Tableau d'Elisabeth Vigée-Lebrun (1783)
Par Alexandre Simonnot
Rendons un hommage tout particulier à notre reine Marie-Antoinette assassinée il y a aujourd’hui 217 années.
Femme, reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après un procès en sorcellerie, orchestré par la franc-maçonnerie, dont s’inspireront les pires réquisitoires staliniens.
Reine de France, et non « citoyenne Capet », Marie-Antoinette meurt en martyre comme une grande Sainte. Veuve, elle endure un calvaire physique et moral abominable qui lui fera dire qu’elle n’a « plus de larmes pour pleurer ». Aux fenêtres de sa prison, à travers les barreaux de sa cellule, les barbares révolutionnaires lui présentent la tête empalée de sa meilleure amie. Montant à l’échafaud, la Reine de France présente ses excuses à Sanson, son bourreau, pour lui avoir effleuré le pied.
Parfaitement innocente des crimes dont on l’accuse, Marie-Antoinette est sauvagement guillotinée, et rend sa belle âme à Dieu le 16 octobre 1793, elle n’avait que 37 ans. Sa Lettre Testamentaire à Madame Élisabeth, sœur du feu roi Louis XVI, demeure un chef-d’œuvre poignant de foi, de fidélité, d’amour, d’abnégation, de courage et de vérité.
Que Marie-Antoinette bénisse et protège, du haut du Ciel, la France, son Royaume qu’elle aimait tant.
NPI - 16/10/10
La condamnation à mort, pour haute trahison, est prononcée le 16 octobre 1793 vers 4 heures du matin et Marie-Antoinette est exécutée le même jour vers midi. À l'annonce de la sentence, Marie-Antoinette rédige son testament, à l'attention de Madame Élisabeth, sœur de feu roi Louis XVI : « Je viens d’être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère ». Elle termine son testament par ces mots:
« Mon Dieu ayez pitié de moi ! Mes yeux n'ont plus de larmes pour pleurer pour vous mes pauvres enfants. Adieu, Adieu ! ». Madame Élisabeth ne lira jamais ce testament.
Le matin du 16 octobre, elle est menée mains liées sur une charrette — Louis XVI avait eu droit à un carrosse, de la Conciergerie jusqu'à la place de la Révolution (ancienne place Louis XV, actuelle place de la Concorde). D'après ses historiens, elle subit avec dignité les sarcasmes et les insultes lancés par la foule massée sur son passage (elle mettra une heure pour traverser la place et monter à l'échafaud. Le peintre et révolutionnaire Jacques-Louis David, observant le cortège, en dessine un croquis resté légendaire. Selon ces mêmes historiens, c'est avec courage qu'elle monte à l'échafaud. En marchant sur le pied du bourreau Sanson, elle lui aurait demandé pardon. Ce seront ses dernières paroles.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Antoinette_d'Autriche#Ex.C3.A9cution
16/10/10
Commentaires
Hommage à notre Reine, une des plus grandes Dames de la France.
En 1778, les intimes du jeune roi Louis XVI rendent visite au vieux philosophe rationnaliste Voltaire. C'est à cette date que l'ironiste, ennemi acharné de l'Ancien Régime, est sacré à l'Académie française par les bobos de l'époque, lesquels laisseront quelques années plus tard leur tête en pâture à l'hystérie populaire.
Entre temps, Le bon roi serrurier abolit la torture en 1781 et 1788, le servage dans le domaine royal en 1779, le péage corporel des juifs d'Alsace en 1784, et promulgue un édit de tolérance des protestants en 1787. Il tente aussi des réformes profondes du royaume (1774-1776, 1781, 1787 par deux fois) en passant par l'instauration d'un impôt direct égalitaire (en remplacement de la taille inégalitaire) et en instaurant des assemblées provinciales élues destinées à contrôler cet impôt. On voit comme on a récompensé sa bonne volonté...
Conséquence : comme aurait dit Napoléon Bonaparte, une bonne cannonade quand il le fallait, au moment idoine, et le trône était sauvé.
En matière politique, l'absence de volonté est un suicide.
la derniére grande reine du royaume de France , qui fit face à son destin tragique, fit preuve d,une grande dignité et d,un courage à toute épreuve!!
la foule des moutons grégaires, plein de vinasse, manipulé par les forces obscures , qui lui lancérent des quolibets et autres insultes, n,aurait jamais pu arriver à la hauteur de sa fine cheville!!
que Dieu ait son Ame !!
salutations.
Bel hommage rendu par Alexandre Simonnot.
Quel est celui qui, un jour, fera ce ...Devoir de Mémoire ?
Chère tania, elle devrait être béatifiée, pour son martyre et pour sa foi. Elle a été persécutée.
C'est sans doute la plus grande reine qu'ait eu la France.
Vous avez vu comme elle était belle déjà à 14 ans! Quelle pureté et quelle noblesse sur ce jeune visage!
Mais elle était née le jour des Morts et le lendemain du terrible tremblement de terre de Lisbonne. Mauvais présages... Un orage violent a éclaté alors son carrosse entrait en France.
Je ne peux pas aller au Trianon, et au Hameau, sans être profondément émue. Je n'ai pas pu rester dans sa chambre que l'on fait visiter. Cela m'était impossible. Le temps s'était figé.
@ parvus: comme vous avez raison! je souscris entièrement à votre commentaire.
Cher Claude Bourrinet, je vous remercie pour ces rappels historiques si importants, et trop peu connus ou pas du tout.
Le roi devait sauver le royaume de France de la franc-maçonnerie et des forces occultes acharnées à le détruire. Bonaparte avait compris quel était le premier devoir d'un roi.
Il fallait tirer dans cette foule hystérique qui menaçait un Trône millénaire! Mais Louis XVI n'a pas voulu faire tirer sur des femmes et des enfants... il n'a pas voulu avoir du sang sur le mains, et à la fois je le comprends et à la fois je le désapprouve.
Royaume terrestre, royaume céleste... Peuvent-ils coîncider?
C'et la France qui a été décapitée, et pas seulement le roi.
Alors que l'on veut le ridiculiser en le faisant passer pour un "ouvrier serrurier", Louis XVI fut en effet un véritable humaniste et un homme de grande culture. Il pratiquait, entre autres, couramment 6 langues étrangères qu'il enseignait lui même à ses enfants.
Quant à Marie Antoinette, qui fut fut certes exemplaire à tous égards dans les terribles épreuves de la fin de sa vie, je suis beaucoup moins moins enthousiaste en ce qui concerne sa vie à la cour, faite de caprices les plus dispendieux et extravagants parmi tous ceux des autres reines de France, et ce, dans la plus parfaite indifférence à l'égard de de la situation tragique du peuple de France de l'époque.
Là aussi, Le Roi aurait du user d' "une bonne canonnade" (conjugale), mais il était bon enfant, là n'est pas la qualité d'un souverain ...
@ Décée: je ne suis pas votre avis à propos des dépenses excessives de Marie-Antoinette.
Cette idée fausse que le peuple crevait de faim alors qu'on dépensait sans compter à la cour a été répandue par la franc-maçonnerie - et par des Anglais, un d'eux écrivant, dans son ignorance ou dans sa mauvaise foi, que les paysans français mangeaient "des racines", alors qu'il s'agissait tout simplement de carottes, radis, poireaux, qui poussent dans le sol et qu'il faut arracher.
Le Royaume de France n'était pas pauvre, à preuve les expéditions maritimes financées par le Louis XVI!
Louis XIV avait été accusé aussi de dépenses somptuaires!
Wikipédia, qu'on ne peut guère soupçonner d'être favorable à la Monarchie, écrit ceci à propos de la reine:
"Ses toilettes et les fêtes coûteuses qu’elle organise profitent au rayonnement de la France, notamment pour la mode et le commerce du textile, mais sont, malgré tout, critiquées, bien qu’elles soient une « goutte d’eau » dans les dépenses générales de la cour, des administrations, ou comparées au niveau de vie de certains princes de sang ou seigneurs menant grand train."
Aussi je trouve ces reproches bien injustes.
Ce qu'elle dépensait était également une "goutte d'eau" comparé à ce que nous coûte la guerre en Afghanistan! Sans parler du train de vie de l'Elysée!
@Gaelle, le royaume de France n'était pas pauvre pour ce qui concerne la Cour, la haute noblesse et le haut clergé (lequel était dispensé du paiement de tout impôt). Quant au Tiers Etat, composé environ à 85% de paysans, il subissait de plein fouet les rigueurs les dimes et autres multiples prélèvements mais surtout les famines ou disettes qui eurent lieu sous le règne de Louis XVI (et de Marie-Antoinette mariés en 1770) : en 1775, 1782, 1788 et 1789, occasionnant des dizaines de milliers de morts. Il s'agissait de tout autre chose que de manger des "racines" ! (Les Anglais n'ont jamais rien entendu à la cuisine de toute façon !). Marie-Antoinette fut d'ailleurs appelée Mme Déficit et le fait que d'autres monarques eussent mené grand train est tout aussi répréhensible sans dédouaner M.A pour autant. Certes, tout comme l'Impératrice Eugénie plus tard, ces princesses contribuèrent au rayonnement de la France à l'étranger, bénéfiques aux industries de la mode naissantes, mais où est la limite de la bienséance en particulier dans les périodes de grandes souffrances du petit peuple.
Tout en vomissant ses locataires en ce qui me concerne, il serait intéressant de faire un parallèle entre le train de vie de l'Elysée et celui des grandes Cours de France ... franchement je ne suis pas certaine que l'Elysée "gagne" !
Les guerres sont en effet les plus immenses dévoreuses des fonds publics surtout répugnantes lorsqu'elles sont conduites en tant que valais d'autres puissances, valais payants ! (Nous revoilà dans l'inversion des valeurs)
@ Décée: je connais l'histoire de ces disettes durant les années précédant la Révolution: elles étaient dues à des conditions climatiques désastreuses dont Marie-antoinette n'était, bien sûr, nullement responsable! Les récoltes furent mauvaises dans certaines régions. N'oublions pas non plus les "accapareurs" de blé contre lesquels luttait le pouvoir royal. Beaucoup de ces fameuses disettes étaient organisées pour faire tomber la monarchie. Il y avait des disettes dans une province, pas dans une autre...
Les "racines": le rapport de cet Anglais qui parcourait la France existe bel et bien! Et il a eu une grande influence! Il a été repris dans les libelles de l'époque et dans tous les livres d'Histoire!
On nemangeait pas de viande de boeuf à cette époque dans les campagnes, mais du porc, des oeufs, du lait.
Il existe une gravure maçonnique très connue où l'on voit un pauvre paysan sur le dos duquel sont juchés le Clergé et la Noblesse. Je ne nie évidemment pas les abus (il y en a encore aujourd'hui!), mais la Reine, n'ayant pas de rôle ou de poids politque, ne peut en être tenue pour responsable! Dans les états de son père, l'empereur d'Allemagne, les choses marchaient ainsi depuis des siècles... et en Angleterre également! La misère des paysans anglais étaient bien supérieure à celle des paysans français; l'Angleterre faisait avant nous sa révolution industrielle et les paysans, femmes et enfants, devenaient ouvriers ou mineurs et souffraient encore bien davantage, logés dans des taudis et travaillant comme des forçats. L'alcoollisme était un fléau parmi ces miséreux, si méprisés par la gentry.
Les révoltes des Vendéens, des Chouans, prouvent combien ces paysans de l'Ouest étaient attachés à la Monarchie, à leur Roi, à leurs prêtres. On sait comment ils ont été massacrés par les Républicains...
Ce sont les bourgeois des villes et la noblese issue de la féodalité qui ont fait la Révolution, travaillés par la franc-maçonnerie anglaise et la philosophie des Lumières, acharnée à la chute de la monarchie française.
La reine Marie-Antoinette était jeune et belle, de très haute et ancienne noblesse, et provoquait beaucoup de jalousie et de haine parmi les courtisans.
Elle a fait son métier de reine si j'ose dire: elle a donné quatre enfants au royaume. Et elle est morte en martyre, je le maintiens. On ne peut décemment lui reprocher quelques fêtes brilantes, ni le Hameau.
Oui, le royaume de France était riche, comparé à ses voisins européens! Et le grand nombre de paysans qui ont pu acheter les "biens nationaux" est là pour le prouver.
(Je suis un peu étonnée que vous écriviez "valais" au lieu de "valets": sans doute pensiez-vous à la Suisse! Je me permets de vous dire cela dans la mesure où vous ne faites jamais aucune faute d'orthographe, d'où ma surprise).
Gaelle,
merci pour votre réponse de noctambule !
Valais au lieu de valet ! Oh, le lapsus qui me rappelle qu'en effet, je suis actuellement préccupée par une affaire à Lausanne ... (je pense également à "laquais")
Je sais que les famines étaient souvent régionales et que les "accapareurs" etaient les précurseurs de nos bandits actuels qui achètent massivement pour les memes raisons pétrole et riz afin de créer les pénuries artificielles que nous connaissons de facon aussi suspecte que cyclique. Il y eut néanmoins de terribles hivers ou sécheresses consécutifs (documentés par dates et mois sur le net) qui obérèrent irrémediablement les récoltes, la Reine n en etait pas responsable bien sur, mais elle ne pouvait les ignorer. De meme que le somptueux banquet fort maladroit organisé le 1er Octobre 1788 dans Paris affamé et qui ne manqua pas d ajouter de l huile sur le feu !
Je souscris quant aux révolutionnaires vandales et sanguinaires, en outre stupides et aveugles destructeurs d un patrimoine et oeuvres magnifiques, gagné sur leur propre sueur ou celle du peuple, propriété de LEUR nation et plus tard de leurs musées visibles et enchanteurs pour tous.
On peut se poser la question d ailleurs des raisons de la violence sanglante unique en Europe de la révolution francaise ... les autres pays parvenant de facon beaucoup plus "civilisée" soit à des monarchies constitutionnelles, soit aux régimes républicains ou fédérations. Est-ce parce que notre pays compte le plus grand nombre de chateaux au km2 de tous les pays du monde (avec l Italie peut-etre) ?
PS. Parmi les "Lumières", il convient tout de meme de rendre hommage à Diderot et d'Alembert qui consacrèrent
20 ans à l'ambitieuse entreprise de l Encyclopédie.