On l’appelle aussi la Fête des lumières. Les juifs de France célèbrent en ce moment Hanouka. L’occasion pour les parents de gâter leurs enfants et pour les familles de se retrouver.Comme à Noël chez les chrétiens.
Pour les quelque 600 000 juifs de France, dont la moitié vit en région parisienne, l’heure est à la joie. Car, depuis mercredi, ils sont nombreux à célébrer Hanouka, sans doute la fête préférée des enfants. Outre les repas en famille, la Fête des lumières — toujours en décembre — est l’occasion d’une grande distribution de cadeaux… un peu comme à Noël pour les petits chrétiens.
Mieux, penseront-ils peut-être, puisque Hanouka a l’avantage de durer huit jours. La tradition veut ainsi que, chaque soir, on leur offre un cadeau et qu’on allume une bougie sur un candélabre à huit branches. Ce rituel, dont l’origine remonte au IIe siècle avant Jésus-Christ, commémore une victoire inespérée. Les juifs étaient alors sous la coupe des Syriens hellénisés qui voulaient leur imposer Zeus et les autres divinités grecques. Judas Maccabée poussa ses compatriotes à la révolte et réussit à chasser les Syriens, pourtant plus nombreux. Pour la petite histoire enfin, Hanouka célèbre un autre miracle : en voulant rallumer la menorah (chandelier) du temple profané pendant trois ans, les juifs victorieux ne trouvèrent qu’une minuscule fiole d’huile qui dura… huit jours.
Populaire et conviviale
« Hanouka n’est qu’une fête mineure dans le calendrier religieux juif (selon lequel nous sommes en l’an 5771), mais sur le plan du folklore, c’est l’une des plus populaires et conviviales », explique Sébastien Allali, écrivain et ex-rabbin de Vincennes (Val-de-Marne). Selon lui, le succès de Hanouka tient aussi au regain des traditions dans la communauté juive française, la troisième plus importante du monde. « C’est un retour moins religieux que culturel. Il correspond à un besoin de renouer avec ses racines. » Cette quête d’identité très forte explique l’essor spectaculaire, depuis une dizaine d’années, de la vie communautaire, notamment en Ile-de-France où vit la moitié des juifs de France : les magasins casher, les associations d’entraide, les maisons de retraite et surtout les écoles confessionnelles se multiplient. « Un tiers des enfants juifs y sont scolarisés », remarque Arielle Schwab, présidente de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF). Cet engouement est particulièrement vrai chez les jeunes, bien plus observants que leurs aînés.
Le parisien 05/12/10
Commentaires
Le calendrier juif qui commence avec la création de l’univers et qui prend tous les événements de la Bible à la lettre, nous dit que nous sommes en 5771, c’est à dire que depuis cette création, 5771 années sont passées. Que diraient le parisien et les autres merdiats, si le calendrier chrétien faisait montre du même obscurantisme ?
V'là une autre fête avec plein de "lumières" !
Attention, pensum mais ça vaut l'effort !
http://laregledujeu.org/2010/12/02/3558/anniversaire-de-la-regle-du-jeu-les-dessous-de-la-fete/