Trois ans quasiment jour pour jour après l’assassinat d’Anne-Lorraine Schmitt, le procès de son assassin présumé se déroulera aux Assises de Pontoise (Val d’Oise) du 13 au 15 décembre prochain.
Cette jeune fille de 23 ans a été sauvagement assassinée dans le RER D en décembre 2007. Rapidement, l’enquête amena à l’arrestation d’un multi-récidiviste, Thierry Deve-Oglou, un français d’origine turque d’une quarantaine d’années, déjà condamné à cinq ans de prison (dont deux fermes) pour un viol perpétré en 1995 sur la même ligne de chemin de fer, Paris-Creil.
Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine, sera présent avec son épouse Elisabeth au procès, en famille. Ils s’affirment aujourd’hui à la fois inquiets mais déterminés. Pourtant, ils estiment que « les armes ne sont pas égales » : l’accusé pourra récuser des jurés, pas eux ; l’accusé pourra faire appel du verdict, pas eux. D’autant que les parents d’Anne-Lorraine craignent que la défense salisse la mémoire de leur fille « pour justifier l’injustifiable, excuser l’inexcusable… »
Philippe Schmitt et son épouse savent que, quelle que soit la peine prononcée, « dans quelques années un juge d’application des peines, légalement irresponsable, aura la possibilité dans le secret de son cabinet, en catimini, de défaire ce qu’un jury populaire aura décidé avec tous les risques que cela comporte ». Pourtant, la famille Schmitt semble déterminée à « affronter ce barbare qui, [les] a déjà condamnés au chagrin perpétuel ; à lutter sans esprit de vengeance mais sans compromission pour que d’autres jeunes femmes ne connaissent pas le sort tragique d’Anne–Lorraine… en croisant de nouveau son chemin ».
Reste à savoir si ce procès pourra, comme l’espère Philippe Schmitt, « mettre tous les acteurs du procès face à leur responsabilité quant au sort de ce prédateur ».
Lors des obsèques en la cathédrale de Senlis dans l’Oise en 2007, nombre de politiques avaient fait le déplacement, comme Eric Woerth et Christine Boutin, profitant de la très forte présence des médias… La semaine prochaine, ni Boutin, ni Woerth, ni aucun des responsables de l’UMP en charge des questions de sécurité et de justice dans notre pays depuis que Nicolas Sarkozy est à l’Elysée, ne sera présent dans l’enceinte de la Cour d’assises.
NPI - 08/12/10
Commentaires
N’ayez crainte, ce multi-récidiviste turc, usurpant la nationalité française, sera très vite libéré pour qu’il puisse continuer ses viols et ses crimes !
Cher abad, ce meurtrier présumé mérite la peine de mort! Il faut se rappeler qu'Anne-Lorraine ne s'est pas laissée violer, qu'elle s'est défendue contre l'ignoble personnage, qui l'a tuée à coups de couteau, qui s'est enfui alors qu'elle agonisait seule dans le wagon après avoir tenté en vain d'appeler à l'aide.
Il n'a eu aucune pitié pour cette jeune fille.
Que les juges, et le jury n'en aient aucune pour ce monstre présumé!
Mais les psys vont intervenir...
Peine de mort.
Abad vous m'avez devancé sur le commentaire que je voulais envoyer. Il est tout à fait exact que cet individu va bénéficier d'une grande indulgence des "juges" qui vont avoir à se prononcer et qui vont orienter la décision des membres du jury. Dans moins de 10 ans, grace au juge des libertés, ce très sympathique francais va se retrouver libre et pourra ainsi récidiver.
Sopo de sos racisme,ni putes,ni soumises,le cran,et autres moralisateurs de notre société seront absents,normal il n'y a pas de fric à ramasser.
@ Claude Bourrinet: les parents d'Anne-Lorraine sont contre la peine de mort. Le père a créé l'Institut pour la Justice, dont je reçois les lettres et bulletins. Ce qu'il veut, ce sont des peines de prison à perpétuité réelle, incompressibles, de manière à ce que ces criminels ne récidivent jamais plus.
Pas de vengeance, disent ses parents.
La peine capitale est dissuasive selon moi, bien qu'on prétende le contraire, sans preuves d'ailleurs.
La peine de mort est un châtiment, non une vengeance.
La société est sûre que le meurtrier ne recommencera jamais.
Dans 10 ans, il sera libre!
@Gaelle
St Augustin, St Thomas d'Aquin étaient foncièrement pour la peine de mort, ils donnaient deux raisons valables et favorables à cela :
_ La peine de mort fait peur à ceux qui assistent à l'exécution et devient par là ,la terreur des mauvais.
_ C'est la seule façon de se racheter devant Dieu, en mourant ,le criminel retrouve une dignité perdue et paie le prix absolu et capital.
Jacques Fesch l'avait bien compris, en refusant l'intervention de l'aumônier de la prison qui voulait lui éviter la mort : " Monsieur l'abbé, je suis en paix avec Dieu, ne m'enlevez pas cette chance de rencontrer mon Sauveur".
Mgr Lustiger voulait introduire sa cause de béatification , mais les réactions violentes furent les plus fortes.
Le premier canonisé fut Dismas, le bon larron, crapule convertie.
Merci, turigol, pour les informations que vous nous apportez.
Mais Badinter et sa clique ne sont chrétiens!
pour cette ordure , la peine capitale!!
mais badinter et la cohorte des humanistes sanguinaires fait fi d,une pauvre fille de France!!
elle n,était pas de leur monde , donc elle ne comptait pas!!
pas de vengeance disent ces parents , et pourtant ç, est la seule chose qui devrait étre mis en oeuvre , par le biais de la peine de mort!!