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"Le baiser de la lune", court-métrage sur l'homosexualité destiné aux enfants, projeté avec succès à Rennes

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Le réalisateur Sébastien Watel

"Le Baiser de la lune", un court-métrage d'animation sur le thème de l'homosexualité destiné aux écoliers qui avait suscité une polémique l'hiver dernier, a été projeté mardi à Rennes devant un public conquis d'avance qui a salué ce conte poétique. 

Les enfants "ne vont pas faire de cauchemars ce soir", a assuré à l'issue de la projection Stéphane Michel, un musicien accompagné de sa fille de 10 ans et qui ne comprend pas la "levée de boucliers" provoquée par le film.

Sa fille, Juliette, est sortie ravie du happy end : "le poisson a trouvé un garçon, la vieille chatte a trouvé un prince" et elle retient surtout "les belles images".

"Ca raconte l'histoire d'amour entre quelqu'un et quelqu'un", commente pour sa part Agathe, 11 ans. "Il y en a qui n'acceptent pas qu'un homme soit amoureux d'un homme et que tout le monde ait ses rêves", analyse la fillette.

"Le Baiser de la lune", tourné en multiplan et très coloré, raconte en 26 minutes légères et poétiques différentes façons de s'aimer, de l'amour impossible du soleil et de la lune à la romance façon "prince et princesse", en passant par le coup de coeur entre deux poissons, Félix et Léon.

Ces deux derniers évoluent sous le regard d'abord circonspect de la vieille chatte conservatrice Agathe qui peu à peu devient plus compréhensive.

"Le principe du conte permet d'aborder des sujets délicats, de les dédramatiser", a commenté le réalisateur rennais du film, Sébastien Watel.

Le film, diffusé en avant-première à Paris le 30 novembre dernier et destiné à l'origine à être diffusé à des classes de CM1/CM2, avait suscité la polémique il y a un an, certains politiques s'opposant à sa diffusion en primaire, déclenchant une bronca de syndicats d'enseignants.

Sur l'homosexualité, "les enfants ont accès à des infos fausses ou négatives avant d'avoir une explication", a affirmé Sébastien Watel. "Il est important que ce soit l'école qui délivre une information juste", a-t-il estimé.

Le chercheur et spécialiste des questions d'homophobie Eric Verdier a souligné que "les premiers suicides d'ados quand ils se découvrent homo, c'est en 4e-3e: en primaire, c'est le moment idéal pour faire de la prévention".

Le film sera diffusé dans le réseau des MJC et de la Ligue de l'enseignement mais aussi sur TV Rennes, estampillé "tout public" le 16 décembre en début de soirée ainsi que sur Pink TV le 26 décembre à 22 heures, a précisé le réalisateur.

AFP - 07/12/10

Commentaires

  • Je ne sais s’ils l’ont fait exprès ou pas ; mais le titre est bien trouvé : c’est c.n comme la lune !

  • Polluer, toujours polluer, et surtout les enfants, tactique carbonari à n'en plus finir.
    Où sont les évêques pour réagir et parler de la damnation par la faute de l'impureté enseignée sous prétexte diabolique.
    Malheur aux pourrisseurs d'enfants, qu'ils se damnent est grave, mais entrainer les autres est qui plus est des petits, sera effroyablement puni. (Notre Dame à Fatima : les péchés de la chair sont ceux qui entrainent le plus, une foule d'âmes à la damnation éternelle.

  • @ turigol: ils sont maudits, ceux qui salissent l'âme et le coeur des innocents!
    Aucun évêque ne se lève pour crier son indignation devant ce petit film immonde, vicieux, hypocrite...

    "Faites des coeurs pourris" ... PDSS

  • Avec la tête qu'il se paie, le sieur WATEL risque de se retrouver dans le fichier moeurs de la police judiciaire...Quand au titre, il dit bien ce qu'il faut comprendre pour ce qui concerne la lune. Tiens je pense à une recette de ma grand mère qui réussissait si bien les poire tapées.

  • que ces pourrisseurs aillent présenter leur cul-métrage dans les pays musulmans , ils verront qu,ils seront accueillis à bras ouverts!!
    salutations.

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