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"Si je n'ai plus le droit de dire la vérité, eh bien qu'on me mette en prison!"

Le Dauphiné Libéré, dans son édition du 11 décembre, rend compte avec honnêteté de la venue de Marine Le Pen en Isère.

Elle est venue hier en Isère, comme elle est allée dans tous les départements de France, pour faire campagne. Une campagne interne avant le congrès de Tours, qui verra l’élection du nouveau président du Front national. Mais cette venue n’est pas passée inaperçue. Non seulement parce que, tradition grenobloise oblige, elle a été accompagnée d’une grosse manifestation anti-FN. Mais aussi parce qu’elle est intervenue en pleine polémique.

Tout est parti d’une phrase que Marine Le Pen a lancée. En évoquant « les prières de rues » des musulmans en France, elle a déclaré : « Je suis désolée, mais pour tous ceux qui aiment parler de la Seconde Guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’Occupation, on pourrait en parler pour le coup, parce que c’est une occupation de territoire ».

Une phrase volontairement choc qui a suscité un tollé politique. Et une phrase qu’elle n’a pas reniée hier à Grenoble, ni à Echirolles où elle tenait un meeting. Bien au contraire. Ce fut même son introduction aux deux rendez-vous isérois où, avec une pointe de fierté très visible, elle a dit : « J’ai mis le doigt où ça fait mal, du coup la caste politique couine et a peur ». Puis elle a expliqué, toujours revigorée par l’impact médiatique et politique de ses déclarations : « La responsabilité des politiques est de mettre des mots sur les préoccupations des Français. Oui il faut le dire : certains territoires français sont aujourd’hui victimes d’une occupation religieuse. Si je n’ai plus le droit de dire la vérité, eh bien qu’on me mette en prison ! ».

Mme Le Pen a ensuite rejeté toutes les accusations d’amalgame et de racisme : « Mes propos ne visent pas l’ensemble des musulmans, mais ceux qui veulent remplacer les lois de la République par la loi de la charia. Et l’amalgame entre Islam et islamisme, ce sont ceux qui veulent que je me taise qui le font ». La candidate a ensuite voulu cibler « l’UMP, le PS, les Verts », taxés de « lâches », qui auraient, d’après elle, « abandonné les Français ».

NPI - 12.12/10

Commentaires

  • Bravo Marine, qui révèle son grand courage, digne fille de son père.
    Et félicitons nous de cette campagne interne au FN qui fait bouger les choses.

  • La prison ??
    Ils n'ont aucune pudeur, ils pourraient vous prendre aux mots, pour eux ce n'est qu'un point de détail juridique.

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