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Le cri de douleur des parents d'Anne-Lorraine

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Les parents et les deux frères de la victime sont venus mardi à la barre évoquer la jeune fille. Avec une grande retenue, Philippe Schmitt a raconté ce jour terrible où, informé le premier du drame, il s'est demandé comment il allait annoncer la disparition d'Anne-Lorraine à sa famille. En marge du procès, cet ancien militaire s'est longuement exprimé pour réclamer la plus forte peine contre l'accusé. À l'audience, il parle de cette «violente colère» qui l'envahit toujours. «Ce monstre a été remis en liberté  » dénonce-t-il, en évoquant «l'irresponsabilité criminelle » de la justice.

Puis son épouse, Élisabeth Schmitt, prend à son tour la parole : «Quand elle riait, je ne savais pas que son destin s'achèverait dans ce train avec ce barbare. Il m'a arraché mon enfant.» Cette mère meurtrie avoue aujourd'hui qu'elle ne vit plus tant elle s'inquiète pour ses deux autres filles. «Ma souffrance est accompagnée d'une peur immense», dit-elle avant de s'adresser aux jurés : «Vous avez le pouvoir de sauver et de protéger d'autres vies.»

Le Figaro - 14/12/10

Le quotidien Le Parisien le relève,   Dève-Oglou  est  un criminel sexuel récidiviste. « Douze ans auparavant, dans ce même RER, quelques stations plus loin, il avait violé une autre étudiante, blonde aussi, sous la menace d’un petit couteau. Troublante répétition de l’histoire »….
Répétition odieuse des agissements d’un détraqué que le laxisme de la justice n’a pas voulu mettre définitivement  hors d’état de nuire comme l’a noté le père d’Anne-Cécile Schmitt qui se bat depuis le « massacre » de sa fille « contre les criminels récidivistes et les remises de peine.» 
 Rédacteur en chef à Valeurs Actuelles, hebdomadaire où Anne-Lorraine fut stagiaire, ce qu’écrivait au moment de ce drame Frédéric Pons  sur son blog reste d’une terrible actualité : «une  nouvelle fois la peine de mort a été appliquée par un loup qui n’aurait pas du se trouver en liberté. On sait pourtant que les délinquants sexuels sont très difficiles à réintégrer, voire impossibles. Le doute est toujours présent, les risques immenses.
 Mais dans le doute, qui faut-il privilégier ? Le criminel ou la future victime ? N’est-ce pas la responsabilité de la société – les politiques à défaut des juges – d’éliminer ses éléments les plus dangereux ? La peine de mort est abolie, sauf pour les victimes innocentes. Il faudra faire le compte un jour des dégâts irréparables commis par tous ces malfaisants remis en liberté. Quand ressortira-t-il de prison ce violeur au couteau ? 8, 10, 15 ans ? Notre société doit avoir le courage de l’éliminer définitivement de la circulation, lui et tous les tueurs et violeurs d’enfants ».

Gollnisch.com 14/12/10

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