Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les psys n'excluent pas une récidive de la part du meurtrier d'Anne-Lorraine Schmitt...

VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/proces-du-meutre-du-rer-d-une-victime-temoigne-1863272/ 

"Je crains que l'efficacité d'un traitement neuroleptique soit modeste même s'il doit être mis en place", a expliqué à la barre un expert psychiatre. "Nous n'avons pas de garantie quant à l'efficacité de ce traitement à l'extérieur", a-t-il ajouté.

Pour les experts psychiatres, Thierry Devé-Oglou a une "affectivité froide", "il fait illusion" dans ses sentiments "évitant les chamboulements dans sa vie". L'un d'eux a évoqué à la barre la "dangerosité du patient".

La récidive était au coeur du procès qui a débuté lundi, l'accusé ayant déjà été condamné en 1996 pour un viol commis sur une jeune femme menacée d'un couteau dans le même RER D, au même endroit.

Concernant le meurtre d'Anne-Lorraine Schmitt, tuée après une tentative de viol, les experts ont estimé qu'"il sait que c'est interdit et que c'est mal". Pourtant, "il n'a aucun ressenti émotionnel vis-à-vis de la victime ou de sa famille".

Thierry Devé-Oglou, accusé d'avoir tué Anne-Lorraine Schmitt dans des circonstances décrites par les pompiers et les policiers comme "horribles" et "inimaginables", est "incapable d'empathie, de sympathie, il réduit l'autre à rien".

A la mi-journée, l'accusé s'est finalement excusé auprès de la famille au troisième jour du procès, après avoir entendu les psychiatres. "Je regrette tellement que je m'excuse devant les parents", a-t-il déclaré en sanglotant. "Je regrette (...) je regrette pour la famille", a-t-il ajouté.

Thierry Devé-Oglou n'a toujours pas raconté ce qui s'est réellement passé dans cette rame le dimanche 25 novembre 2007. Pourtant les psychiatres affirment qu'il "a gardé une trace mnésique de son passage à l'acte. Il a conscience de ce qu'il a fait. Il était présent, acteur de son acte".

Les psychiatres ont évoqué "une vie à l'économie", centrée sur la famille avec peu d'amis, avec une "carence par rapport à la dimension affective". "Il imite l'affectivité des autres", a dit l'un d'eux.

L'accusé écoute attentivement assis dans le box, manifestant une certaine nervosité.

Lors de sa condamnation pour viol en 1996, une psychiatre avait estimé une récidive "peu probable" étant donné "les remords" du patient. Sa victime, Valérie, qui est venue témoigner mardi, a elle, "toujours eu l'intime conviction que le jour où il recommencerait, quoi que la victime fasse, elle n'aurait aucune chance".

A sa sortie de prison, Thierry-Devé Oglou n'avait pas respecté l'injonction de soins à laquelle il était soumis.

"Vous pouvez sauver des vies, cet homme est très dangereux", avait imploré à la barre, mardi, Elisabeth Schmitt, la mère d'Anne-Lorraine qualifiant l'accusé de "barbare".

Son époux, le général Philippe Schmitt, déclarait lui à la presse: "ce n'est pas le verdict qui me fait peur, c'est l'après-verdict. Ce qui m'inquiète c'est dans dix ans, c'est dans quinze ans quand un juge des libertés décidera sur l'avis d'experts de le relâcher".

Le verdict est attendu tard dans la soirée.

AFP. 15/12/10

Commentaires

  • « les psychiatres ont évoqué "une vie à l'économie", » : bavo, on devrait le nommer Ministre de l’économie et des finances ; ce ne serait pas pire qu’avec les Lagarde et autres MAM !
    « "carence par rapport à la dimension affective" », par contre par rapport à la dimension criminelle, il n’a aucune carence !

    Après la monumentale erreur commise lors du premier crime, les pys, au lieu de se cacher, continuent à donner des leçons.

  • Cher abad, comme vous dites vrai!
    Ces psychiatres, on le sent nettement, sont "pour lui", ce ne sont pas des médecins psychiatres, mais ses AVOCATS masqués!

Les commentaires sont fermés.