La société gérant le marché de Rungis, le plus grand marché de produits frais au monde, va pour la première fois comparaître en justice à Créteil pour discrimination raciale envers un négociant en volailles d'origine maghrébine.
En avril 2010, Karim R., négociant en volailles à Rungis depuis plusieurs années, avait porté plainte estimant que la Semmaris refusait de lui accorder un emplacement dans un nouveau bâtiment en cours d'aménagement en raison de ses origines maghrébines.
Selon la Semmaris, qui conteste ces accusations, ce refus notifié en 2008 n'était motivé que par de strictes raisons légales: Karim R. et sa société Felix Fort avaient à plusieurs reprises violé le règlement intérieur qui interdit de revendre des marchandises à des sociétés qui ne sont pas dûment immatriculées au registre du commerce, affirme-t-elle.
Après avoir diligenté une enquête, le parquet de Créteil a estimé au contraire que la discrimination était bel et bien établie.
Selon les plaignants, la discrimination ne fait aucun doute.
"C'est clair, nos concurrents ne veulent pas d'Arabes ici. Ils ne me parlent plus, ils appellent les fournisseurs pour les dissuader de me livrer", affirme à l'AFP Abdeslam R., directeur général de la société Felix Fort qu'il a reprise il y a huit ans et dont il a confié les rênes à un de ses enfants.
A l'entendre, l'enjeu est avant tout économique. "Pour un grossiste, il n'y a pas d'autres endroits que Rungis", explique ce sexagénaire qui affirme avoir été le premier à y vendre de la viande halal, imité ensuite par ses concurrents.
"Si on ne me donne pas une place dans le nouveau bâtiment, je serai tout simplement obligé de mettre la clé sous la porte. C'est l'avenir de mes enfants qui est en jeu", soutient-il.
Contactée par l'AFP, la Semmaris n'a pas souhaité faire de commentaire sur "les contentieux en cours".
Interrogé il y a quelques mois sur ce dossier, le PDG de la société, Marc Spielrein avait réfuté toute discrimination. "Il suffit de voir la diversité des personnes qui travaillent au marché de Rungis pour voir que ces accusations ne tiennent pas", avait-il déclaré à l'AFP, évoquant également la situation financière fragile de la société Felix Fort.
Alors que le nouveau pavillon de la volaille doit ouvrir ses portes en mars, l'avocat des plaignants, Me Maxime Cessieux, a ouvert un autre front pour éviter une "situation irréversible".
Depuis la mi-octobre, des travaux de redécoupage interne sont en cours pour attribuer les emplacements dans le nouveau bâtiment.
"On a envoyé à la Semmaris une mise en demeure pour stopper ces travaux et réintégrer dès maintenant la Société Felix Fort avant qu'il ne soit trop tard", a expliqué Me Cessieux à l'AFP.
Si cette démarche n'aboutit pas, l'avocat envisage de saisir en référé la justice administrative.
"On ne fait pas ça pour faire de la procédure. Notre seul but c'est de permettre à la société Felix Fort de survivre", assure-t-il.
Créé en 1969, le MIN de Rungis est le plus grand marché de produits frais au monde.
AFP. 05/01/11
Commentaires
C’est très pratique cette loi (sic !) condamnant la discrimination raciale (sous entendu, discrimination xénophobe ou antisémite, car la discrimination anti-blancs français de souche, elle, est encouragée) : cela donne tous les droits aux immigrés, sinon on tombe sous les coups cette loi ! Par contre la discrimination positive marche très bien : ramapithèque, huile d’arachide, fadela….
En fait nos dirigeants, mondialistes à tout crin et qui conchient la France, détruisent peu à peu notre pays, et substituent les immigrés aux Français de souche, faisant peu à peu de la France un pays en cours d’arriération et qui sera bientôt un appendice de l’Afrique, avec ses cases, ses minarets et ses marabouts.
Cher abad, je ne peux que signer votre commentaire!
Maintenant, c'est l'attaque hallal contre Rungis!
lentement mais surement , la dhimmitude se met en place!!
mais cela fait parti du plan!!
salutations.