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Tant qu’ils galopent sous les tables en emportant un morceau de gruyère ou jouent les apprentis cuistots dans un dessin animé de Disney, ils font bien rire petits et grands. Mais quand les rats envahissent l’un des plus grands espaces verts des Hauts-de-Seine au point de le faire carrément fermer au public pendant une semaine, les autorités ne plaisantent plus et utilisent les grands moyens pour les éradiquer.
- Depuis lundi, 700 pièges ont été installés au parc des Chanteraines, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), pour se débarrasser des rongeurs qui y ont proliféré. A la cité Buffon d’Orly (Val-de-Marne), les locataires dénoncent depuis plusieurs mois la présence sous leurs fenêtres de surmulots « gros comme des petits chats ». Ces derniers ont fini par mordre une jeune femme.
De nombreuses sociétés de dératisation constatent depuis cinq ans une recrudescence de petits moustachus, rats et souris confondus, à Paris et en banlieue. On estime que six millions de muridés feraient du va-et-vient entre les égouts et la surface dans la capitale. Et la rigueur de l’hiver les incite à montrer plus souvent le bout de leur museau. « Quand il fait très froid, les rongeurs recherchent la chaleur des appartements et les souris n’hésitent pas à monter dans les étages pour nicher au chaud dans les plafonds ou à l’intérieur des cloisons, détaille Marc Lagarde, responsable des dératisations à la société Euroclean. Nous intervenons tous les jours, y compris dans des quartiers huppés, chez des clients qui ont vu un rongeur traverser leur salon alors qu’ils regardaient la télévision. »
En plein déjeuner, il y a deux semaines, Thierry, un jeune chef d’entreprise parisien, a vu un rat traverser la salle d’un restaurant chic des Champs-Elysées : « La mine contrite, le serveur nous a offert le dessert en nous disant que ce rat était un habitué et venait de l’immeuble vétuste voisin. »
A l’unité de prévention des nuisances animales de la préfecture de police, on estime que la multiplication des chantiers de rénovation à Paris a pu chambouler les habitudes des rongeurs et les inciter à regagner la surface pour nicher ailleurs. « En 2010, nous avons reçu 2600 plaintes liées à la présence de rongeurs à Paris, contre 2400 en 2009 », détaille le chef du service, Jean-Michel Derrien.
« Depuis quatre ou cinq ans, les demandes de dératisation augmentent et personne n’est épargné, ni les hôtels de luxe ni les ministères, affirme Frédéric Devanlay, de la société Avipur. Il suffit à une souris d’un trou de 2 cm pour traverser un mur, et un seul couple de rats peut avoir cinq mille descendants en un an! » Au-delà des risques de transmission de maladies, les rongeurs provoquent par ailleurs des dégâts considérables une fois installés dans un immeuble. « L’un de mes clients a l’impression que les rats sont en train de lui manger sa maison, confie Marcel, dératiseur à la société SOS Nuisibles. Ils font des trous entre la terre et le mur et vont se loger dans les doubles parois ou la laine de verre. »
Ainsi, 25% des incendies d’origine inconnue seraient dus aux rongeurs qui provoquent des courts-circuits en grignotant les fils électriques.
Le Parisien - 12/01/11
Commentaires
C’est un autre aspect de la tiers-mondisation de la France ! Le recul de notre pays devient chaque jour de plus en plus évident.
Oui, cher abad, et c'est à pleurer de rage... Sur la vidéo du
Parisien, que je ne peux pas placer sur le blog faute de code embed, on voit les rats courir en plein jour dans les jardins et les bosquets d'une résidence! La dame interrogée se plaint aussi des cafards énormes qui ont envahi l'imeuble! Les rats sont très difficiles à éradiquer. Ils ont leurs "goûteurs" pour les pièges et les poisons, des sacrifiés!
Un jour, il y aura la peste (aucun contrôle sanitaire aux frontières absentes...) et on parlera de réchauffement ou de "refroidissement" dans le réchauffement climatique!
Je vais essayer de trouver un lien pour mettre une vidéo. C'est impressionnant à voir!
On en voit de plus en plus depuis 1974, il me semble.
@ Philippe Maréchal: pourquoi 1974? J'ai dû oublier quelque chose, un événement qui s'est passé cette année-là!
Verrons nous bientôt des épidémies de peste ?
La tuberculose est également de retour, apportée par les clandestins. Puisque par définition ils n'échappent pas qu'à la police, mais aussi aux contrôles médicaux de l'Office des Migrations Internationales (OMI).
1974 fut l'année du regroupement des rongeurs, qui a permis au Bouygues de faire son fromage ;o)
de véritables vecteurs de maladies , comme la peste!!
pas besoin d,aller en haiti , la capitale n,est plus qu,un grand cloaque avec ses nouvelles cours des miracles!!
salutations.
A voir:
http://vimeo.com/15712610
@ BOGOMIR: des formes de tuberculose qui résistent aux antibiotiques classiques, quand elles sont détectées.
1974 : année de l’élection de Fiscard.