Fabienne Keller rapporteur d'une étude sur l'avenir des 10-15 ans dans les cités...
Son idée s’inspire du manuel d’histoire commun franco-allemand de terminale lancé en 2006, qui a connu un très grand succès. Ce matin, lors d’une table ronde au Palais du Luxembourg à Paris, la sénatrice (UMP) du Bas-Rhin, Fabienne Keller, proposera de créer le premier ouvrage scolaire franco-africain. « Je fais un rêve : qu’un livre d’histoire puisse être écrit entre les pays d’Afrique, et du Maghreb en particulier, et la France », nous révèle l’ex-maire de Strasbourg.
Missionnée par la délégation sénatoriale à la prospective, la parlementaire doit remettre un rapport sur « l’avenir des années collèges dans les quartiers sensibles », dont elle présentera les grandes lignes aujourd’hui. C’est lors de visites ces dernières semaines, dans les cités de Clichy-sous-Bois, Roubaix ou Marseille, et lors de rencontres avec des sociologues spécialistes de la banlieue que son projet inédit a germé.
Selon elle, il est important de mettre l’accent en banlieue sur le « travail de mémoire » et la « relation à la double culture ». « J’ai croisé beaucoup de jeunes, enfants de la deuxième et troisième génération, qui ne peuvent pas se référer à une culture qui n’est pas la leur, celle du pays de leurs parents et grands-parents. Ils n’ont pas les repères de la culture de départ. En même temps, ils n’arrivent pas totalement à acquérir la culture du pays où ils sont nés, la France. Parce qu’on nie leur histoire personnelle, et parce qu’on ne leur parle pas de leur passé. Au sein de ces familles c’est un sujet très peu abordé », constate Fabienne Keller.
Pour encourager le vivre-ensemble, la sénatrice milite donc pour un manuel d’histoire destiné aux adolescents qui ferait la part belle à l’histoire commune de la France et de l’Afrique (noire et du Nord), écrit par des historiens des deux côtés. « Il y a des jeunes dans les quartiers qui n’ont pas l’impression d’être pleinement chez eux. Il faut mettre des mots sur la légitimité à être là », insiste celle qui a observé en périphérie l’émergence de « signes identitaires », de drapeaux ou de tee-shirts aux couleurs de l’Algérie ou du Mali.
Pour Fabienne Keller, qui entend associer le ministère de l’Education à sa démarche, l’ouvrage aborderait « l’époque des colonies, les héroïques tirailleurs, la guerre d’Algérie, la décolonisation, les vagues d’immigration... ». « L’objectif, c’est d’en faire un manuel de référence dans les collèges », s’enthousiasme-t-elle.
Le Parisien - 27/01/11
Commentaires
Faisons simple : il suffit de créer un manuel d’histoire africaine. Et comme cette dernière devra être expurgée de l’époque de la colonisation (HORREUR !), ce manuel sera très facile à enseigner car chacun pourra raconter la légende qui lui plaira, en tapant sur un tam-tam ou une derbouka !
Merci pour cet article .
C'est décidé : je mets mes affaires en ordre et je me sauve le plus vite possible de la "France de Keller " .
Je ne mourrai pas en France occupée.
Il serait bon, avant tout, d'étudier l'histoire de nôtre pays et de nôtre province.
Mais curieusement, cette alsacienne ne demande pas un livre d'histoire franco-alsacien !
C'est la pilule qui lui a bouffé le cerveau ou quoi, à cette soixante huitarde ?
Et chaque semaine çà se paye une nouvelle teinture chez le coiffeur pour tenter de bien présenter parmi les "people" et c'est prêt à vendre sa patrie et son héritage pour le fric de Judas - quelle honte !
comme quoi elle peut-étre sénatrice et proposer n,importe quoi du moment que cela reste dans la repentance et dans le politiquement correct!!
normal, elle doit sa gamelle au systéme!!
salutations.
Un manuel de référence... contre l'oeuvre colonisatrice immense de la France en Afrique et au Maghreb! Ports, villes, routes, hôpitaux, écoles, chemins de fer, télécommunicartions, là où il n'y avait que le bled et la brousse!
La France peut en effet se repentir de son "erreur"! Tant de sueur, tant d'efforts pour se faire cracher dessus!
" et c'est prêt à vendre sa patrie "
Je me demande quelle est sa patrie.
@ Cat: sa patrie, c'est l'anti-France, c'est l'Hexagone gris...