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"Trop d'argent va aux banlieues"

Elue dimanche présidente du Front national, avec une confortable majorité, Marine Le Pen a entamé dès lundi dans les médias sa pré-campagne en vue de l'élection présidentielle de 2012. 

Interrogée sur RMC Info-BFM TV à propos des difficultés à trouver un emploi lorsqu'on s'appelle «Karim ou Mohamed», elle a répondu en des termes qui risquent de lancer une nouvelle polémique.

 «Ca, c'est vous qui le dites, a-t-elle affirmé, parce que moi j'ai vu des études qui disent qu'en l'occurrence, les handicapés ont beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi que les Français qui ont un nom de consonance étrangère».

 «Dans les campagnes, voyez-vous, c'est plus difficile de vivre et la pauvreté y est plus grande que dans un certain nombre de quartiers», a poursuivi la nouvelle présidente du FN. «Je ne dis pas qu'il faut abandonner les banlieues, mais je dis qu'elles font l'objet de versements de milliards d'euros sans aucun résultat depuis des années et des années», a ajouté la fille de Jean-Marie Le Pen, insistant sur «l'éducation» et le «retour à l'ordre».

L'euro à l'origine de «l'appauvrissement de notre pays»

«Souvent, les employeurs craignent de voir arriver en réalité dans leur entreprise des gens qui ne respecteraient pas les règles. Il faut voir la réalité pour pouvoir trouver des solutions», a-t-elle aussi affirmé.

Tout en accusant l'euro d'être à l'origine de «l'appauvrissement de notre pays», Marine Le Pen a trouvé «absurde de continuer à faire entrer des centaines de milliers d'étrangers dans notre pays alors que nous avons cinq millions de chômeurs». «Moi, je crois qu'à partir du moment où un étranger est venu dans notre pays et qu'il est en chômage de longue durée, je pense qu'il doit pouvoir retourner chez lui», a-t-elle ajouté.

«Les étrangers qui veulent venir en France doivent assumer leurs propres besoins» et «doivent subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille», car la «communauté nationale ne peut pas le faire», a-t-elle estimé, avant de rappeler l'un des concepts fondamentaux du FN, la «préférence nationale».

«Nous devons réserver notre aide sociale, notre politique sociale à nos compatriotes, ainsi d'ailleurs que la priorité d'accès à l'emploi et au logement», a affirmé Marine Le Pen.

Le Parisien - 28/01/11

Commentaires

  • propos que trop véridiques!! rien à ajouter!!
    salutations.

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