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Hymne national hongrois

Le texte,Isten áldd meg, écrit par Ferenc Kölcsey (1790-1838) fut publié pour la première fois en 1828. Il fut mis en musique par Ferenc Erkel (1810-1893). Il est officiellement l'Hymne national Hongrois depuis 1903.
Cet hymne est composé de huit strophes mais on n'en chante généralement que la première lors des cérémonies officielles.


Bénis le Hongrois,
ô Seigneur,
Fais qu'il soit heureux et prospère,
Tends vers lui ton bras protecteur
Quand il affronte l'adversaire !
Donne à qui fut longtemps broyé
Des jours paisibles et sans peines ;
Ce peuple a largement payé
Pour les temps passés ou qui viennent.

Commentaires

  • Très bel hymne aux accents verdiens, mâtinés de Fauré (qui lui est postérieur !) !

  • Oui, il est très beau, et j'ai réussi à trouver la traduction de la première strophe! Vive la nouvelle Hongrie! Et Viktor Orban!

    Mais de quoi se mêle Ban-Ki-Moon? La Hongrie est un état souverain!

  • A magyar nép zivataros századaiból
    Isten, áldd meg a magyart
    Jó kedvvel, bőséggel,
    Nyújts feléje védő kart,
    Ha küzd ellenséggel;
    Bal sors akit régen tép,
    Hozz rá víg esztendőt,
    Megbűnhődte már e nép
    A múltat s jövendőt !


    Őseinket felhozád
    Kárpát szent bércére,
    Általad nyert szép hazát
    Bendegúznak vére.
    S merre zúgnak habjai
    Tiszának, Dunának,
    Árpád hős magzatjai
    Felvirágozának.


    Értünk Kunság mezein
    Ért kalászt lengettél,
    Tokaj szőlővesszein
    Nektárt csepegtettél.
    Zászlónk gyakran plántálád
    Vad török sáncára,
    S nyögte Mátyás bús hadát
    Bécsnek büszke vára.


    Hajh, de bűneink miatt
    Gyúlt harag kebledben,
    S elsújtád villámidat
    Dörgő fellegedben,
    Most rabló mongol nyilát
    Zúgattad felettünk,
    Majd töröktől rabigát
    Vállainkra vettünk.


    Hányszor zengett ajkain
    Ozmán vad népének
    Vert hadunk csonthalmain
    Győzedelmi ének!
    Hányszor támadt tenfiad
    Szép hazám, kebledre,
    S lettél magzatod miatt
    Magzatod hamvvedre !


    Bújt az üldözött, s felé
    Kard nyúlt barlangjában,
    Szerte nézett s nem lelé
    Honját e hazában,
    Bércre hág és völgybe száll,
    Bú s kétség mellette,
    Vérözön lábainál,
    S lángtenger fölette.


    Vár állott, most kőhalom,
    Kedv s öröm röpkedtek,
    Halálhörgés, siralom
    Zajlik már helyettek.
    S ah, szabadság nem virul
    A holtnak véréből,
    Kínzó rabság könnye hull
    Árvák hő szeméből !


    Szánd meg Isten a magyart
    Kit vészek hányának,
    Nyújts feléje védő kart
    Tengerén kínjának.
    Bal sors akit régen tép,
    Hozz rá víg esztendőt,
    Megbűnhődte már e nép
    A múltat s jövendőt !



    Vous voilà bien avancé-e-s, n'est-il pas vrai ? Allez, je vous livre la version française :


    Bénis le Hongrois, Ô Seigneur,
    Fais qu'il soit heureux et prospère,
    Tends vers lui ton bras protecteur
    Quand il affronte l'adversaire!
    Donne à qui fut longtemps broyé,
    Des jours paisibles et sans peine;
    Ce peuple a largement payé
    Pour les temps passés ou à venir.


    Aux Carpates, sur ton conseil,
    Nos aïeux osèrent s'étendre.
    Quelle belle place au soleil
    Tu aidas nos pères à prendre !
    Aussi loin de la Tisza
    Et du Danube le flot danse,
    Aux fils héroïques d'Arpad,
    Tu as prodigué l'abondance...


    Tu fis onduler, à l'instar
    Des mers, les épis dans nos plaines,
    Et tu permis que du nectar
    De Tokay, nos coupes soient pleines.
    Grâce à toi, nos drapeaux ont pu
    Flotter chez le Turc en déroute,
    Les murs de Vienne être rompus
    Par Matyas et ses noires troupes.


    Hélas ! nos fautes, trop souvent,
    Ont fait éclater ta colère,
    Et de tes nuages ardents
    Tu as fait jaillir le tonnerre.
    Alors ce furent les Mongols,
    Leurs dards sifflants et leurs pillages,
    Puis le Turc qui sur notre col
    Posa le joug de l'esclavage.


    Que de fois, sur l'amas sanglant
    Des cadavres de nos armées,
    Par les cris orgueilleux d'Osman
    La victoire fut proclamée!
    Que de fois, Ô patrie, enfin,
    Tes propres enfants t'attaquèrent!
    Et par leurs crimes, tu devins
    L'urne funèbre de leurs frères.


    Fuir ! Mais d'asile il n'est point
    Contre le fer et sa furie.
    Dans son propre pays, en vain
    Le fuyard cherchait sa patrie.
    Il allait par monts et par vaux,
    Pour compagnon, douleur et doute,
    Pour horizon du sang à flots,
    Et des flammes pour clef de voûte.


    Là, ces ruines furent un fort,
    Autrefois y régnait la joie.
    A sa place, un râle de mort
    Et des plaintes de cœur qu'on broie.
    La liberté ne fleurit point,
    Hélas dans le sang des victimes!
    Les yeux de l'orphelin sont pleins
    Des pleurs de ceux que l'on opprime.


    Prends pitié du Hongrois, Seigneur !
    Si souvent il fut dans les transes !
    Tends vers lui un bras protecteur
    Dans l'océan de ses souffrances !
    Donne à qui fut longtemps broyé
    Des jours paisibles et sans peines.
    Ce peuple a largement payé
    Pour les temps passés ou qui viennent.

  • C'est très beau et aussi très émouvant. Merci!
    Je vais chercher la musique de votre hymne national en vidéo.

  • Oui, un très beau texte, pour un peuple resté patriotique et attaché à son identité.
    Il me revient cette citation du grand éveilleur de peuple hongrois, cité par Jean Mabire, Sandor Petöfi :
    "Quand le peuple règnera en poésie, il sera prêt à régner en politique aussi"
    A méditer à notre époque matérialiste et incapable de rêver !

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