Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
La tribune de l’économiste, professeur émérite à l’ESSEC, Florin Aftalion, parue ce jour dans Le Figaro et intitulée « La fin de l’euro est non seulement possible mais inévitable », ainsi que le récent document de travail de l’économiste Jacques Sapir « S’il faut sortir de l’euro », mis en ligne le 6 avril dernier, enrichissent utilement la réflexion sur une sortie organisée de l’euro.
L’étude de Jacques Sapir présente un plan détaillé, précis et rigoureux de ce que serait une sortie intelligente de la monnaie unique, au profit de la liberté monétaire.
Le Front National se réjouit de ces deux publications récentes, qui témoignent de l’intérêt croissant des économistes français pour la question de l’euro. A l’étranger, cette question n’est pas tabou comme en France, et c’est normal.
Le Front National est le seul mouvement politique important à traiter sérieusement de ce sujet de premier plan, que l’UMP, le PS, le Centre et les Verts négligent de façon parfaitement irresponsable. Il lui consacre une base d’études (sortir de l’euro : pourquoi, comment ?) et l’intègre de manière cohérente à son projet économique.
La réflexion sur l’euro est aujourd’hui plus nécessaire que jamais, à l’heure où les plans de « sauvetage » de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal sont en échec total. Les taux d’intérêt payés par ces pays ne cessent de battre des records, atteignant des niveaux dramatiques. La restructuration de la dette grecque est inévitable, et l’Espagne semble condamnée à court terme au même avenir sombre.
Pour mettre fin au sacrifice des peuples sur l’autel de l’euro, synonyme de casse sociale et d’explosion des dettes, il faut préparer le rétablissement de la souveraineté monétaire.
Le Front National salue les économistes qui s’y emploient.
Document de travail de Jacques Sapir
NPI - 29 avril 2011
Commentaires
Les thèses de FN avancent à grands pas ! Merci, Marine.
Marine travaille beaucoup pour la France. Il faut qu'elle accède au pouvoir, qu'elle s'en approche du moins le plus près possible, et nous devons l'aider pour cela.
Sinon, nous aurons Sarkozy, ou Hollande, ou DSK s'il consent à se présenter!
Le danger est évident! Il crève les yeux!