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Victoire historique pour les nationalistes écossais

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Alex Salmond

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Majoritaires au Parlement d'Édimbourg, ils promettent un référendum sur l'indépendance. 

Le parti indépendantiste écossais a provoqué une énorme surprise en remportant vendredi la majorité absolue des élus au Parlement d'Édimbourg. Fort de ce succès, obtenu aux dépens des trois grandes formations politiques traditionnelles, conservateurs, travaillistes et libéraux-démocrates, le leader du Scottish National Party (SNP) Alex Salmond a promis un référendum sur l'indépendance de l'Écosse d'ici à cinq ans. L'idée que tout le nord du pays puisse envisager de quitter le Royaume-Uni a provoqué des réactions inquiètes à Londres, et a totalement éclipsé les résultats du référendum national sur la réforme du scrutin .

Lors des dernières élections en 2007, les indépendantistes avaient obtenu un député de plus que le Labour, ce qui leur avait suffi pour former un gouvernement minoritaire, sans arriver à monter une coalition. Alex Salmond a dû faire de nombreux compromis avec les autres partis pour faire passer des lois sur les sujets qui sont dévolus au Parlement d'Édimbourg, éducation, santé, agriculture et justice, mais il a en même temps prouvé que son parti était sérieux et capable de gérer les affaires du pays. Il savait en revanche qu'il n'arriverait jamais à faire passer sa principale promesse électorale : demander aux Écossais s'ils veulent se séparer de la Couronne britannique.

La majorité surprise de 69 députés sur un total de 129 qu'il a remportée vendredi change la donne, même si l'issue finale d'un référendum reste très incertaine. «La majorité obtenue par le SNP ne veut pour autant pas dire que les Écossais veulent l'indépendance, a prévenu Tony Travers, professeur de sciences politiques à la London School of Economics. Tous les sondages récents montrent que seulement un quart des Écossais veulent la sortie du Royaume-Uni, les trois quarts restants sont contre ou encore indécis. Le parti d'Alex Salmond, qui est l'un des politiciens les plus (...) Lire la suite sur Figaro.fr

06/05/11

 

 

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