Henry-Antoine Mayembo - (Cliquez sur la photo)
Au lendemain de l’agression à coups de couteau d’un policier, grièvement blessé dimanche soir boulevard Barbès, à Paris (XVIIIe), Henry-Antoine Mayembo, lui aussi victime de cette violente altercation, témoigne.
Ce chercheur en physique de 29 ans assure devoir la vie à ce policier en civil qui s’était lancé à la poursuite du voleur de son téléphone portable dans le métro, quelques minutes plus tôt. Tous deux ont été pris à partie par des dizaines d’agresseurs.
Dans quelles circonstances votre portable vous a-t-il été dérobé ?
HENRY-ANTOINE MAYEMBO. Un peu avant 23 heures, dimanche, j’étais sur le quai du métro à Barbès, occupé à envoyer un SMS à ma copine pour lui dire que j’arrivais. Au moment d’entrer dans la rame, un gars m’a suivi, rabattant la capuche de son sweat noir sur sa tête, et m’a arraché le téléphone. Mais il lui a glissé des mains et est tombé sur le quai juste avant que les portes se referment. J’ai dû forcer l’ouverture, en me coinçant la main, pour sortir et me lancer à sa poursuite.
Comment le policier est-il intervenu ?
Un homme dont j’ignorais encore qu’il était policier s’est précipité derrière le voleur. Nous avons gravi les escaliers de la station à sa suite, à toute vitesse, et sur le boulevard Barbès, se sentant rattrapé, le voleur a jeté, de rage, le téléphone par terre. Je l’ai récupéré et m’apprêtais à abandonner lorsque j’ai vu le policier continuer de courir après lui. Il tentait de m’aider, je ne pouvais donc que l’accompagner. Je ne savais pas encore qu’il allait risquer sa vie pour moi et ce téléphone à 40 €…
De quelle façon s’est déroulée l’agression ?
Elle a été d’une violence inouïe. Je ne l’oublierai jamais. Le policier est parvenu à arrêter le voleur du portable, mais il se débattait. Soudain, des dizaines de vendeurs de cigarettes à la sauvette se sont précipités sur nous. Nous injuriant, nous menaçant, nous frappant, exigeant la libération du voleur. Quand le policier a décliné sa qualité, ils se sont déchaînés plus encore en hurlant que c’était leur territoire et que nous n’avions rien à faire ici. Le policier m’a demandé d’ouvrir la porte de l’immeuble d’à-côté pour s’y réfugier, mais il y avait un Digicode. Alors, il a réussi à téléphoner pour obtenir des renforts tout en maintenant le voleur.
Vous avez alors été blessés tous les deux à coups de couteau…
Oui, plusieurs couteaux ont été sortis. Le policier a été frappé une première fois au ventre par le voleur, vraisemblablement. Puis j’ai reçu un coup à la poitrine, que j’ai esquivé. Ensuite, en me protégeant le visage, j’ai été touché au bras. Mais c’est le policier qui a été le plus grièvement blessé : alors qu’il me couvrait de son corps pour me protéger, quelqu’un dans la foule l’a lardé de coups. Je lui dois la vie.
Comment êtes-vous parvenus à échapper à vos agresseurs ?
Ils ont commencé à se disperser après que le voleur a réussi à se libérer de l’étreinte du policier. Nous nous sommes alors traînés jusqu’au Quick tout proche. En prenant le policier par la taille pour l’aider à marcher, j’ai senti que ses vêtements étaient complètement imbibés de sang. Moi-même, j’étais au bord du malaise. C’était horrible. Nous nous sommes écroulés devant la porte du restaurant. Il a eu le temps de me demander mon prénom. Ensuite, le vigile nous a fait entrer et les secours sont arrivés. Je serai éternellement reconnaissant à cet homme.
Dans quelles circonstances votre portable vous a-t-il été dérobé ?
HENRY-ANTOINE MAYEMBO. Un peu avant 23 heures, dimanche, j’étais sur le quai du métro à Barbès, occupé à envoyer un SMS à ma copine pour lui dire que j’arrivais. Au moment d’entrer dans la rame, un gars m’a suivi, rabattant la capuche de son sweat noir sur sa tête, et m’a arraché le téléphone. Mais il lui a glissé des mains et est tombé sur le quai juste avant que les portes se referment. J’ai dû forcer l’ouverture, en me coinçant la main, pour sortir et me lancer à sa poursuite.
Comment le policier est-il intervenu ?
Un homme dont j’ignorais encore qu’il était policier s’est précipité derrière le voleur. Nous avons gravi les escaliers de la station à sa suite, à toute vitesse, et sur le boulevard Barbès, se sentant rattrapé, le voleur a jeté, de rage, le téléphone par terre. Je l’ai récupéré et m’apprêtais à abandonner lorsque j’ai vu le policier continuer de courir après lui. Il tentait de m’aider, je ne pouvais donc que l’accompagner. Je ne savais pas encore qu’il allait risquer sa vie pour moi et ce téléphone à 40 €…
De quelle façon s’est déroulée l’agression ?
Elle a été d’une violence inouïe. Je ne l’oublierai jamais. Le policier est parvenu à arrêter le voleur du portable, mais il se débattait. Soudain, des dizaines de vendeurs de cigarettes à la sauvette se sont précipités sur nous. Nous injuriant, nous menaçant, nous frappant, exigeant la libération du voleur. Quand le policier a décliné sa qualité, ils se sont déchaînés plus encore en hurlant que c’était leur territoire et que nous n’avions rien à faire ici. Le policier m’a demandé d’ouvrir la porte de l’immeuble d’à-côté pour s’y réfugier, mais il y avait un Digicode. Alors, il a réussi à téléphoner pour obtenir des renforts tout en maintenant le voleur.
Vous avez alors été blessés tous les deux à coups de couteau…
Oui, plusieurs couteaux ont été sortis. Le policier a été frappé une première fois au ventre par le voleur, vraisemblablement. Puis j’ai reçu un coup à la poitrine, que j’ai esquivé. Ensuite, en me protégeant le visage, j’ai été touché au bras. Mais c’est le policier qui a été le plus grièvement blessé : alors qu’il me couvrait de son corps pour me protéger, quelqu’un dans la foule l’a lardé de coups. Je lui dois la vie.
Comment êtes-vous parvenus à échapper à vos agresseurs ?
Ils ont commencé à se disperser après que le voleur a réussi à se libérer de l’étreinte du policier. Nous nous sommes alors traînés jusqu’au Quick tout proche. En prenant le policier par la taille pour l’aider à marcher, j’ai senti que ses vêtements étaient complètement imbibés de sang. Moi-même, j’étais au bord du malaise. C’était horrible. Nous nous sommes écroulés devant la porte du restaurant. Il a eu le temps de me demander mon prénom. Ensuite, le vigile nous a fait entrer et les secours sont arrivés. Je serai éternellement reconnaissant à cet homme.
Source Le Parisien - 10/05/11
Commentaires
Henri-Antoine et le policier peuvent s’estimer heureux d’avoir survécu à cette agression. Ils s’en sont bien tirés. Nous les en félicitons et nous aussi sommes heureux pour eux !
C'est le 10 mai. Merci Mitterand. Voilà la France que vous nous avez faîte. Et merci Giscard Chirac et Sarko. Allez en enfer.
Admirons le courage de la Merde qui s'encapuchonne pour ne pas être reconnue.
Encore une preuve de la complicité de l'état-voyou de la république bananière française, depuis le temps que se produisent ces Merderies, il serait temps que des hommes s'organisent secrètement un peu partout et utilisent des moyens radicaux définitifs légitimes, ô combien, pour stopper la Honte comme Jamais la France n'en a connu.
Les barbares doivent être traités comme tels et notre Patrie lavée rapidement de toutes ces souillures à formes humaines.
@ turigol: je pense que le Mal vient essentiellement d'en-haut.
@ Babotchka: ils ont fait de notre pays un enfer! Qu'ils aillent brûler dans la géhenne!
Henry-Antoine et le policier ont fait preuve d'un grand courage. Mais la "meute" aurait pu les tuer, ils ont failli mourir.
Qu'ils aient une bonne convalescence tous les deux!
Saluons l'héroïsme de ce jeune policier!