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La violence du gang de la cité Curial: l'horreur à son comble

Mathieu, Maël, Bernard, Denis, Marc, Florent… tous ont croisé entre septembre 2008 et janvier 2009, le chemin des trois hommes qui comparaissent depuis hier devant la cour d’assises de Paris.

Pendant des mois, Macire Sy, 24 ans, Salah Khorchid, 22 ans et Seydou Tandjigora, 23 ans, ont semé la terreur dans le nord-est parisien. Pour un code de carte bancaire, un iPod, un téléviseur, le gang n’hésite pas à faire montre d’une violence inouïe.

   Menaces de viol, simulation d’exécution, coups, brûlures de cigarettes, humiliations, agressions sexuelles. Huit victimes au total. Huit hommes, âgés de 22 ans à 67 ans, qui, aujourd’hui encore, portent les stigmates infligés par le gang. Lorsque, le 10 février 2009, les policiers du deuxième district de police judiciaire (DPJ) mettent enfin la main sur le trio et déroulent la longue liste des victimes et des sévices subis, l’horreur est à son comble.

 Tout comme hier, devant la cour d’assises, où les trois accusés, prostrés dans le box, ont écouté, face à leurs victimes, l’interminable déroulé de l’acte d’accusation qui les renvoie devant la justice pour « extorsion en bande organisée et séquestration ». Si les parties civiles obtiennent la requalification en actes de torture et de barbarie, le gang encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

L’ancien livreur de pizzas, le commis de cuisine et le serrurier, tous enfants de la cité Curial, dans le XIXe arrondissement, baissent la tête, absorbés par la lecture douloureuse des faits.

Le 29 septembre 2008, Maël, 25 ans, sort du cinéma MK2, quai de la Loire (XIXe). Il vient de voir « Batman » avec quelques amis, lorsque son destin bascule : deux hommes, coiffés de capuche, le bas du visage camouflé sous une écharpe, brandissent un cutter et l’entraînent au pied d’un immeuble où les attend un complice, puis dans une cave, où l’attend l’indicible : frappé à coups de crosse de revolver, mis à genoux, pantalon baissé, humilié et menacé de viol, le jeune homme est sommé de ne jamais regarder ses agresseurs.

Il doit donner sa carte bancaire et le code confidentiel, car le message du gang est clair : « On va creuser ta tombe. » Le trio a ce qu’il veut, mais tord néanmoins les doigts de sa victime, sur laquelle on applique le bout brûlant d’une cigarette. Quelques minutes plus tard, alors que Maël est surveillé par l’un de ses agresseurs, un deuxième jeune homme est attiré dans le piège. Une deuxième victime dans la même soirée.

Repérés, épiés, suivis par le gang, les hommes seuls sont attaqués avec une violence redoublée dans le XIXe arrondissement, en pleine rue, mais aussi chez eux.

Le 5 décembre 2009, Marc est surpris chez lui par le gang, en pleine nuit, rue du Faubourg-du-Temple. Il est frappé, ligoté et dépouillé de sa carte bancaire, comme Florent, un jeune homme de 22 ans, attaqué dans son appartement du boulevard (XIe)… alors que ses parents se trouvent à l’étage du dessous. « On l’a choisi parce que son logement était visible de la rue », reconnaîtra le trio.

La personnalité de Sy, Khorchid et Tandjigora sera évoquée vendredi. Le verdict est attendu mardi prochain.

Source Le Parisien - 15/06/11

 

Commentaires

  • Vite, tirons la chasse une fois pour toute, que cette merde soit évacuée drastiquement.
    Français, si vous avez de quoi, sortez armés, personne ne sera là pour vous protéger, on attendra que vous vous fassiez esquintés pour faire semblant de vous aider.
    Les marchands de racaille-merde sont nombreux chez nous, ceux qui soutiennent cette saloperie devront être comptabilisés pour le grand jour du nettoyage général.

  • Comme dirait Pécresse : ce ne sont que de dynamiques boursiers !

  • le probléme est que l,auto-défense n, est pas admise dans la république des drh!!
    donc les petites frappes s,en donne à coeur joie!!
    salutations.

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