Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
La multiplication des plans de « sauvetage » de la zone euro est en train de précipiter la France dans la spirale infernale de la dette, en témoigne le nouvel alourdissement du déficit de l’Etat en mai. Par idéologie, Nicolas Sarkozy, le président de la dette (+ 400 milliards depuis le début du quinquennat !), continue de plomber les finances nationales.
Depuis 2010, notre pays a déjà versé près de 9 milliards d’euros à la Grèce. Les deux derniers versements à ce pays, effectués en janvier et en mars 2011, expliquent en large partie l’augmentation du déficit de l’Etat, porté à 68,4 milliards d’euros fin mai, soit davantage qu’en 2010, année déjà catastrophique.
Il est grand temps que Nicolas Sarkozy s’interroge sur la politique de sauvetage « à tout prix » de l’euro qu’il impose aux Français avec la complicité du PS, sans vote ni débat.
Les plans de sauvetage qui se succèdent depuis des mois, à destination de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne demain, ne servent à rien. Ils sont sans fin, et ne font qu’aggraver la situation économique et sociale de ces pays en les plongeant dans la récession, la dette et le chaos social. Nous avons suffisamment de difficultés en France, de misère et de chômage, pour exiger que l’argent des Français aille aux Français, plutôt qu’à des banques et à des créanciers internationaux.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, juge parfaitement irresponsable la politique du gouvernement Sarkozy, soutenue par le PS, qui enferme la France dans le cercueil de l’hyper-endettement. Nos enfants et nos petits-enfants n’ont pas à payer les choix absurdes de nos dirigeants !
La crise de la zone euro doit être traitée d’une toute autre façon, juste et efficace : cessons de déverser pour rien des dizaines de milliards dans un trou sans fond, et prenons le problème à la racine : l’euro.
Soyons pragmatiques, acceptons la fin de l’expérience désastreuse de l’euro et rendons-nous à l’évidence : cette monnaie est vouée à disparaître. Nous ferions mieux d’anticiper cette disparition, et de préparer dans le bien de tous une transition en douceur, plutôt que de nous acharner à sauver la monnaie unique et de creuser nos dettes.
Commentaires
La "création" de cette monnaie de singe qu'est l'euro, fait partie de la dialectique mondialiste, ce n'est pas nouveau, les économistes compétents dénonçaient cette guignolerie dangereuse dès qu'il en fut question.
Très juste et très bonne analyse de Marine.
Mais, pas plus que les attaques de train, la dette n’inquiète pas nos dirigeants. Non, ce qui les inquiète ce sont les accidents de la route et les automobilistes doivent s’attendre à un nouveau tour de vis ! Heureusement, les élections ne sont plus très loin.