Le British Journal of Psychiatry, cité par le Daily Telegraph, affirme que les femmes qui subissent un avortement courent un risque près de deux fois plus élevé que la moyenne de souffrir de problèmes psychiatriques, et qu’un cas de maladie mentale sur dix résulte « directement » d’un avortement.
Cette étude publiée par un journal bien en cour porte la signature de l’universitaire américaine Priscilla Coleman et complète une étude réalisée il y a trois ans qui avait mis en doute l’affirmation des partisans de l’avortement selon laquelle l’avortement permettait de réduire plutôt d’aggraver les risques pour la santé des femmes.
Il ne s’agit pas d’un sondage mais de l’analyse des résultats de 22 enquêtes qui ont porté sur l’expérience effective de 877.000 femmes, parmi lesquelles 163.831 avaient subi un avortement.
Conclusion de l’analyse : « Les résultats indiquent de manière assez constante que l’avortement est lié à un risque modérément à fortement élevé de problèmes psychologiques liés à l’acte. »
Le risque de troubles liés à l’anxiété croît de 34 %, le risque de dépression augmente de 37 %, pour l’abus d’alcool le risque est plus que doublé (+ 110 %), et même davantage pour l’usage de cannabis (220 %), tandis que le risque de tentative de suicide augmente de 155 %.
Priscilla Coleman souligne au terme de son étude que les femmes devraient être averties de ces risques importants au moment où elles demandent un avortement.
Les résultats de cette étude tombent à pic au moment où les parlementaires britanniques sont saisis d’une demande de modification de la loi d’avortement imposant aux femmes de voir au préalable un conseiller indépendant : ce projet ne rencontre pas l’approbation de groupes pro-vie, j’y reviendrai.
Source : le blog de Jeanne Smits
Contre-info.com - 05/09/11
Commentaires
Cela n’a rien d’étonnant et est dans la logique des choses : « Tu ne tueras point », et encore moins ton enfant !
Beaucoup de mères qui ont avorté finissent par sombrer dans le désespoir, mais il ne faut pas leur jeter la pierre et, au contraire les aider. C’est la propagande en faveur de l’avortement qu’il faut combattre.
Il n'existe pas de femmes heureuses après un avortement.
C'est une idée fausse qu'il faut combattre.
Ignoble propagande pour le "petit" crime (légalisé par Veil sns oublier Chirac et Giscard) !
"Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni": souvenons-nous du Je vous salue, Marie.
Leur désespoir peut guérir dans un confessionnal, le seul péché impardonnable, c'est le péché contre le Saint-Esprit, le pire commis par Judas.
@ turigol, ce n'est la crainte de l'enfer qui les déprime, ni le désespoir du péché, mais le désespoir viscéral d'avoir tué leur bébé! Cet enfant n'existera plus jamais. Quand elles le comprennent, elles sombrent. Elles sont face au néant, et par leur faute ou leur lâcheté à dire non.
J'en ai connues qui tricotaient des chaussons pour un enfant "invisible", qui lui souhaitaient son anniversaire... des femmes jeunes, qui travaillaient... J'en ai entendu une autre pleurer, elle avait avorté (sur conseils de la famille) de son troisième enfant, trop lourde charge pour le foyer, elle savait que c'étit un garçon, et elle pleurait...