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La confrontation entre DSK et Tristane Banon aura lieu jeudi

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La confrontation entre Dominique Strauss-Kahn et l'écrivain , qui l'accuse d'avoir tenté de la violer en 2003, est programmée jeudi dans les locaux de la police judiciaire parisienne, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Le parquet de Paris avait décidé le 23 septembre, plus de dix jours après l'audition de DSK par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, de confronter l'ancien directeur du FMI et son accusatrice.  Les avocats de DSK avaient indiqué que leur client se tenait  «à disposition» des enquêteurs.

Lundi, les entourages des deux protagonistes n'avaient ni confirmé, ni infirmé cette date. Parti se reposer au Maroc avec son épouse, DSK devra rentrer en France. 

La jeune romancière de 32 ans, qui a porté plainte en juillet contre DSK pour une tentative de viol perpétrée selon elle dans un appartement parisien en février 2003, avait assuré jeudi sur RTL qu'elle voulait être confrontée pour qu'il lui «dise droit dans les yeux» que les faits qu'elle dénonce sont «imaginaires».

«Evidemment j'ai peur. Evidemment je ne vais pas dormir la veille», a-t-elle confié à la presse qui l'interrogeait samedi sur la perspective de cette confrontation lors d'un rassemblement de soutien organisé à proximité du palais de justice. Elle s'est déclarée toutefois «convaincue que la justice fera son travail».

Car Dominique Strauss-Kahn a qualifié les faits évoqués par Tristane Banon de «scène imaginaire» et répliqué à son accusatrice par une plainte en dénonciation calomnieuse, dont l'examen devra attendre l'issue des poursuites engagées par l'écrivain.

Dans sa confession télévisée sur TF1, DSK avait affirmé qu'«aucune violence» n'avait été portée sur Tristane Banon. «J'ai été entendu comme témoin. J'ai dit la vérité que dans cette rencontre, il n'y avait eu aucun acte d'agression, aucune violence, je n'en dirai pas plus», avait-il dit.

Lors de son audition le 12 septembre par la BRDP, DSK avait concédé avoir fait «des avances» à la jeune femme, selon une source proche de l'enquête.

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