Deux associations féministes protestent contre la différenciation imposée aux femmes sur les documents administratifs.
Les associations féministes ont le sens des priorités, elles l'ont prouvé depuis quelques années. S'il en fallait une nouvelle preuve, les Chiennes de garde et leurs cadettes d'Osez le féminisme lancent une grande campagne contre la case «Mademoiselle» sur les documents administratifs. Au nom de quoi, protestent-elles, une femme devrait-elle préciser si elle est mariée ou non, alors qu'un homme n'est jamais interrogé sur cette dimension de son état civil? Au nom de quoi devrait-on accepter un qualificatif, «Mademoiselle», qui signifie «pucelle»?
De fait, cette distinction n'a rien d'officiel, et dès 1972, René Pleven, ministre de la Justice, avait rappelé que la mention n'était absolument pas réglementaire. Yvette Roudy, ministre des Droits des femmes en 1983, avait même parlé de «discrimination». Mais la force de l'habitude, en la matière, est plus qu'ailleurs cause d'inertie.
Qu'à cela ne tienne, les deux associations féministes, célèbres, l'une pour son combat pour la féminisation des noms de fonction (mais non pour la masculinisation des «sentinelles» et autres «ordonnances») et l'autre pour sa récente campagne d'affichage intitulée «Osez le clito», ont décidé de mettre fin à cette injustice en incitant les femmes à systématiquement cocher la case «Madame».
80 % des emplois précaires, en France, sont occupés par des femmes ; celles-ci sont davantage touchées par la pauvreté; la pyramide des âges des assistantes maternelles laisse présager un manque dramatique de gardes d'enfants dans les cinq années à venir. Les combats sont pléthore. Mais leur hiérarchisation est sans doute révélatrice de la vitalité du féminisme contemporain.
Le Figaro - 27/09/11
NdB: Une telle sottise laisse sans voix!
Commentaires
cette polémique aura touché ,avec tant d autres , le FOND DE LA CONNERIE HUMAINE .....! GAUTHIER MICHEL 13
ce qui devrait étre banni est le féminisme agressif de ces hystériques!!
salutations.
Elles ont raison. Non seulement il faut faire cesser cette discrimination, mais renverser l’ordre des choses. Ainsi, on appellerait :
-‘ monsieur’, une femme,
- ‘madame’, un homme,
- on réserverait ‘mademoiselle’ à certains privilégiés, par exemple à Jack Lang, Delanoë, ou encore Frédéric Mitterrand, etc.
Très drôle, cher abad!
Mademoiselle ne signifie nullement "pucelle"!
A noter qu'au théâtre, on appelle toutes les femmes "Mademoiselle, qu'elles soient mariées ou non: c'est l'usage!
curieux, ce truc existe depuis belle lurette dans les pays anglo-saxons : Mis (prononcer mize) au lieu de MRS er de MISS...
abad, excellent, ah, ah, ah !
Que va devenir la duchesse de Monpensier, la Grande Mademoiselle ?
Je crois que du temps de la Royauté, ‘Mademoiselle’ était le titre de la nièce du Roi.
"Mademoiselle", comme c'est joli, élégant, français!
Mademoiselle Chanel: elle n'aurait pas voulu qu'on l'appelle "Madame".
Je ne sais pas, pour la nièce du Roi, vous avez sans aucun doute raison.
Pour ces féministes de gauche et FM, le mieux est "camarade" unisexe et "soeur" en loge...
C'est "Première Dame de France" qui est discriminant pour les autres citoyennes!