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L'annonce du référendum grec n'est pas une surprise !

La classe politique s'étonne de la déclaration du Premier ministre grec. Mais, en juin dernier, Georges Papandréou s'était déjà engagé à consulter les Grecs en septembre. 

Le projet de référendum grec a été accueilli par des grincements de dents à la veille du G20 qui débute ce jeudi à Cannes. Une surprise? Ce mercredi, Angela Merkel explique qu'elle "prend acte" de la décision du Premier ministre Georges Papandréou. La chancelière allemande souligne toutefois qu'elle "aurait préféré, au nom de la coopération européenne, être informée à l'avance". Devant les principaux ministres concernés réunis mardi à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait assuré: "Cette annonce a surpris toute l'Europe". Et le premier ministre français François Fillon explique de son côté qu'il regrette une annonce "prise de façon unilatérale".  

Pourtant, la décision du Premier ministre grec Georges Papandréou d'organiser un référendum ne date pas d'hier. En juin, LEXPRESS.fr rapportait qu'il "s'engageait à procéder à un référendum" pour faire avancer "les grandes réformes" dans le pays après le vote du plan d'austérité pluri-annuel, prévu pour fin juin. Certes, à ce moment-là, le plan de sauvetage de la Grèce n'était pas encore prévu sous sa forme actuelle. A l'époque, il estimait la date d'organisation de la consultation à septembre.  

Le porte-parole officiel grec, Ilias Mossialos, rappelle d'ailleurs ce mercredi que Georges Papandréou avait "informé ses partenaires [européens] de ses intentions". Nuance importante: le Premier ministre grec n'avait à l'époque pas précisé "la date, confidentielle, de l'annonce".

L'EXPRESS - 02/11/11

Commentaires

  • On le sait depuis belle lurette : ce sont tous des menteurs et ils sont TOUS POURRIS.

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