Communiqué de Michel Thooris, conseiller politique sur la Sécurité de Marine Le Pen
La visite de Claude Guéant hier aux Tarterêts marque l’échec complet de la politique sécuritaire menée depuis 2002 par Nicolas Sarkozy.
Plus aucun bus ne circule depuis lundi au milieu des grandes tours de la cité sensible des Tarterêts dans l’Essonne après le caillassage de trois véhicules de transport public en quelques jours.
Chaque semaine, des voitures sont incendiées et les affrontements entre bandes rivales ont repris de plus belle, explique José Kinkela, représentant d’une association d’habitants du quartier. « Des familles se font agresser chez elles, dans leur appartement. Ça devient inquiétant. La mairie est absente, les politiques sont absents. Il n’y a plus rien », dénonce-t-il au micro d’Europe 1.
Dans la rue, les jeunes passent le temps par petits groupes. Beaucoup d’entre eux survivent grâce aux trafics, reconnaît un éducateur au journaliste d’Europe 1 venu l’interroger.
« On voit de plus en plus la police débarquer avec des gros moyens. Et ça tire de tous les côtés. Ces jeunes essaient de montrer qu’ils n’ont plus peur. C’est devenu un jeu. C’est comme si nous étions en temps de guerre », s’inquiète Bony, un habitant de la cité interrogé au micro d’Europe 1.
La situation actuelle aux Tarterêts témoigne de l’échec complet de la politique sécuritaire menée depuis 2002 dans notre pays.
Des solutions existent pourtant. Grâce au recueil du renseignement, il faut identifier les meneurs des émeutes urbaines ainsi que les caïds du trafic de stupéfiants pour pouvoir les interpeller et les présenter à la justice.
Les peines principales et complémentaires prononcées à l’encontre de ces individus par les tribunaux doivent être exemplaires. En plus de la peine d’emprisonnement exécutée en maison d’arrêt sans possibilité de remise de peine, une interdiction à vie de se rendre sur le département où le coupable a commis les faits pour lesquels il a été condamné doit être prononcée.
Si le coupable est de nationalité étrangère, son titre de séjour doit lui être retiré et celui-ci doit faire l’objet d’une expulsion définitive du territoire français immédiate à l’issue de l’exécution de sa peine.
Tout individu en état de récidive légale doit se voir refuser l’accès aux prestations sociales.
Il faut interdire les aménagements de peines. Une peine ferme prononcée doit être immédiatement exécutée dans son intégralité par le coupable.
La suppression de la double peine, l’absence d’investissements suffisants pour augmenter les capacité d’accueil en prison, la non exécution des peines prononcées, l’aménagement des peines d’emprisonnement fermes en mesurettes comme le bracelet électronique, le manque de moyens octroyé à la justice et, surtout, l’absence de courage politique pour combattre efficacement la criminalité, constituent les principales causes de l’échec de la lutte contre l’insécurité.
Commentaires
Et en Essonne, combien-y-a-t il de quartiers dans le même état ? Ils se comptent par dizaines !
les petites frappes et autres criminels ne risquent pas d,avoir peur de l,autorité , vu que le pouvoir politique les laisse faire , donc pour eux l,impunité est de mise!!
Guéant peut venir tous les jours , cela ne sert à rien, si des mesures radicales ne sont pas mises en place!!
salutations.