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Florence: un forcené tire en pleine rue sur des vendeurs ambulants sénégalais

C'est une véritable "chasse aux Noirs" qui s'est déroulée en fin de matinée à Florence. Il était environ midi lorsqu'un Italien d'une cinquantaine d'années, Gianluca Casseri, a ouvert le feu sur un groupe de vendeurs ambulants sénégalais sur le marché de la place Dalmazia, à la périphérie nord de la capitale toscane. Armé d'un revolver 357 Magnum, Casseri a abattu deux vendeurs ambulants et grièvement blessé un troisième. "Il est arrivé tranquillement et, sans rien dire, il a tiré froidement trois coups de feu, ont indiqué des témoins. Puis il a récupéré les douilles de ses balles. Une exécution." Un marchand de journaux a tenté de l'immobiliser. "Si tu bouges, je t'abats toi aussi", lui a dit le tueur, avant de remonter dans sa voiture.

C'était pour réapparaître quelques minutes plus tard au marché San Lorenzo, en plein centre de Florence. De nouveau, il a ouvert le feu contre des immigrés sénégalais, faisant deux blessés. Pris en chasse par la police, Casseri s'est réfugié dans un parking souterrain. Après un échange de coups de feu avec les policiers, le tueur a retourné son arme contre lui et s'est suicidé.

 

Gianluca Casseri n'était pas inconnu des services de police. Il était un militant de l'organisation d'extrême droite Casa Pound de Pistoia.

Revendiquant sa fidélité au fascisme, le mouvement Casa Pound s'inspire du poète américain Ezra Pound. Il est né en 1982 à Rome et occupe, depuis sa formation, un immeuble dans le quartier de l'Esquilino, dans lequel vit une communauté de 23 familles. Ce squat d'extrême droite dispose d'une librairie, d'une troupe de théâtre, d'un groupe de musique, d'une télévision sur le Web et d'une revue mensuelle. Révisionniste, aussi critique envers le marxisme que le capitalisme, il lui est arrivé de contribuer à certaines initiatives sociales, comme l'aide aux victimes du tremblement de terre de L'Aquila. Casa Pound bénéficie d'une relative complaisance de la part de la classe politique italienne, qui a participé à certains de ses débats.

Le Figaro - 13/12/11

Commentaires

  • pour cet acte isolé , la bien-pensance va surement entrer en transes avec des cris d,orfraies !!
    mais cela devient un rituel en europe de tirer sur les foules désarmées !!
    salutations.

  • Une sorte de maquisard, en somme.

  • Tueur fou ou tueur raisonné ?
    D' accord , il aurait mieux de liquider des politichiens du PD / PS , cela eût été plus utile de frapper à la tête de l' Etat .

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