Pour son premier meeting de l'année 2012, Marine Le Pen a choisi de s'adresser aux classes moyennes, victimes du «descenseur social». La formule, reprise ce dimanche dans son discours tenu à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), est empruntée au sociologue Alain Mergier et à Philippe Guibert, ancien directeur de cabinet de Ségolène Royal.
Les deux auteurs qui n'ont rien à voir avec le Front national avaient publié en 2006 un ouvrage intitulé «Le descenseur social, enquête sur les milieux populaires».
«Notre pays est en voie de sous-développement»
L'assistance était installée autour de tables pour ce discours, galette des rois oblige. Accueillie sous les vivas de la foule, alors que des incidents ont eu lieu en marge du meeting, la candidate a déclaré: «Notre pays est en voie de sous-développement, de tiers-mondisation» . «La classe moyenne souffre terriblement, elle se contracte (...) c'est le marqueur des pays du Tiers Monde», a-t-elle martelé, agitant le spectre de la Grèce.
Détaillant les inquiétudes des Français face à la crise et au chômage - «on vit moins bien que ses parents à son âge», «combien de parents s'angoissent en pensant à l’avenir de leurs enfants ?» -, elle affirme que «l’ascenseur social est en train de mourir». «Le descenseur social qui touche des millions de Français (...) ruine l'état d'esprit de générations entières».
«Qu’on laisse un peu tranquille l’automobiliste !»
Au passage, elle égrène la série de hausses entrée en vigueur au 1er janvier comme chaque année, fustigeant le projet de TVA sociale de Nicolas Sarkozy. Avec une attention toute particulière aux automobilistes, «vaches à lait du système». «Qu’on laisse un peu tranquille l’automobiliste», a lancé Marine Le Pen, favorable «à la fin du permis à points et du tout-radar.» A ses yeux, l'Etat ne s'attaque pas aux «vraies causes» des morts sur les routes, «la drogue, l’état de nos routes», mais aussi «la délinquance».
«Le protectionnisme» comme solution au «descenseur social»
«Mon devoir est de présenter une solution» au «descenseur social qui marche à plein». Sa solution : «Le protectionnisme.» Dans son projet qu'elle qualifie de «patriote», elle entend «protéger les classes moyennes et populaires», les faire passer «de la colère à l’espérance». Citant l'Argentine et le Brésil en exemples, Marine Le Pen proclame : «Vous vendez en France, alors vous produisez en France !» Elle préconise notamment de «taxer à hauteur de 35% la production automobile qui ne réalise pas la moitié de sa production sur le sol français». Même punition pour «les entreprises françaises qui abusent de la délocalisation de prestations de service».
Marine Le Pen et «les joueurs de pipeau»
A trois mois et demi de la présidentielle, Marine Le Pen se dit «prête» à assumer les responsabiltés «de la fonction suprême» pour «mener la France plus haut, la mener à la place qu’elle mérite». Elle tacle au passage François Hollande et Nicolas Sarkozy, «des joueurs de pipeau». Toujours donnée en 3e position dans les sondages, la candidate du FN a d'ores et déjà fixé la date et le lieu de son grand meeting d'avant premier tour, le 17 avril au Zénith.
«Notre pays est en voie de sous-développement»
L'assistance était installée autour de tables pour ce discours, galette des rois oblige. Accueillie sous les vivas de la foule, alors que des incidents ont eu lieu en marge du meeting, la candidate a déclaré: «Notre pays est en voie de sous-développement, de tiers-mondisation» . «La classe moyenne souffre terriblement, elle se contracte (...) c'est le marqueur des pays du Tiers Monde», a-t-elle martelé, agitant le spectre de la Grèce.
Détaillant les inquiétudes des Français face à la crise et au chômage - «on vit moins bien que ses parents à son âge», «combien de parents s'angoissent en pensant à l’avenir de leurs enfants ?» -, elle affirme que «l’ascenseur social est en train de mourir». «Le descenseur social qui touche des millions de Français (...) ruine l'état d'esprit de générations entières».
«Qu’on laisse un peu tranquille l’automobiliste !»
Au passage, elle égrène la série de hausses entrée en vigueur au 1er janvier comme chaque année, fustigeant le projet de TVA sociale de Nicolas Sarkozy. Avec une attention toute particulière aux automobilistes, «vaches à lait du système». «Qu’on laisse un peu tranquille l’automobiliste», a lancé Marine Le Pen, favorable «à la fin du permis à points et du tout-radar.» A ses yeux, l'Etat ne s'attaque pas aux «vraies causes» des morts sur les routes, «la drogue, l’état de nos routes», mais aussi «la délinquance».
«Le protectionnisme» comme solution au «descenseur social»
«Mon devoir est de présenter une solution» au «descenseur social qui marche à plein». Sa solution : «Le protectionnisme.» Dans son projet qu'elle qualifie de «patriote», elle entend «protéger les classes moyennes et populaires», les faire passer «de la colère à l’espérance». Citant l'Argentine et le Brésil en exemples, Marine Le Pen proclame : «Vous vendez en France, alors vous produisez en France !» Elle préconise notamment de «taxer à hauteur de 35% la production automobile qui ne réalise pas la moitié de sa production sur le sol français». Même punition pour «les entreprises françaises qui abusent de la délocalisation de prestations de service».
Marine Le Pen et «les joueurs de pipeau»
A trois mois et demi de la présidentielle, Marine Le Pen se dit «prête» à assumer les responsabiltés «de la fonction suprême» pour «mener la France plus haut, la mener à la place qu’elle mérite». Elle tacle au passage François Hollande et Nicolas Sarkozy, «des joueurs de pipeau». Toujours donnée en 3e position dans les sondages, la candidate du FN a d'ores et déjà fixé la date et le lieu de son grand meeting d'avant premier tour, le 17 avril au Zénith.
Source Le Parisien - 08/01/12
Commentaires
J’ai beaucoup apprécié son programme concernant la circulation automobile : il est réaliste et elle ose dire la vérité sur l’état des routes et la persécution des automobilistes qui n’en peuvent plus ! Et surtout elle envisage de supprimer le mécanisme du permis à points ainsi que la plupart des radars automatiques qui ne sont que du racket.
Le parisien se garde bien de dire qu’il y avait plus d’un millier personnes au meeting qui, rappelons-le était payant.
Cher abad: l'article était plutôt haineux dans son ensemble, comme dans tous les médias...
Assez en effet de cette persécution des automobilistes! Elle rapporte énormément à l'Etat, et aux fabricants de radar...