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Le lycéen poignardé à Bourges est mort

La victime, âgée de 17 ans, avait été frappée d'au moins un coup de couteau par un élève du même établissement. D'après des connaissances de la victime, l'altercation aurait pour origine un différend lié à l'achat non-remboursé d'un bonnet.

Un lycéen de 17 ans originaire de Bourges est mort mardi soir après avoir reçu un coup de couteau de la part d'un autre élève de son établissement plus tôt dans la journée. Un différend lié à une transaction de vêtements serait à l'origine du drame, selon des amis de la victime. L'une d'entre elle évoque «un bonnet» et de l'argent qui n'a pas été rendu» auprès du Berry Républicain. Selon une source proche de l'enquête, la dette serait de 20 euros.

 

 

L'altercation a eu lieu durant la pause déjeuner sur un parking à une cinquantaine de mètres du lycée Marguerite-de-Navarre. La victime, élève en terminale STG, a été poignardée par un autre élève de 18 ans, scolarisé en terminale scientifique. Le jeune homme a été hospitalisé dans un état critique et a subi une intervention chirurgicale en fin d'après-midi, avant de décéder au bloc opératoire. Une autopsie aura lieu «dans les prochains jours», selon le vice-procureur.

D'après Le Berry Républicain, l'agresseur se serait débarrassé de l'arme près du canal du Berry, qui passe à proximité du lycée, avant de s'enfuir. Un professeur du lycée interrogé par La Nouvelle République explique que le jeune homme a tenté de se cacher dans le lycée. «Quelqu'un a ouvert la porte de la salle de classe sans qu'on puisse le voir. Lorsque la police est arrivée, on a compris qu'il avait essayé de se cacher. Il y avait du sang dans le couloir, et sur la poignée de porte d'une autre salle.»

L'auteur présumé des coups a finalement été interpelllé quelques minutes plus tard à la gare de Bourges. Il devrait être présenté à un juge mercredi ou jeudi. Selon le procureur, son casier judiciaire est vide. «C'est un élève sans problème, inconnu des services de police», affirme une source policière.

Les élèves du lycée Marguerite-de-Navarre, établissement bien coté du centre-ville de Bourges, sont sous le choc. «Ils sont plus que traumatisés. Ils sont anéantis», explique un enseignant à la Nouvelle République. «Une véritable chape de plomb s'est abattue sur l'établissement lorsque la mère de la victime est arrivée». Les cours ont été suspendus tout l'après-midi.

Le Figaro - 14/02/12

Commentaires

  • Une marche blanche renforcée par une cellule psychologique devrait résoudre le problème sans peine.

  • cela devient monnaie courante que les jeunes éléves sans histoire sortent leur surin pour s,expliquer , et bien sur incompréhension de la direction de l,établissement etc etc . .!!
    difficile de vivre en toute sécurité dans le pays des drh !!!
    salutations.

  • @ babotchka et à parvus: après le coup de surin mortel, une marche blanche et une cellule psy.

    Il est de mauvais goût de débattre de l'insécurité GRANDISSANTE dans les collèges, lycées de la république.

  • Une fois de plus aucun nom, aucun prénom, même pas changé : on comprend de qui il s’agit.
    Mais n’ayez crainte, on a déjà suspendu les cours (comme si les enfants avaient besoin de cours !), on va mettre en place une cellule psychologique (disons plutôt spéculogique !), et on va faire une marche blanche (qui devrait être noire). A part cela, tout va très bien madame la Marquise !

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