Au berceau de l’enfant Honneur
On a vu deux fées apporter
Deux présents pour l’enfant Honneur
Le courage avec la gaieté.
- A quoi, dit-on à la première,
Sert un présent comme le vôtre ?
- Presqu’à rien répond la première
A donner du courage aux autres.
- L'autre, dit-on à la seconde,
N'est-il pas de trop pour l'Honneur?
- Un enfant, répond la seconde,
A toujours besoin d'une fleur.
30 janvier 1945.
Robert Brasillach - Poèmes de Fresnes