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Une plante à fleurs vieille de 32 000 ans ressuscitée par des scientifiques russes

Une plante vieille de 32 000 ans ressuscitée par des chercheurs russes

Des graines probablement stockées il y a environ 31 800 ans par un rongeur, enfouies dans le permafrost et découvertes par des chercheurs en Russie ont redonné naissance à une plante datant de l’ère glaciaire

Des scientifiques russes ont réussi à faire pousser une plante vieille de plusieurs dizaines de milliers d’années à partir de graines découvertes dans le permafrost en Russie.

Alors que nous peinons à préserver de nombreuses espèces – de notre ère – actuellement menacées d’extinction, des scientifiques russes ont réalisé un exploit, parlons même de miracle, en ressuscitant une plante à fleurs disparue depuis des milliers d’années. Plus précisément, Silene stenophylla – de son nom scientifique – caractérisée par de jolies corolles blanches et qui date de la dernière glaciation.

C’est dans un terrier d’écureuils fossilisé en Sibérie qu’une équipe de chercheurs de l’Académie des Sciences de Russie a découvert des graines âgées d’environ… 31 800 ans. Enfouies à 38 mètres de profondeur, elles ont été conservées jusqu’à ce jour dans le permafrost, expliquent les experts dans leur étude, récemment publiée dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Prélevées à une température de – 7 degrés celsius, les graines ont été si bien conservées qu’elles sont restées viables. « Les écureuils creusent dans le sol congelé pour faire leur terrier, d’une taille avoisinant celle d’un ballon de foot, et y mettent d’abord du foin puis de la fourrure animale (…) Une véritable cryobanque naturelle », décrypte Stanislav Gubin, l’un des auteurs de l’étude, interrogé par nos confrères du Guardian.

Si ces graines n’ont pas pu germer directement, les scientifiques sont tout de même parvenus à faire pousser des plants de Silene stenophylla en récupérant du tissu placentaire. Utilisant des hormones de croissance, ils ont fait croître des pousses qu’ils ont ensuite plantées en pots et gardées sous une température et une lumière contrôlées en laboratoire. Au total, ils ont obtenu « le plus ancien organisme vivant, viable et multicellulaires » jamais recensé selon les auteurs de l’étude.

Zegreenweb - 22/02/12

Commentaires

  • ce rongeur n,aurait jamais penser faire le bonheur des scientifiques , en planquant sa subsistance!!
    salutations.

  • Voilà une belle prouesse scientifique et technique. Il est probable que l’étude de cette plante apportera des connaissances nouvelles sur la vie des plantes. Et les fleurs spnt très belles !

  • Cher abad, je suis heureuse que vous ayez remarqué cette petite fleur blanche qui nous vient de si loin dans le temps!

    Vive les scientifiques russes! La Russie nous étonnera!

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