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Le commandant Guillaume, un Français comme notre époque n'en fait plus

Personnage exceptionnel et fort regretté, le commandant Pierre Guillaume, alias le « Crabe-Tambour », a marqué ceux qui l’ont approché mais aussi ceux qui l’ont écouté fidèlement lors de son émission hebdomadaire sur Radio Courtoisie.

Né en 1925 et décédé en 2002, ce marin breton, officier à la bravoure et au panache remarquables, aventurier, fidèle militant nationaliste, chrétien convaincu, a connu une vie hors du commun, toujours guidée par l’honneur.

Son destin le mena notamment de l’Indochine en guerre au putsch d’Alger et à l’OAS puis la prison, en passant par l’Arabie et l’Afrique où il fut prisonnier d’une tribu primitive et où il revint avec Bob Denard.

La Librairie française propose actuellement les mémoires du Commandant Guillaume – Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie, mon honneur à moi – à moitié prix. Elle dispose aussi de sa biographie, par Georges Fleury.

Survol de sa vie :

« Fils d’un général de division, Pierre Guillaume sort de l’École navale en 1948.
Lors de la guerre d’Indochine, il est officier de marine dans une division navale d’assaut. Après les accords de Genève, en 1954, il termine la guerre avec le grade de lieutenant de vaisseau.
Désobéissant au haut commandement, il sauve alors, en embarquant dans les navires sous ses ordres, 1600 Vietnamiens catholiques voulant fuir le communisme (chiffres avancés par les survivants eux-mêmes). Puis il tente de rejoindre la France seul à bord d’une jonque mais s’échoue finalement sur les côtes somaliennes, le 13 novembre 1956.

Il est alors recueilli par une tribu locale, assez fascinée par ce prisonnier aux cheveux roux, au point qu’il ne sait pas très bien si elle le considère comme un prisonnier ou comme un dieu.

Fin 1956, il rentre à Paris et apprend que son frère Jean-Marie, officier parachutiste est tombé à la tête de son commando en Algérie. Il demande immédiatement et obtient d’être muté dans l’armée de Terre, afin de succéder à son frère à la tête du commando.
Promesse avait été faite que ce commando porterait le nom du premier de ses membres qui serait tué au combat, le commando prend alors le nom de Guillaume.
Pierre Guillaume le commande du 14 juillet 1957 au 12 mars 1958.

Pendant le putsch d’Alger, il est adjoint marine du général Challe, l’un des quatre organisateurs ; à l’issue du putsch, il est condamné à 4 ans de prison avec sursis.
Pas refroidi pour autant, il s’engage alors dans la clandestinité, aux côtés de l’OAS avec les généraux Raoul Salan et Edmond Jouhaud.
Arrêté en mai 1962, Pierre Guillaume est condamné à huit ans de détention et emprisonné, pendant quatre ans, à la prison de Tulle.

Il travaille ensuite comme conseiller à la sécurité maritime en Arabie saoudite, et participe à des opérations de Bob Denard aux Comores.
Avec plusieurs anciens militaires, il s’engage également dans la défense du peuple karen en Birmanie.

Il vivait à bord de son voilier, l’Agathe, dans le port de Saint-Malo.

Pierre Guillaume anima un Libre Journal hebdomadaire de 1h30 sur Radio Courtoisie, quasiment jusqu’à son décès.

Dans ses mémoires, il donne des détails sur l’engagement des officiers de marine pour l’Algérie française et raconte ses tentatives d’évasion. » (source wikipedia)

Pour l’anecdote, le commandant Guillaume a inspiré à Pierre Schoendoerffer un roman : Le Crabe-tambour, paru en 1976 et ayant reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française la même année. L’auteur a adapté son roman en 1977 dans son film Le Crabe-tambour.

 

Contre-info.com - 26.02/12

Commentaires

  • Quel héros ! Un exemple pour les jeunes !

  • oui un exemple pour les jeunes mais à une autre époque, maintenant les exemples peoples ou autres politiquement correct ne manquent pas et permettent d,enfumer une partie de la jeunesse souchienne!!!
    salutations.

Les commentaires sont fermés.