Il voulait s'expliquer sur Robert Brasillach et a conclu en citant... Benito Mussolini. Dans son Journal de bord vidéo, mis en ligne sur le site du Front national, Jean-Marie Le Pen est revenu sur la polémique suscitée par sa citation d'un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, lors d'un discours à la convention présidentielle du FN.
Et, en conclusion de son explication, déclame : «Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur.» Soit l'un des slogans de Benito Mussolini et de ceux qui cultivent la nostalgie du Duce.
Le Pen : «Que cette maxime (...) ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l'exclusivité ?»
Dans un communiqué adressé «aux incultes et aux ignares», Jean-Marie Le Pen s'est justifié ce lundi, expliquant que «la paternité» de cette devise «n'est pas attribuable à Mussolini mais, 4 siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l'Armée d'Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513». «Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l'exclusivité et l'empêcherait-elle d'être citée jusqu'à la fin des temps ?» s'interroge le président d'honneur du Front national.
Aussitôt la vidéo mise en ligne, le Front de gauche avait réagi dénonçant, dans un communiqué : «L’infâme Le Pen fait une nouvelle fois l’apologie d’un antisémite et cite Mussolini.»
Brasillach : Marine Le Pen a déploré des polémiques «stériles et parisiennes»
Dans sa vidéo, le président d'honneur du Front national donne d'abord de la voix face à la polémique autour de Brasillach, «un véritable scandale». «On a fait reproche à Marine du fait que son père avait cité Brasillach, un collabo fusillé à la Libération», s'offusque-t-il, dénonçant un «raccourci absolument ignoble».
Comme il l'a fait, ce dimanche dans l'émission Radio France politique, Jean-Marie Le Pen relit l'extrait du poème et présente l'auteur collaborationniste comme un « jeune journaliste de 34 ans fusillé à la Libération pour ses articles». Et de conclure, en citant Mussolini et en lâchant : «Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur.» «Molti nemici, molto onore», en italien.
Concernant Brasillach, Marine Le Pen avait déploré des «polémiques complètement stériles et parisiennes». «J'ai moi-même cité Robespierre et je ne suis pas un révolutionnaire sanguinaire», avait-elle dit en rappelant que l'auteur préféré de Nicolas Sarkozy était Céline.
LeParisien.fr - 27/02/12
Commentaires
peu importe ! car méme si JMLP citerait des extraits du petit livre rouge ou vert , cela créerait toujours des polémiques!!
cela fait baver les journaleux et scandalise les éternels gogols!!
donc ,il ne faut rien changer , bien au contraire.
on s,en tape des exclamations des autres!!
salutations.