Des parents d’élèves d’une école primaire de Morsang (Essonne) sont choqués. Un enseignant a lu un ouvrage sur l’esclavage dont certains passages sont particulièrement violents.
Morsang-sur-Orge (Essonne), hier. C’est à l’école Marcel-Cachin que l’instituteur a travaillé avec ses élèves sur « Betty Coton ». | (LP/FLORENCE MEREO.)
Quand il est rentré à la maison, son fils de 10 ans paraissait « si mal » et Martine*, sa mère, n’a pas compris pourquoi. « Maman, on a lu une histoire à l’école, et j’ai pleuré », lui a-t-il expliqué en lui résumant des passages d’un livre étudié le jour même à l’école Marcel-Cachin de Morsang-sur-Orge (Essonne).
Un ouvrage traitant de l’esclavage et racontant, entre autres, le viol d’une fillette avec un coupe-papier, dans des termes susceptibles de heurter de jeunes écoliers.
Sous le choc, une dizaine de familles ont créé le Collectif de parents indignés (CPI). Hier matin, ils ont distribué des tracts appelant à la « protection des enfants » et une pétition est en ligne depuis le 1er mars. Elle avait recueilli hier soir 311 signatures.
Au cœur de la polémique : « Betty-Coton », un roman publié chez Actes Sud Junior, prix Aficion’ados de Mont-de-Marsan 2007, et destiné, comme le confirme son auteur, Corinne Albaut, à un « public averti, pas avant 13-14 ans ». Ce qui scandalise les parents, c’est qu’il a été intégralement lu fin janvier à une classe de CM 1-CM 2, à des enfants âgés de 9 à 11 ans, par leur enseignant.
« Quand j’ai réussi à me procurer les extraits du livre, j’ai été profondément choquée que mon enfant ait dû entendre cela. Les mots étaient bien trop crus et violents pour son âge », explique cette maman dont le fils, affirme-elle, semble « perturbé » depuis cette lecture. « Un enseignant peut aborder tous les sujets, mais il doit adapter son propos au public qu’il a en face de lui. Avoir lu de tels passages, avec des détails sexuels aussi barbares, sans que les parents ne soient au courant ou les enfants préparés, est totalement contre-productif », affirme le président du collectif de parents, Sébastien Narme.
Alertée par les parents, l’inspection académique, qui n’a pas répondu hier à nos sollicitations, a décidé de la mise en place d’une cellule d’écoute animée par une psychologue afin que les enfants parlent de ce qu’ils avaient ressenti à l’écoute de l’ouvrage. L’enseignant mis en cause, Pascal Noury, par ailleurs maire (DVG) de Morangis, a évoqué hier « un devoir de réserve » lié à son statut de fonctionnaire.
« Il n’a pas lu ce roman pour choquer mais pour son aspect pédagogique et humain, glissait un autre membre du corps enseignant. Et il a accompagné sa lecture d’un travail sur le respect de l’autre et de la dignité humaine. Réduire ce travail à la lecture de cette scène, certes violente, est totalement disproportionné. » Et pourtant les parents comptent bien continuer leur action et demandent que « l’Education nationale prenne ses responsabilités face à ce fait grave ». Ils réclament en outre la mise en place d’une autre cellule psychologique, cette fois individuelle. S’ils ne sont pas entendus, assurent-ils, leur action pourrait s’étendre au domaine pénal.
* Le prénom a été changé.
Sous le choc, une dizaine de familles ont créé le Collectif de parents indignés (CPI). Hier matin, ils ont distribué des tracts appelant à la « protection des enfants » et une pétition est en ligne depuis le 1er mars. Elle avait recueilli hier soir 311 signatures.
Au cœur de la polémique : « Betty-Coton », un roman publié chez Actes Sud Junior, prix Aficion’ados de Mont-de-Marsan 2007, et destiné, comme le confirme son auteur, Corinne Albaut, à un « public averti, pas avant 13-14 ans ». Ce qui scandalise les parents, c’est qu’il a été intégralement lu fin janvier à une classe de CM 1-CM 2, à des enfants âgés de 9 à 11 ans, par leur enseignant.
« Quand j’ai réussi à me procurer les extraits du livre, j’ai été profondément choquée que mon enfant ait dû entendre cela. Les mots étaient bien trop crus et violents pour son âge », explique cette maman dont le fils, affirme-elle, semble « perturbé » depuis cette lecture. « Un enseignant peut aborder tous les sujets, mais il doit adapter son propos au public qu’il a en face de lui. Avoir lu de tels passages, avec des détails sexuels aussi barbares, sans que les parents ne soient au courant ou les enfants préparés, est totalement contre-productif », affirme le président du collectif de parents, Sébastien Narme.
Alertée par les parents, l’inspection académique, qui n’a pas répondu hier à nos sollicitations, a décidé de la mise en place d’une cellule d’écoute animée par une psychologue afin que les enfants parlent de ce qu’ils avaient ressenti à l’écoute de l’ouvrage. L’enseignant mis en cause, Pascal Noury, par ailleurs maire (DVG) de Morangis, a évoqué hier « un devoir de réserve » lié à son statut de fonctionnaire.
« Il n’a pas lu ce roman pour choquer mais pour son aspect pédagogique et humain, glissait un autre membre du corps enseignant. Et il a accompagné sa lecture d’un travail sur le respect de l’autre et de la dignité humaine. Réduire ce travail à la lecture de cette scène, certes violente, est totalement disproportionné. » Et pourtant les parents comptent bien continuer leur action et demandent que « l’Education nationale prenne ses responsabilités face à ce fait grave ». Ils réclament en outre la mise en place d’une autre cellule psychologique, cette fois individuelle. S’ils ne sont pas entendus, assurent-ils, leur action pourrait s’étendre au domaine pénal.
* Le prénom a été changé.
Des extraits de l'ouvrage
Les parents n’ont pas été choqués par le livre dans son ensemble. C’est le chapitre intitulé « La blessure » et relatant le viol de la petite Betty par un esclavagiste qu’ils estiment beaucoup trop « violent » pour des enfants de 9 ans. Extraits.
« Vas-tu obéir à la fin, Viens ici, tout près… Maintenant, touche!
— Mais, monsieur Henri, je ne peux pas, non, ça, je ne peux pas.
Henri commence à s’énerver :
— Comment ça, tu ne peux pas? Depuis quand tu te permets de me désobéir?
Il se redresse d’un seul coup, lui saisit la main et la plaque sur sa verge.
— Tu vois que tu peux! A présent, bouge, doucement… caresse… de haut en bas.
Le cœur à l’envers, Betty fait ce qu’il lui demande. »
Ou encore :
« Tu commences à m’agacer, Betty. Tu es à mon service, ne l’oublie pas. Mon père t’a achetée pour moi. Tu es mon esclave. Tu dois faire tout ce que je t’ordonne. »
Betty n’a jamais eu de rapports sexuels. Elle sait que certains maîtres ont leurs tisanières, des esclaves qu’ils font venir dans leur chambre, le soir. »
Le roman décrit ensuite dans des termes très crus le viol et la mutilation de la petite fille.
Les parents n’ont pas été choqués par le livre dans son ensemble. C’est le chapitre intitulé « La blessure » et relatant le viol de la petite Betty par un esclavagiste qu’ils estiment beaucoup trop « violent » pour des enfants de 9 ans. Extraits.
« Vas-tu obéir à la fin, Viens ici, tout près… Maintenant, touche!
— Mais, monsieur Henri, je ne peux pas, non, ça, je ne peux pas.
Henri commence à s’énerver :
— Comment ça, tu ne peux pas? Depuis quand tu te permets de me désobéir?
Il se redresse d’un seul coup, lui saisit la main et la plaque sur sa verge.
— Tu vois que tu peux! A présent, bouge, doucement… caresse… de haut en bas.
Le cœur à l’envers, Betty fait ce qu’il lui demande. »
Ou encore :
« Tu commences à m’agacer, Betty. Tu es à mon service, ne l’oublie pas. Mon père t’a achetée pour moi. Tu es mon esclave. Tu dois faire tout ce que je t’ordonne. »
Betty n’a jamais eu de rapports sexuels. Elle sait que certains maîtres ont leurs tisanières, des esclaves qu’ils font venir dans leur chambre, le soir. »
Le roman décrit ensuite dans des termes très crus le viol et la mutilation de la petite fille.
Le Parisien - 06/03/12
NdB: l'auteur de Betty-Coton, une oeuvre de fiction, considère son livre comme un "devoir de mémoire". Mais pourquoi y introduire des scènes pornographiques de pédophilie ?
Commentaires
Il faut se faire à cette idée : l’école est devenue depuis plusieurs années un organisme de bourrage de crâne, et le bourrage de crâne peut prendre toutes les formes, les plus inimaginables, surtout quand elle est entre les mains d’idéologues, complètement abrutis et incapables de faire autre chose que de la propagande !
C’est le résultat de la main mise des syndicats sur l’enseignement !
Pour moi l'enseignant qui s'est livré à cette lecture est un timbré doublé d'un pervers.
La république est un cloaque, l'école est républicaine, donc l'école est un cloaque.
Cher babotchka, je pense comme vous que c'est un pervers.
"Nous ferons des coeurs impurs"... Oui, ils en font!
Ils souillent les petits, ces salauds! Ils leur font croire que c'est un récit véridique, alors que ce n sont qu' qu'inventions et fantasmes douteux!
"La case de l'oncle Tom" m'avait vivement angoissée lorsque j'avais 9 ans.
J'ai appris depuis que l'auteur Mme Beecher-Stove, je crois, était franc-maçonne.
"Sale blanc, tes ancêtres sont des salauds et il te faut payer pour eux" : voilà le message délivré aux élèves de l'école de la raie publique par des gauchiasses libidineux bolchévisés, circoncis du cerveau !
Ils utilisent pour cela des récits inventés de toutes pièces, malsains et pornographiques afin de provoquer l'ethno-masochisme généralisé post-soixante-huitard.
Parents, protégez vos enfants de l'influence de ces serpents !
effectivement cet enseignant est un pervers doublé d,un haineux envers évidemment tout ce qui touche à la colonisation!!
les parents sont indignés par la lecture trés crue de ce passage , quoi de plus normal, mais le sont ils aussi indignés de voir qu,une fois de plus il s,agit du colon blanc qui a toujours le role de l,abominable salaud!!
salutations.
@ parvus: les parents croient dur comme fer à cette histoire stupide - ce cliché! - du colon blanc abusant des enfants noirs!
Comme si le viol, la pédophilie, n'existaient pas de tous temps et en tous lieux, dans toutes les races!
Ces enseignants de gauche feraient mieux de leur faire lire des extraits d' Autant en emporte le vent, best-seller mondial qui traite de façon intelligente et juste de la condition des esclaves en Louisiane. Margaret Mitchell était justement uns institutrice...
@ téléphobe: c'est exactement cela le fond du mesage à faire passer!
Ce récit pornographique grossier montre par ailleurs leurs obsessions! Et leurs désirs pervers... Se faire caresser par...
Après "Intouchables", voici les attouchements par livre interposé!
Et la culpabilisation du Blanc, bien entendu!
Je remarque aussi qu'on est toujours dans le mythe du "Bon sauvage" cher à JJ Rousseau!
@Gaëlle : Vous avez parfaitement raison au sujet de leurs obsessions et du "bon sauvage", ils sont toujours très attachés aux mythes révolutionnaires et donc prêts à massacrer tous ceux qui ne sont pas dupes !
Enseignant Pascal Noury, à ajouter à la liste décadente :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pétitions_francaises_contre_la_majorité_sexuelle
Violence psychologique scandaleuse à l'égard de jeunes esprits, le depot de plainte s'impose contre les pervers
à téléphobe: oui, je crois. Ils aimeraient tant instaurer de nouveau la Terrreur! Asssez de ce mythe du Bon sauvage! Il a fait trop de mal!
@ Décée: une plainte devrait être immédiatement déposée contre cet instituteur. Des enfants font des cauchemars après cette lecture! C'est ignoble de traumatiser ainsi des petits, de leur lire des choses dégoûtantes sous prétexte de "devoir de mémoire". Et le respect des enfants? La pédophilie n'est pas loin...
Je verrai demain comment cette histoire a évolué. Ce Pascal Noury doit être sanctionné. A Luc Chatel d'agir!
Gaelle : Luc Chatel, agir ???
Gaelle , si tous ces parents d,éléves sont naifs à ce point de croire à cette stupide histoire , alors ils feraient bien de s,inspirer de lectures objectives concernant l,histoire de la colonisation et de l,histoire en général!!
à vous!
salutations.