Posté par NP Info Midi-Pyrénées le 16 mars 2012
Un troisième militaire, grièvement blessé par balle ce jeudi après-midi à Montauban, « est décédé de ses blessures », a indiqué le ministère de la Défense. Ce qui est faux ! Gérard Longuet a fait part, dans ce communiqué, de « sa plus vive émotion » après ce drame. Les trois militaires, âgés de 28, 26 et 24 ans, ont été la cible d’un tireur en deux-roues qui a pris la fuite. Ils se trouvaient, en tenue, à proximité de commerces et d’une agence bancaire lorsque le tireur a ouvert le feu.
Les militaires abattus jeudi à Montauban et celui tué dimanche à Toulouse l’auraient été avec la même arme, révèle une source proche de l’enquête. A ce stade des investigations, tous les services de police spécialisés sont mobilisés, y compris la sous-direction antiterroriste (SDAT).
Une demi-douzaine de policiers de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire s’est rendue à Montauban ce vendredi matin suite au double assassinat par balles de militaires, révèle Europe 1. « Le groupe, dont Christian Louthion, directeur de la PJ, fait partie, doit appuyer les enquêteurs de la SRPJ de Toulouse.
Dimanche 11 mars, près de la Cité de l’espace à Toulouse, un sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste de Francazal avait été abattu dans des conditions proches. Ce jour-là, Imad Ibn-Ziaten, 30 ans, n’était pas en tenue. Mais, victime d’un même mode opératoire, il est tombé sous les balles d’un homme qui a pris la fuite en scooter. Le tueur s’était approché pour le viser à la tête, à bout portant là aussi. Le calibre de l’arme était le même.
Le caporal Loïc Lieber, 28 ans, reste entre la vie et la mort. Il a été opéré à Montauban avant d’être hospitalisé à Toulouse dans la soirée d’hier. Le soldat de première classe Mohamed Legouad, 26 ans, et le caporal Abel Chenoulf, 24 ans, ont été tués sur le coups des balles meurtrières de 11,43 tirées par l’assassin.
Commentaires
Rien de plus facile pour déterminer la motivation de ces attentats de Montauban et de Toulouse ; il suffit de lire les noms des victimes. Cette fusillade est certainement en représailles contre l’armée française pour son engagement en Afghanistan et les premiers visés sont évidemment les militaires français musulmans. Mais le gouvernement, comme les médiats, veulent nous mener en bateau en disant «aucune piste n’est privilégiée, y compris des attentats racistes» ! Vous avez compris, n’est-ce pas ? Car qui est visé quand on parle de racisme ? Ces gens là sont ignobles !
Bravo abad pour votre tres pertinente analyse.
Il est clair que ces francais musulmans sont considérés par les leurs (qui ne reconnaissent pas la laicité), comme les pires traitres à leurs freres, outre l ignoble politique suiviste d agression et d ingérence définie par notre bon Président, qui ne fait que le bien comme on l apprend récemment.
Se pose ici en filigrane la question de la double nationalité souvent évoquée par JM Le Pen. Par la charia, les musulmans se définissent comme tels en priorité, et non comme francais, afghans, ou sujet britanniques etc ... il y a par conséquent incompatibilité pour eux a servir une cause d essence nationale contre un pays musulman, meme si je le répete, cette "cause" est, en l espece, hautement condamnable.
abad , on peut aussi penser que cela fait parti d,une tentative d,effroi à l,encontre de nos compatriotes de confession musulmane afin qu,ils ne s,engagent point dans l,armée Française pour aller se battre contre d,autres musulmans !!!
tout est possible!!
salutations.
@ Décée: le militaire abattu à Toulouse le 11 mars en tenue civile était musulman, comme les deux autres, en uniforme, tués à Montauban. Le parachutiste entre la vie et la mort est un Martiniquais, non musulman, il se prénommne Loïc. Mais le tueur a pu faire une confusion à son sujet.
Aucune piste n'est privilégiée / il faut laisser la justice faire son travail / cellule psychologique / marche blanche / il n'y a rien à voir / votez Sarkouille ou Flanby ;o)
Certains gauchiasses iront jusqu'à penser à des neo-OAS !
Découverte de vos commentaires sans avoir suivi l'affaire.
J'ignorais qu'il s'agissait de personnes d'origine exotique.
Là tout devient possible.
Il y a 20% de militaires musulmans dans l'armée française, soit largement plus du double de leur représentation sociale supposée ou recensée.
C'est dans tous les cas, absolument anormal.
Tous les devoirs de précautions ont été sabordés dans notre pays, jusqu'au niveau le plus stratégique.
Chirac était conscient de cela avant même la création de l'armée de métier : il ne voulait pas voir se former une armée professionnelle constituée d'exotiques. Mais avec lui, comme avec Sarkozy, les mots et les paroles n'ont aucune valeur.
Pour cette affaire : spontanément, je penserais à une affaire de moeurs passée inaperçue.
@ raul: c'est curieux, mais moi aussi j'y ai pensé. Une vengeance?