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Traditions européennes: la fête de Mai

 
Traditions européennes : la fête de mai

 

La fête de Mai marque le « début de l’été ». Mai est le mois où l’année bascule, entre sur son second versant, où le printemps triomphe définitivement des puissances de l’hiver et de la nuit.

C’est l’occasion d’une fête communautaire, un des moments privilégiés pour les familles de se retrouver dans un contexte champêtre.

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes gens des villages se réunissaient autrefois et s’affairaient pour préparer la fête du printemps. Ils devaient couper un arbre, ne conserver à son extrémité que quelques branches garnies de feuilles puis le dresser devant l’église ou sur la place du village, après l’avoir décoré de rubans et de petits drapeaux et fixé à son sommet une couronne confectionnée de feuilles et de fleurs.

Il est en quelque sorte le pendant du sapin de Noël.

L’arbre de Mai est le symbole de la vie et la couronne, par sa forme circulaire, symbolise une année, c’est-à-dire les quatre saisons s’incarnant dans l’éternel retour du cycle de la vie.

Traditions européennes : la fête de mai

Cet arbre de mai, symbolisant le triomphe du Printemps sur les forces obscures de l’hiver, devenait pour un temps le point de polarité de toutes les festivités. Autour de lui se succédaient les danses et les grandes rondes, dans l’ambiance chaleureuse et communautaire d’un grand repas.

Il est intéressant de noter que le nom de mai dérive du nom de Maia, la déesse de la fertilité. Et la fête de l’arbre de mai est bel et bien une fête dédiée à la fertilité. On y retrouve tous les symboles de la naissance. Ainsi, la nuit de la pleine lune de mai, les anciens Germains dressaient des mâts décorés ou des arbres.

Une variante de ces festivités consistait à planter un arbre, et non plus à le couper.

[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

Commentaires

  • Merci, chère Gaëlle, pour cette très belle note qui fleure bon la France profonde, et où l’on retrouve nos racines.

  • Gaelle,
    Je me souviens d'un sejour en Allemagne, ou j'ai vu des enfants poussant un petit arbre decore sur une brouette.
    On m'a dit que c'etait une coutume tres ancienne et surement paienne.. Je me demande si elle se perpetue?Je l'espere !
    En tous cas, c'etait beau a voir au joli mois de mai.

  • @ Nelly, je ne sais pas pour l'Allemagne, mais ces coutumes sont païennes, bien sûr, elles datent d'avant le christianisme.
    A Marseille, dans le quartier ancien et populaire (maintenant totalement islamisé... ) de la Belle-de-Mai, on parait de couronnes de fleurs une jolie fillette habillée de blanc, elle devenait une petite princesse ou jeune déesse, que les gens venaient saluer en lui apportant une offrande! Ellle restait immobile, impassible devant ses visiteurs, assise dans la rue sur une chaise, où l'on admirait sa fraîcheur et sa pureté. (Cela me fait penser à une coutume hindouiste). C'était la belle de mai! Je pense que cette coutume ancestrale n'existe plus aujourdhui et même depuis longtemps. Mais il reste des photos. Il faudrait que je cherche sur le net.

  • Les fetes du "Maibaum", l arbre de Mai demeurent très vivaces en Allemagne, plutot dans les villages ou dans les bourgs du Bad Wurtemberg, de la Bavière, en Autriche. Plus au nord, elles se célebrent pour la Pentecote.

    http://www.fotosearch.de/bilder-fotos/maibaum.html

  • Merci, Décée! - Que de belles photos!

  • Ainsi il existait en France, un pendant au sapin de Noël:*
    Et il perdure toujours ailleurs : on s'enrichit tous les jours !

  • @ raul: cela fait penser aussi au mât de cocagne des fêtes de villages!

    Ainsi qu'aux "rameaux", le "rameau" étant un petit bâton avec d'un cercle à son sommet orné de fleurs, de rubans, de petits jouets brillants que l'on offrait aux jeunes enfants à l'époque des Rameaux.. tradition à Marseille perdue il y a environ 50 ans... Plus aucun enfant n'oserait sortir dans la rue avec son rameau, aujourd'hui...

  • Je crois comprendre l'idée.
    Cette réflexion vient régulièrement me hanter :
    l'évolution des moeurs au travers des chansons.
    Des années 1950 aux années 1970 les paroles des chansons étaient gentilles. Mêmes celles des "loubards".
    Aujourd'hui, chaque mot de beaucoup de chansons heurtent.
    Du moins des chansons dont on parvient à comprendre le sens.

    Sortir avec des fleurs au bout d'un rameau, cela attirerait la raillerie, voire plus. L'innocence surout dans la jeunesse (et plus tôt qu'on ne le croit) a quitté bien des villes.

  • Gaelle,
    Prise de curiosite j'ai cherche sur la toile .. et j'ai trouve votre Belle-de- Mai!
    http://www.afv-marseille.org/fr/histoire-femmes-marseille/dictionnaire-marseillaises/belle-de-mai.html

  • Oh, merci Nelly! Cela me fait un grand plaisir!

    Cette charmante tradition païenne était fraîche et pure!

    Je n'ai jamais vu de belle de mai, mais j'ai joué enfant avec avec des taralettes ou taraïettes en argile crue, petites assiettes, plat, cruche, pour les poupées. J'aimais beaucoup ces petits jouets qui ne coûtaient rien, avec lesqueles on pouvait faire des "dînettes". Maintenant, tout est en plastique et made in China...

    Quelle nostalgie!

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