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Le jeune collégien de Rennes a succombé à ses blessures


 

 

Par lefigaro.fr Mis à jour le 23/06/2012 à 16:39 
 
Des roses ont été accrochées ce samedi matin sur la grille de l'établissement où a eu lieu la bagarre..
 

Le jeune garçon de 13 ans a été victime vendredi de coups portés par un élève dans la cour de récréation d'un collège tranquille de Rennes. La cause de l'affrontement reste inexpliquée.

Le collégien de 13 ans prénommé Killian et blessé vendredi dans son établissement scolaire de Rennes, lors d'une altercation avec un autre élève dans la cour de récréation, est décédé samedi matin. «Transporté à l'hôpital dans un état critique, il est décédé des suites de ses blessures», a annoncé samedi peu avant midi le procureur de la République de Rennes. Plus tôt, la préfecture de région avait annoncé que l'enfant était en état de «mort clinique» et que «l'encéphalogramme était plat».

Vendredi soir, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, puis le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, avaient annoncé le décès de l'enfant avant que la directrice de la communication du CHU où il était hospitalisé n'explique qu'il était toujours en vie. Le premier ministre avait alors exprimé quelques heures après «ses regrets les plus vifs», ainsi que ceux de Vincent Peillon, pour avoir «annoncé à tort» le décès du collégien, évoquant des «informations erronées» émanant de sources d'ordinaire fiables.

Le ministre de l'Éducation s'est rendu sur place ce samedi, afin de rencontrer la communauté éducative à qui il a exprimé «la solidarité du gouvernement et du président de la République». «Je suis très impressionné par la force d'âme» et «l'intelligence humaine de l'équipe éducative», très présente depuis le moment du drame pour accompagner les élèves, a également déclaré Vincent Peillon.

Selon l'inspecteur d'académie d'Ille-et-Vilaine, Jean-Yves Bessol, «il y a eu une bagarre qui a opposé deux élèves ordinaires», et l'un des deux protagonistes «ne s'est pas relevé». «Il y a eu deux coups de poing» et «la tête a peut-être heurté quelque chose», a indiqué Jean-Yves Bessol. Selon un parent d'élève rapportant le témoignage de son fils, copain de Killian, «il y a eu une bousculade au niveau des toilettes, puis des coups échangés et un étranglement, très long.» Un étranglement «avec le coude», a précisé un membre de l'équipe éducative.

«Pas d'incidents entre ces deux élèves précédemment»

L'agresseur, un élève de troisième âgé de 16 ans, a été interpellé par la police chargée de l'enquête et de l'audition des témoins. Il était toujours en garde à vue samedi matin. Il y avait beaucoup d'élèves dans la cour à cette heure de récréation, surveillée par quatre adultes. «On est amenés à gérer régulièrement des problèmes de dispute de ce genre en récréation», mais «il n'y avait pas eu d'incidents entre ces deux élèves précédemment», a souligné la police.

Selon un syndicaliste policier breton contacté par Le Figaro, l'agresseur serait d'origine tchétchène. «La communauté tchétchène est importante à Rennes et Vannes», dit-il. Killian, «de constitution frêle» selon les policiers sur place, «a été frappée par son agresseur qui lui a mis deux coups de poing puis s'est acharné sur lui en l'étranglant, le mettant en détresse respiratoire». Quand le SMUR est arrivé sur les lieux du drame, la victime était «en arrêt ventilatoire». Le jeune garçon a été réanimé dans le véhicule des sauveteurs, puis il a fait «un second arrêt ventilatoire durant le transport à hôpital».

«Ni l'un ni l'autre» de ces élèves n'avaient posé de problème jusqu'à maintenant, dans ce collège, a indiqué Jean-Yves Bessol. Ces deux élèves sont arrivés au collège à la rentrée 2011. La victime, en classe de 5e, habitait la banlieue de Rennes mais était scolarisée dans ce collège car il propose une section sport-foot, en liaison avec le Stade Rennais. Une cellule d'écoute a été mise en place avec quatre médecins qui reviendront lundi et mardi si nécessaire. Construit en 1964, ce collège accueille 374 élèves. Ce samedi, des fleurs et des mots en hommage au jeune garçon ont été accrochés sur les grilles de l'établissement.

Commentaires

  • Poutine avait une phrase définitive à propos des tchétchènes!

    Mais ici, on a des "marches blanches" et des cellules psychologiques...

    Pauvre enfant, pauvre petit Killian.

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