Rédacteur : Damien le 22 juin 2012 à 21:20 Fil Info
Certains quartiers ‘sensibles’ sont évités par les sociétés de livraison.
Comme d’habitude, ce 5 juin, Chantal (1) avait validé sa commande sur Internet. Avec son arthrose, impossible de faire ses courses elle-même au supermarché, « je ne pourrais pas porter mes sacs », avoue cette femme de 55 ans qui vit de l’allocation adulte handicapé. Alors deux fois par mois, depuis près de deux ans, elle fait appel à ooshop.com, le service de livraison à domicile de Carrefour. Le jour dit, le livreur est là : mais un groupe cagoulé et lourdement armé l’entoure, le force à ouvrir son camion. La bande ne le laissera filer que lorsqu’elle découvrira qu’il transporte seulement des denrées alimentaires.
« Carrefour refuse de revenir », déplore cette Marseillaise (…)
Début juin encore, c’est un livreur de Darty qui se faisait braquer pour un lave-linge à la Solidarité (15e). « Ce n’était pas une première, indique Alain Zagaroli, directeur général de Darty Provence Méditerranée. (…)
Eddy, livreur à Marseille pour une grande marque d’électroménager, n’hésite pas, lui, à le dire : « C’est triste, mais non. On ne va pas partout. Quand on voit le bon de commande, on ne va pas prendre de risque pour un salaire de mille balles. »
Mourad, salarié à la Castellane, autre grande cité sous le contrôle des dealers, l’affirme : « Depuis 3-4 ans, il y a des enseignes qui ne viennent plus du tout. D’autres refusent d’entrer dans la cité, comme Darty : si vous voulez être livré, il faut que vous alliez à l’entrée de la cité attendre le livreur, qui ne viendra jusqu’à votre immeuble que sous votre escorte ! »
Suite et source : La Provence, Merci à Adrien
Contre-info.com
Commentaires
Je ne vois plus qu'une solution, les parachutistes et la Légion pour nettoyer les trous à rats des banlieues ! Avec tir à balles réelles sur tout porteur d'une arme à feu.