Cinq garçons, tous âgés de 14 à 16 ans, sont suspectés d’agressions sexuelles sur une collégienne à deux reprises. Deux de leurs amies, qui ont joué les rabatteuses, ont également été interpellées.
NATHALIE PERRIER | Publié le 22.06.2012, 07h10
SAINT-DENIS (SEINE-SAINT-DENIS). Un accompagnement éducatif et pédagogique devrait être mis en place au collège Garcia-Lorca, où étaient scolarisés les auteurs des viols et leur victime.
| (LP/BÉRANGÈRE LEPETIT.)
Sept collégiens, cinq garçons et deux filles âgés de 14 à 16 ans, ont été déférés hier matin au parquet de Bobigny pour « viols en réunion » et « complicité de viols en réunion » sur une adolescente de 13 ans et devaient être mis en examen dans la soirée. Le parquet a requis à leur encontre un mandat de dépôt et, au vu de la gravité des faits, saisi directement le juge des libertés et de la détention.
Ce dernier devait rendre sa décision hier, tard dans la soirée.
Ces adolescents, jusque-là inconnus des services de police, sont suspectés d’avoir violé à deux reprises le 30 avril et le 31 mai derniers une de leurs camarades, élève au collège Garcia-Lorca, un établissement classé en ZEP, dans le quartier du Franc-Moisin, à Saint-Denis. Si tous les protagonistes sont scolarisés dans cet établissement, les faits se sont déroulés à l’extérieur, dans les parties communes d’immeubles de cette cité difficile. « Les deux filles, de soi-disant copines de la victime, ont joué les rabatteuses, explique une source proche de l’enquête. Ce sont elles qui ont manipulé l’adolescente et l’ont entraînée sur les lieux du crime. » La victime, inscrite depuis seulement quelques mois au collège Garcia-Lorca et décrite comme une adolescente « intelligente, mais fragile », aurait été violée par cinq garçons la première fois, par trois la seconde. « Deux d’entre eux sont imprégnés d’images de films pornographiques. Ce sont eux les meneurs », précise cette même source.
Des scènes filmées avec un téléphone portable
Choquée, la jeune fille s’est vu délivrer trente jours d’arrêt de travail pour traumatisme psychologique. C’est en fait la rumeur sur une vidéo de tournante impliquant un ou plusieurs élèves du collège qui a alerté l’équipe enseignante. Un signalement a immédiatement été fait au parquet de Bobigny, qui a saisi début juin le commissariat de Saint-Denis. Au terme d’une minutieuse et difficile enquête, et grâce notamment à l’exploitation de pages Facebook, les policiers ont rapidement identifié les sept auteurs et complices présumés. Ces derniers ont été arrêtés mardi et placés en garde à vue. Au cours de leurs auditions, les mineurs ont partiellement reconnu les faits, sans toutefois — à l’exception de l’un d’entre eux — exprimé le moindre remords. Certains ont confirmé avoir filmé avec un téléphone portable des scènes du viol avant de les effacer quelques jours après. Aucune vidéo n’a été retrouvée par les enquêteurs. La victime a été entendue.
Cette affaire a suscité un vif émoi au sein du collège et un accompagnement éducatif et pédagogique devrait être mis en place dans les jours à venir auprès des élèves. Paniquée à l’idée de subir des représailles pour avoir osé briser la loi du silence, la famille de la victime souhaite, elle, quitter au plus vite Saint-Denis.
Ces adolescents, jusque-là inconnus des services de police, sont suspectés d’avoir violé à deux reprises le 30 avril et le 31 mai derniers une de leurs camarades, élève au collège Garcia-Lorca, un établissement classé en ZEP, dans le quartier du Franc-Moisin, à Saint-Denis. Si tous les protagonistes sont scolarisés dans cet établissement, les faits se sont déroulés à l’extérieur, dans les parties communes d’immeubles de cette cité difficile. « Les deux filles, de soi-disant copines de la victime, ont joué les rabatteuses, explique une source proche de l’enquête. Ce sont elles qui ont manipulé l’adolescente et l’ont entraînée sur les lieux du crime. » La victime, inscrite depuis seulement quelques mois au collège Garcia-Lorca et décrite comme une adolescente « intelligente, mais fragile », aurait été violée par cinq garçons la première fois, par trois la seconde. « Deux d’entre eux sont imprégnés d’images de films pornographiques. Ce sont eux les meneurs », précise cette même source.
Des scènes filmées avec un téléphone portable
Choquée, la jeune fille s’est vu délivrer trente jours d’arrêt de travail pour traumatisme psychologique. C’est en fait la rumeur sur une vidéo de tournante impliquant un ou plusieurs élèves du collège qui a alerté l’équipe enseignante. Un signalement a immédiatement été fait au parquet de Bobigny, qui a saisi début juin le commissariat de Saint-Denis. Au terme d’une minutieuse et difficile enquête, et grâce notamment à l’exploitation de pages Facebook, les policiers ont rapidement identifié les sept auteurs et complices présumés. Ces derniers ont été arrêtés mardi et placés en garde à vue. Au cours de leurs auditions, les mineurs ont partiellement reconnu les faits, sans toutefois — à l’exception de l’un d’entre eux — exprimé le moindre remords. Certains ont confirmé avoir filmé avec un téléphone portable des scènes du viol avant de les effacer quelques jours après. Aucune vidéo n’a été retrouvée par les enquêteurs. La victime a été entendue.
Cette affaire a suscité un vif émoi au sein du collège et un accompagnement éducatif et pédagogique devrait être mis en place dans les jours à venir auprès des élèves. Paniquée à l’idée de subir des représailles pour avoir osé briser la loi du silence, la famille de la victime souhaite, elle, quitter au plus vite Saint-Denis.
Le Parisien
Commentaires
Cette malheureuse gamine ne s'est pas méfiée des deux petites "mères maquerelles" qui l'ont jetée entre les mains de salopards.
La prison pour eux, mais ces deux petites salopes en méritent autant.
La plupart d'entre eux ne savent ni lire ni écrire.
Par contre, ils ont un compte facebook, sur lequel déverser toute leur haine et leur perversité sans limite.
La famille qui craint les représailles : le téléphone communautariste qui ne fonctionne que pour ce genre de saloperies.
Sans descendre au même niveau que ces merdes dans la stratégie de groupe ethnique, on ne s'en sortira pas.
La seule issue : on est seul, ils provoquent, on répond, ils appellent toute la smala, on appelle toute la France.
Et ils perdent tout, car ils ne sont rien d'autre que cela et bons qu'à cela.
Ejection de France à la catapulte. Destination : la Méditerranée!
S'ils tentent de regagner notre sol à la nage : la sulfateuse.
Qu'ils rejoignent à la nage les côtes du pays de leurs ancêtres : leur seule issue. La déchetterie qu'ils n'auraient jamais dû quitter
"...dans les parties communes d’immeubles de cette cité difficile." : cité sensible voire quartier populaire - plutôt un ghetto pour primates allogènes ;o)
Si ce genre d'horreur était arrivé à BÉRANGÈRE LEPETIT, comment aurait-elle rédigé son article, hein Le Pharisien ?
Les collégiens en question ont dû passer directement de la maternelle en 5 ème : ils sont tellement précoces. Et pour eux on devrait créer le bac « viol en série » et le leur donner dès maintenant.
La famille va fuir?
Pauvre enfant, là encore...