- Publié le : dimanche 22 juillet
- Source : express.be
La petite île d’Ikaria, en Mer Egée orientale, proche de la Turquie, a mis au point un plan B pour échapper à la crise de l’euro.
Actuellement, comme tous les Grecs, les îliens souffrent des mesures d’austérité draconienne imposées par l’UE, le FMI et la BCE.
Mais à la fin de cette année, le traité centenaire qui avait décidé du rattachement politique de l’île à la Grèce expire, et son maire, Stafrinadis Christodoulos, compte bien en profiter pour organiser un référendum pour décider d’un éventuel rattachement à l’Autriche pour y succéder. « Athènes nous a oubliés, de ce fait nous envisageons un rattachement à l’Autriche », a indiqué un porte-parole de la mairie au journal allemand Die Welt.
Selon le quotidien autrichien Heute, qui a réalisé un sondage en ligne, 83% des lecteurs autrichiens se sont déclarés d’accord avec cette annexion.
Mais pour l’instant, les autorités grecques ne semblent pas prêtes de lâcher cette concession. L’ambassade hellénique à Vienne a ainsi émis un communiqué rappelant que « l’Article 12 du Traité de Lausanne de 1923 confirme que les îles de la Mer Egée orientale, incluant Ikaria, appartiennent à la Grèce ».
L’île d’Ikaria tient son nom d’Icare, le fils de Dédale qui avait conçu des ailes de cire pour voler et était tombé dans la mer parce qu’il s’était trop approché du soleil.
En 1912, pendant 5 mois, la petite île de 9.000 habitants avait pris son indépendance de l’Empire Ottoman, mais à la fin de cette année là, elle était passée sous domination grecque.
E&R
Commentaires
on ne peut que les comprendre!!
salutations.