Karoly Zentai en 2005 avec ses enfants
La Haute cour de justice australienne a définitivement rejeté l'extradition de Karoly Zentai vers la Hongrie. Aujourd'hui citoyen australien, cet homme de 90 ans est accusé de crime de guerre en Hongrie en 1944.
La justice australienne a définitivement rejeté mercredi l'arrêté d'extradition vers la Hongrie de Karoly Zentai, un Australien d'origne hongroise de 90 ans, poursuivi pour crime de guerre à Budapest pendant l'époque nazie.
Karoly Zentai est soupçonné d'être un des trois soldats hongrois qui ont torturé et tué un jeune juif de 18 ans, Peter Balazs, à Budapest le 8 novembre 1944. Zentai servait alors dans l'armée hongroise, alliée du régime nazi pendant la Seconde guerre mondiale. Arrivé en Australie en 1950, Karoly Zentai - qui a anglicisé son prénom en Charles - aujourd'hui citoyen australien, nie les faits qui lui sont reprochés. Arrêté en 2005, il avait été libéré sous caution en décembre 2009. Ernie Steiner, le fils de l'accusé, répète que son père est prêt à comparaître devant la justice australienne mais qu'il ne veut pas être extradé vers la Hongrie.
Les rejets successifs de la justice australienne
Budapest avait demandé son extradition après des accusations lancées par le Centre Simon Wiesenthal - qui traque les anciens nazis à travers le monde - et selon lesquelles il aurait fui l'Allemagne après la guerre en se faisant passer pour un réfugié. Karoly Zentai figure encore aujourd'hui sur la liste des "dix criminels nazis les plus recherchés" du Centre Simon Wiesenthal.
Le gouvernement australien avait approuvé cette extradition en 2009, avant que cette mesure soit annulée en première instance en 2010, puis en appel en 2011. La Haute cour, dont les décisions sont définitives, a estimé que Karoly Zentai ne pouvait être extradé car la notion de crime de guerre n'existait pas en Hongrie à l'époque des faits.
TF1 News - 15/08/12
Commentaires
Tels des vampires, leur haine ne sera donc jamais assouvie !
Ils déterront leurs os, mettront leurs cendres dans du fumier...
S'en prendront à leurs enfants, petits-enfants... aux collatéraux... Expulsions, perte de leur travail...
et aprés ils se plaignent de la haine des autres!!!
salutations.