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  • Noël, la beauté dans la vie – Par Dominique Venner

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    18/12/2012 — 18h00
    PARIS (via le site officiel de Dominique Venner) — Nous approchons des fêtes de Noël (l’autre nom du Solstice d’hiver). Associée au sapin toujours vert, Noël a toujours été célébrée dans le pays d’Europe depuis des temps immémoriaux comme la grande fête présageant le renouveau de la Nature et de la vie après la dormition de l’hiver. On ne peut s’empêcher de penser que l’Europe, elle aussi, sortira un jour de son actuelle dormition, même si cela est plus long que dans le cycle de la Nature.

    Noël est la fête des enfants. C’est aussi une fête où la beauté a toute sa place. N’est-ce pas l’occasion de réfléchir sur cette notion vitale, l’une des trois composantes de la « triade homérique » : « la Nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon » ?

     

    Plutôt qu’une dissertation sur la beauté, j’ai envie d’offrir à ceux et celles qui me lisent quelques conseils pratiques, sans oublier cependant une réflexion à méditer : l’esthétique fonde l’éthique (le bien est défini par ce qui est beau) tout comme l’éthique fonde l’esthétique (le bien est inséparable du beau).

    Cultivez la beauté (sens esthétique) pour vous-même et pour vos proches. La beauté n’est pas affaire d’argent et de consommation. Elle réside en tout, principalement dans les petits détails de la vie.

    Elle est offerte gratuitement par la nature : poésie des nuages dans un ciel léger, crépitement de la pluie sur une toile de tente, nuits étoilées, couchers de soleil en été, premiers flocons de neige, couleurs de la forêt en hiver, premières fleurs du jardin, hululement de la chouette dans la nuit, odeur d’un feu de bois au-dessus d’une chaumière dans la campagne…

    Si la beauté de la nature nous est donnée, celle que nous créons dans notre vie demande efforts et attention.

    Se souvenir qu’il n’y a pas de beauté (ni de joie) sans harmonie des couleurs, des matières, des formes et des styles. Cela est vrai pour la maison, les vêtements et les petits accessoires de la vie. Proscrire par exemple les matières synthétiques et le plastique au profit des matières naturelles.

    Il n’y a pas non plus de beauté sans courtoisie dans les rapports avec les proches et moins proches (hormis les butors).

    Je notais que l’esthétique fonde l’éthique. En effet, il n’y a pas de beauté sans tenue au moral et au physique. Par exemple, gardez pour vous peines et tracas, ceux du cœur, du corps, du travail ou des fins de mois difficiles. Vous y gagnerez de l’estime pour votre discrétion et la réputation d’une sociabilité heureuse. Vous y gagnerez aussi de l’estime pour vous-même.

    Par avance, joyeux Noël à tous !

    Dominique Venner

    Crédit photo : Bubamara via Wikipédia (cc).

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Chrétiens persécutés : le Vatican « va demander aux théologiens musulmans d’expliquer le Coran »

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    17/12/2012 – 11h45
    MUNICH (NOVOpress) – L’archevêque allemand Gerhard Ludwig Müller (photo), nouveau (et controversé) préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a donné ce week-end un entretien à Focus, le grand hebdomadaire de Munich. Il y a surtout « condamné les courants extrémistes dans l’Église catholique en Allemagne », en particulier le site internet Kreuz.netqui vient de fermer, à la suite de l’action lancée contre ses responsables par la justice allemande pour « homophobie, islamophobie et antisémitisme ». Selon le prélat, de tels sites sont « le contraire de chrétien, qui signifie que l’on se comporte convenablement avec les gens ».

    Mgr Müller a affiché sa fermeté à l’égard de la Fraternité Saint-Pie X, en faveur de laquelle l’Église « ne saurait faire aucune concession dans la foi ».

    L’archevêque a aussi été interrogé sur la persécution des chrétiens dans les États musulmans. Sa réponse : «Nous allons demander aux théologiens musulmans d’expliquer que le Coran ne permet pas de priver d’autres personnes de leurs droits, ou même de les menacer dans leur chair et dans leur vie, et que le terrorisme ne peut jamais se réclamer de Dieu ».

    Voilà une déclaration où les chrétiens persécutés ne manqueront pas de puiser un grand réconfort !

    Crédit photo : DR.

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  • Belgrade : “Solidarité Kosovo” reçoit le prix serbe de “la réalisation la plus noble de l’année”

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    20 décembre 2012

     

     
     

    A la tribune, Arnaud Gouillon a dédié cette récompense aux donateurs de Solidarité Kosovo.

    20/12/2012 – 16h00
    BELGRADE (NOVOpress) – Lundi, à l’Assemblée de la ville de Belgrade s’est déroulée la cérémonie de remise des prix pour “la réalisation la plus noble de l’année” organisée par Vecernje Novosti, le quotidien national le plus vendu de Serbie.

    A l’occasion du jubilé d’or marquant la 50ème édition de cette très populaire manifestation, le jury a décerné un prix spécial au fondateur de l’association humanitaire française « Solidarité Kosovo », Arnaud Gouillon.

     

    Devant un parterre de personnalités politiques, culturelles et religieuses, les organisateurs ont rendu un hommage appuyé à l’association française « Solidarité Kosovo » pour ses huit années d’engagement humanitaire aux côtés du peuple serbe du Kosovo et de la Métochie.
    Le jury a souligné qu’au cours de cette année 2012, les réalisations de l’association n’ont eu de cesse de s’accroître tant par leurs valeurs humaines, par exemple la rénovation d’une école, que par leurs dimensions matérielles.

    Dans son discours de remerciements, Arnaud Gouillon a dédié ce prix honorifique aux 6000 donateurs de France qui n’ont pas oublié l’amitié historique qui lie les peuples français et serbe et pour qui le sort des chrétiens du Kosovo et de Métochie, reste une indignation.

    Belgrade : “Solidarité Kosovo” reçoit le prix serbe de “la réalisation la plus noble de l’année”

    Arnaud Gouillon entouré de Bora, chanteur populaire serbe, et d’Emir Kusturica (à droite)

    Le lauréat a ensuite reçu de chaleureux compliments de la part du réalisateur serbe, Emir Kusturica et du Ministre du Kosovo et de la Métochie, Aleksandar Vulin.

    Arnaud Gouillon avait déjà reçu à Rome en juin dernier la médaille du Roi Stéfan Decanski. Elle lui avait été remise par l’évêque du Kosovo-Métochie, Monseigneur Théodose, « pour le travail humanitaire réalisé depuis presque une décennie en faveur des minorités serbes à travers la prestigieuse association française Solidarité-Kosovo ».

    Comme toutes les années depuis la Noël 2004, Solidarité Kosovo s’apprête à partir pour amener aux enfants des enclaves serbes persécutées du Kosovo, des vêtements, du matériel scolaire et des jouets. L’activité de l’association s’amplifie et cette fois-ci c’est un poids-lourd affrété spécialement qui amènera 50 m3 de matériel grâce à des donateurs particuliers et industriels. Pour aider l’action humanitaire de Solidarité Kosovo c’est ici.

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • COLONISATION DE L’ALGERIE… La fierté de la France !

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    Posted by Joseph Castano on 20/12/2012

     

    Par José CASTANO

    « L’Afrique, c’est une terre donnée par la providence à la France. Faites-la connaître à tous les méchants avocats qui nous marchandent 100 000F quand nous leur donnons un monde… » (Alexandre Dumas au Maréchal Bugeaud, fin 1846)

    Depuis le vote de la loi du 23 février 2005 disposant que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer », de nombreuses voix –issues du corps enseignant, d’intellectuels et d’élus de gauche- se sont élevées pour demander, avec véhémence, son abrogation au motif que cette loi serait de nature à menacer gravement la nécessaire neutralité de l’enseignement de l’histoire.
    A pareille époque, le président algérien Bouteflika, fort de l’appui que lui assure en toutes circonstances cette même intelligentsia progressiste, réitérait ses provocations en comparant la période française en Algérie au nazisme et exigeait que la France demandât pardon. Et il s’est trouvé, dans notre pays, des Français pour cautionner cette « repentance »…
    Ces derniers, avec l’appui de médias partageant leur idéologie, dans un esprit de culpabilité congénitale outrancier et suivant la tendance islamolâtre qui est la leur depuis un demi-siècle, ne cessent depuis lors, de déverser une littérature foisonnante et pullulante, identique à celle qui s’était déjà proposée de révéler aux Français de la Métropole, la vie coloniale sous tous ses aspects.
    C’est ainsi que l’œuvre colossale des premiers pionniers et tout ce qui a été fait par leurs enfants, n’est qu’un tissu d’abomination et de crimes. Elle dépeint le misérable peuple musulman comme abêti, vivant dans le plus dur des esclavages, mais avec le soulèvement et la valeureuse lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, c’est le despotisme qui a été vaincu, c’est la liberté conquise, c’est la dignité retrouvée, c’est le bien-être et le progrès intellectuel et moral…
    Ainsi décrivent-ils encore aujourd’hui l’Algérie française comme ayant été uniquement peuplée de colons richissimes sans cœur et de misérables petits Arabes courbant l’échine sous le joug de l’impérialisme.
    Et pourtant, comment oublier que ce sont les premiers Européens que la France a exilés en Algérie -car jugés « trop rouges »- qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis, transformé les douars, les casbahs, les repaires de pirates en paisibles villages, en cités prospères, en ports dignes de ce nom, bâti les écoles, les universités et les hôpitaux, tracé les routes et édifié les ponts, chassé la maladie, la famine, fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?
    Dans ses nombreux poèmes des Châtiments, Victor Hugo évoquera l’épuration et la destinée de ces premiers pionniers exilés par la Mère Patrie en ces termes : « martyrs, héros d’hier et forçats d’aujourd’hui, jetés par l’Empereur à l’Afrique » (Il s’agissait de Napoléon III). Comment oublier, aussi, que c’est la France, et elle seule, qui a fait jaillir du sable du désert un pétrole et un gaz qui l’auraient dotée de l’inestimable richesse des temps modernes ? A cela, qu’ont opposé les tueurs du FLN soutenus par l’intelligentsia progressiste française d’hier et d’aujourd’hui ?… La révolte, le terrorisme, l’abomination.
    Quand un contraste crie, il faut l’entendre, et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure, que de nier cette réussite. Sur ce point, quelques années après l’indépendance, Aït Ahmed, chef historique du FLN, déclarera : « L’Algérie, au temps des Français, c’était un paradis ! »
    L’idée que le colonat en Algérie n’était représenté que par des personnes riches à millions facilement gagnés est trop bien ancrée dans l’opinion française. Albert Camus lui-même s’était élevé contre cette idée peu conforme à la réalité en écrivant dans l’Express : « A lire une certaine presse, il semblerait que l’Algérie fût peuplée d’un million de colons à cravache et à cigare montés sur Cadillac… »
    Qu’il est injuste et dangereux de confondre tous les Français d’Algérie sous les mêmes traits de quelques colons qui ont réussi à faire leur fortune. Ceux-là ont existé, certes, mais combien étaient-ils ? Une dizaine peut-être ! Et les autres… les humbles fermiers, le petit peuple… les plus nombreux, tragiques et pitoyables.
    Comme dans toutes les professions, il y avait « là-bas », de même que partout ailleurs, une gradation et, en milieu colon, on allait du « petit colon » qui ressemblait en tout point au modeste agriculteur de France, au « grand colon » que l’on peut comparer au propriétaire de vignobles bordelais ou champenois. Le fait grave, c’est que l’on a tendance –depuis un demi siècle- à assimiler la masse des agriculteurs d’Algérie à ces derniers…
    Il est toutefois un fait à souligner, volontairement occulté par les propagandistes : la plupart de ces « grosses fortunes » étaient étrangères au pays et n’y résidaient pas. Sous des « raisons sociales » camouflées, les propriétaires, français ou étrangers, exploitaient leur domaine de « l’extérieur », laissant sur place une famille de gérants, native du pays, faussant de ce fait les jugements que l’on se faisait en France métropolitaine. Et c’est, précisément, cette population rurale de petits colons et de gérants de domaine qui était la plus atteinte par les assassinats du FLN. Ces gens étaient les plus vulnérables car isolés dans le bled. De plus ils constituaient un obstacle certain pour le FLN, par l’étroitesse de leurs rapports avec les fellahs de la région. Ils étaient de ce fait portés en tête de liste des « éliminations ».
    Par ailleurs, afin d’embrouiller un peu plus les esprits, on mélange savamment les termes de colonialisme et colonisation et, aujourd’hui, ce sont, apparemment, les enfants de ceux qui soutenaient l’action des tueurs du FLN qui crachent à leur tour sur la mémoire de ces défricheurs.
    C’est ainsi que pour les censeurs qui n’ont de cesse de dénigrer l’œuvre civilisatrice de la France, le colon a engendré le colonialisme qui est la honteuse exploitation systématique d’un pays envahi… et se gardent bien d’utiliser un autre mot, plus approprié à la situation : colonisation, qui, elle, est la mise en valeur d’un pays sous-développé. On a donc tendance à confondre facilement ces deux termes et les colons deviennent donc d’infâmes colonialistes…
    Quand on pense à toutes ces déclarations haineuses, à ces pamphlets journalistiques qui ont consisté à enseigner durant les années de guerre que l’avènement du FLN marqua le soir d’un passé de ténèbres et de tyrannie, l’aurore d’un avenir de lumière et de liberté… à faire croire aux jeunes générations musulmanes que leurs pères furent uniquement des esclaves misérables et affamés, soumis, sans droits ni recours, au bon plaisir des colons… j’en frémis et j’ai honte pour toutes ces plumes qui se disent savantes. Et si les guides de l’opinion témoignent d’un tel snobisme et d’une telle nonchalance à l’égard de toute vérité neuve, mais dédaigneuse du maquillage et du charlatanisme, comment veut-on que les Français se montrent plus empressés ou plus perspicaces ?
    Quant à « laisser les historiens en débattre »… c'est-à-dire laisser l’Histoire décider, comme le préconisent nos gouvernants, il y a de quoi s’inquiéter. Comment ne pas frémir à l’idée qu’un Benjamin Stora pourrait faire partie de ces « historiens » ? Aujourd’hui, il ne s’agit même plus d’altérer et de dénigrer l’histoire de l’Algérie française, il s’agit, ni plus ni moins de la supprimer, de faire en sorte qu’elle n’ait jamais existé. A ce sujet, Albert Camus avait d’ailleurs dit : « Quand le destin des hommes et des femmes de son propre sang se trouve lié, directement ou non, à ces articles qu’on écrit si facilement dans le confort du bureau, on a le devoir d’hésiter et de peser le pour et le contre » et Montaigne, déjà, ne se plaignait-il pas que l’histoire était généralement écrite par des hommes de cabinet qui n’avaient aucune idée ni des âmes ni des choses dont ils parlaient ?
    Depuis deux siècles, depuis la révolution, malgré des efforts prodigieux, des guerres qui ont secoué la planète, la France n’a eu qu’un succès durable et important, parfaitement unique : son œuvre en Afrique du Nord. Tout le reste n’a été que glorieux échecs. Or, une nation, comme un homme, a les yeux fixés sur ses échecs, dont l’injustice la soulève ; elle rêve d’en rappeler. Que les Français n’oublient jamais cela !

    José CASTANO
    e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

    « L’œuvre de la France ici est admirable. Si elle était restée vingt ans de plus, elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen » (Ministre syrien en visite à Alger. Propos rapporté par Ferhat Abbas)

    « Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds-Noirs, s’ils étaient restés, nous aurions, peut-être, évité cette tragédie » (Boualem Sansal, écrivain, journaliste - 1992)

    Resilience TV, site de l'Observatoire International des Libertés

  • Vers la religion unique mondiale ? Benoît XVI prend comme référence… le grand rabbin de France Bernheim

     

    Sans commentaire, nous vous livrons cet extrait du Figaro d’aujourd’hui :

    « Les Papes (modernes – NDCI) ont déjà rendu hommage à des Grand Rabbins.
    Mais aucun comme Benoît XVI n’a puisé dans leurs travaux pour argumenter ses propos de responsable de l’Église catholique.

    Dans le second tome de son livre sur «Jésus de Nazareth» il avait utilisé les travaux théologiques de son ami le Rabbin Jacob Neusner. Mais dans son discours annuel à la Curie romaine -considéré comme le plus important de l’année sur le plan interne- prononcé vendredi, il a longuement cité l’essai du Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim publié le 18 octobre dernier. Le Pape y puise largement une argumentation, qu’il fait sienne, pour dire une nouvelle fois «non» au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfants par ces couples.
    »

    Pour ceux qui veulent, petit rappel sur le livre du judaïsme, le Talmud.

    Contre-info.com

  • France: la puissance des réseaux

    E&R - 19.12.12

  • Ni “excuse”, ni “repentance” ? Par Bruno Gollnish

     

    Algérien FLNNi « excuse » ni « repentance » ne seront formulées par l’Etat Français a affirmé hier François Hollande au premier jour de sa visite d’Etat en Algérie, à la tête d’une délégation de 200 personnes, dont de nombreux chefs d’entreprises. Bien sûr la question du Mali en proie à la déstabilisation islamiste sera au menu des discussions, au même titre que la construction près d’Oran d’une usine de montage de Renault susceptible de produire en 2014 au moins 25.000 véhicules par an. M. Hollande a précisé qu’il entendait dire la « vérité sur le système colonial », et « préparer l’avenir ». « Préparer l’avenir » quitte cependant à travestir la vérité historique comme le président socialiste l’a fait le 17 octobre dernier en donnant foi aux bobards propagés alors (toujours) par le FLN et le parti communiste sur le pseudo massacre à Paris, le 17 octobre 1961, de centaines d’Algériens lors d’une manifestation FLN interdite.

    Le chef de l’Etat a affirmé à Alger son souhait d’ouvrir « un nouveau chapitre », un « nouvel âge », dans la relation entre les deux pays. Il a signé avec son homologue Abdelaziz Bouteflika ont mercredi soir une « Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération entre la France et l’Algérie », notamment pour distribuer des visas supplémentaires, ouvrir encore plus, à nos frais, l’accueil des étudiants algériens sur notre sol

    Une invitation à dépasser les vieux antagonismes a-t-il précisé, qu’il formulera de nouveau aujourd’hui devant les parlementaires algériens. D’ores et déjà une dizaine de partis politiques algériens, dont quatre islamistes, ont dénoncé « le refus des autorités françaises de reconnaître, excuser ou indemniser, matériellement et moralement, les crimes commis par la France coloniale en Algérie. »

    Le Nouvel Obs le rapporte, une large majorité d’Algériens souhaite désormais une normalisation des relations avec notre pays, 57% se disent favorables à une relation « exemplaire » avec la France. En France une même enquête d’opinion indique que 35% des sondés estiment que François Hollande ne devait pas présenter d’excuses à l’Algérie, 13% jugent qu’il devait le faire et 26% y était favorables à « condition qu’Alger présente des excuses au sujet des pieds noirs et harkis ».

    Alors Premier secrétaire du PS, M. Hollande avait déclaré que notre pays devait « encore des excuses au peuple algérien ». Interrogé sur France 2 mercredi sur le refus qui est désormais le sien d’en présenter, il a répondu : « moi je suis président de la République, j’engage la France, je n’engage pas le parti (socialiste) ».

    PS qui lui, par la voix notamment d’Elisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée a déclaré « qu’en Algérie, le colonialisme a produit des tragédies qui ont broyé des gens. Je pense que c’était en effet un système condamnable »

    Des relations pacifiées et normalisées avec l’Algérie sont du ressort des intentions louables a déjà rappelé Bruno Gollnisch, mais on ne bâtit rien de solide et de viable sur le mensonge et sur la haine.

    Haine de l’œuvre accomplie par la France en Algérie qui est encore enseignée, martelée aux jeunes Algériens dés l’enfance et à l’école du FLN au pouvoir. FLN sous le règne duquel 200 000 algériens ont tués pour avoir refusé le parti unique, rappelons le au passage, FLN que M. Hollande s’est engagé à aider à intégrer l’Internationale socialiste… « l’organisation mondiale des partis sociaux-démocrates, socialistes et travaillistes… »

    Et il serait stupide de nier que cette éducation-propagande là n’est pas non plus sans incidence, en France même, sur la « mentalité » de beaucoup d’Algériens qui constituent la plus forte communauté étrangère vivant sur notre sol.

    La vérité c’est que la conquête française en 1830 a permis de chasser d’Algérie le colonisateur ottoman, de mettre fin aux raids de la piraterie barbaresque, de libérer des dizaines de milliers d’esclaves. La vérité c’est que la présence française a permis de soigner sa population -un million en 1830 à plus de 10 millions d’habitants en 1962 – de construire des hôpitaux (160 en 1962), de multiplier les écoles sur tout le territoire, d’alphabétiser la population, de transformer ce pays en friche en une terre agricole riche et prospère. La France en Algérie ce fut aussi l’irrigation du pays, la construction de 12 barrages, de 23 ports, 23 aéroports, 34 phares, la création d’un réseau routier de 54 000 kms…

    Au nom de la réconciliation franco-algérienne, M. Hollande rendra hommage aujourd’hui au militant indépendantiste Maurice Audin dont une place porte le nom à Alger (comme à Paris). Jeune prof de maths de 25 ans, marié père de trois enfants, Audin était membre du Parti communiste algérien (PCA) qui soutenait et aidait les poseurs de bombes qui tuèrent, mutilèrent des dizaines de nos compatriotes civils, hommes, femmes et enfants pendant la bataille d’Alger en 1957. Arrêté à son domicile par les paras à Alger le 11 juin de cette même année, Maurice Audin ne fut jamais retrouvé.

    Certes, rappelons le, le drame des Français d’Algérie n’est pas de la seule responsabilité du FLN mais aussi du pouvoir gaulliste et des partis du Système dont les héritiers tiennent toujours aujourd’hui les rênes du pouvoir. Un De Gaulle qui en plein déni du réel et/ou d’une insensibilité criminelle, quasi pathologique, à l’égard de la souffrance de ses compatriotes, affirma crânement en public le 14 juin 1963 que l’exode des pieds noirs « s’est passé sans heurt, sans drame et sans douleurs » !

    Un De Gaulle rapporte Alain Peyrefitte dans son livre de témoignage sur le « grand homme » -« C’était De Gaulle », Arthème Fayard- qui, après mars 62, alors que les troupes françaises encore présentes ont l’ordre de ne pas intervenir pour empêcher les massacres de civils, cite un vers du poète latin Lucrèce : « il est doux, quand les vents tourmentent les vagues sur la vaste mer, de contempler les épreuves d’autrui du haut d’un promontoire »…

    Bref, le devoir de mémoire et de réconciliation ne saurait être à sens unique. Et Bruno Gollnisch constate que si l’Algérie FLN ne s’est jamais repentie pour les 150 000 harkis sauvagement torturés puis assassinés, ils ont été livrés aux couteaux des égorgeurs par la République Française et la fausse paix des Accords d’Evian.

    Faut-il rappeler notamment le témoignage du révérend Père Michel de Laparre –voir le dernier numéro de La lettre de Veritas- sur la tuerie d’Oran le 5 juillet 1962, avec la complicité passive des autorités françaises. Une journée au cours de laquelle « des centaines d’Européens » furent « étouffés dans des fours, gelés dans des frigidaires, crochetés aux Abattoirs, vendus dans des boucheries, sciés dans des menuiseries, découpés et mangés par des Mauresques arborant des ceintures de peaux. Des enfants ont été ficelés dans des sacs de pommes de terre, jetés sur la chaussée, écrasés par des camions ou aplatis contre des murs. Et combien de femmes et de jeunes filles ont subi les pires sévices, presque toujours jusqu’à la mort ! »

    L’Algérie FLN et la France gaullo-socialiste de ces cinquante dernières années se sont entendues pour mettre une chape de plomb sur l’assassinat de 13 000 pieds-noirs, victimes civiles, disparues ou massacrées (lire l’ouvrage du capitaine M.L Leclair, « Disparus en Algérie » , aux éditions Grancher) dont plus de la moitié après le 19 mars 1962, date théorique de la fin des hostilités.

    Autant dire que Bruno Gollnisch ne se satisfait pas plus aujourd’hui qu’hier, des vrais mensonges des uns et les demi-vérités des autres.