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Un ancien membre de l'OAS privé de sa Légion d'honneur obtenue à titre militaire

 

vendredi 04 janvier 2013
 
 
 

Un ex-membre de l’Organisation de l’armée secrète (OAS) a été privé de sa décoration de chevalier de la Légion d’honneur, obtenue en 2011 à titre militaire comme mutilé de guerre en Algérie, par un décret paru vendredi sur la version papier du Journal officiel.

Selon l’article R96 du code de la Légion d’honneur cité dans le décret, les peines disciplinaires (censure, suspension totale ou partielle, exclusion) « peuvent être prises contre tout légionnaire qui aura commis un acte contraire à l’honneur ».

Une mesure extrêmement rare

Cette mesure d’exclusion pour « acte contraire à l’honneur » est extrêmement rare, les exclusions étant généralement prononcées contre des légionnaires condamnés à des peines de prison.

Jean-François Collin, 73 ans, avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur avec traitement, dans la promotion du 5 mai 2011 réservée aux militaires et anciens militaires au titre de mutilé de la guerre d’Algérie, durant laquelle il avait servi comme sous-lieutenant. Il préside l’Association de défense des intérêts moraux des anciens détenus (Adimad) ayant appartenu à l’OAS.

M. Collin ne s’est pas étonné outre mesure de son exclusion, rappelant le discours qu’il avait prononcé devant la stèle de l’Adimad à Marignane (Bouches-du-Rhône) le 1er novembre 2011, après avoir reçu sa décoration d’un ex-membre de l’OAS.

Condamné à la réclusion criminelle puis amnistié

Il avait dédié sa croix de chevalier « à tous les combattants de l’OAS qui sont morts les armes à la main ou ont été fusillés par le plus grand traître de l’Histoire de France (le général De Gaulle). Ce sont eux, aujourd’hui, qui devraient être honorés à ma place ! »

« Et pour que les choses soient limpides, je vous promets que je ne porterai jamais cette croix tant qu’il y aura un gaulliste ou un ami du FLN à l’Elysée ! » avait-il ajouté.

Gravement blessé au combat en Algérie en 1960, M. Collin avait ensuite rejoint l’OAS « Métro » à Paris. Arrêté en février 1962, il avait été condamné à douze années de réclusion criminelle, dont il avait purgé cinq ans avant d’être amnistié, de même que l’ensemble des membres de l’OAS, en juillet 1968 par le général De Gaulle.

En 1982, le président François Mitterrand avait fait voter une loi permettant aux anciens condamnés de l’OAS de toucher leur retraite.

 Ouest-France

Commentaires

  • C'est la loi des vainqueurs.
    Car en réalité le déshonneur fut pour le pouvoir de l'époque, et non point pour ceux qui sont restés fidèles à leur devoir !

  • Cet article en dit long sur la veulerie de ceux qui prétendent nous gouverner. Et ils osent employer le mot "honneur" ! Honte à eux !

  • Je croyais que lorsqu’on était amnistié, il n’était plus possible de faire référence à la condamnation en question. Mais on sait depuis longtemps que les gouvernements français UMP ou PS n’assouviront jamais leur haine envers les patriotes !
    Vive Jean-François Collin !

  • On donne la légion d'honneur à Tareq Oubrou et on l'enlève à un grand patriote français, blessé de guerre! Quelle ignominie!

    Oui, vive Jean-François Colllin!

  • @ tania: HONTE! TROIS FOIS HONTE!

    Quelle vilenie, quelle bassesse!

  • Quelle perfidie, l'OAS avait justement de l'Honneur à revendre, certains ont préféré perdre galons, retraite, sécurité, pour tenter de sauver un territoire Français, l'inversion accusatoire devient la norme : CE QUI EST ANTI FRANCAIS, ANTI-PATRIE, est systématiquement porté aux nues. On reconnait par là, qui tient les rênes muselières de la Patrie, des cosmopolites dont beaucoup se cachent dans les coulisses ( Moi ? je n'y suis pour rien, où m'avez-vous vu ?)
    On connait la chanson, mais il faut étoffer notre Chorale, il y a encore trop de dormeurs.

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