MARSEILLE (Reuters) - Une information judiciaire a été ouverte vendredi pour homicide volontaire après la mort d'un jeune homme de 19 ans tué jeudi à Marseille par un policier, a annoncé le procureur de la République, Jacques Dallest.
Le parquet a demandé le placement en détention du gardien de la paix de 39 ans qui devait être déféré devant un juge.
"Il n'y a manifestement pas eu de légitime défense. Aucun des agresseurs n'était porteur d'une arme à feu ou d'un couteau", a déclaré le magistrat lors d'une conférence de presse.
Une altercation a éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi entre le gardien de la paix et un groupe de jeunes dans une épicerie du IIIe arrondissement, dans les quartiers nord de la ville. Le policier a tiré une fois sur l'un des jeunes.
L'autopsie du corps de la victime a montré que la balle d'un calibre de 9 mm était entrée par la fesse gauche, avait touché les intestins et le foie avant de provoquer une hémorragie massive qui est à l'origine du décès.
Lors de sa garde à vue, le policier a expliqué avoir eu peur et avoir tiré au jugé pour se défendre. Les amis de la victime parlent d'un "tir volontaire" à une distance de quelques mètres. Lors de son interpellation, le gardien de la paix présentait un taux d'alcoolémie positif de 1,26 g dans le sang.
UN JEUNE MIS EN EXAMEN
Contrairement aux affirmations tenues jeudi par la hiérarchie du policier, ce dernier avait en revanche le droit de porter son arme même s'il n'était pas en service.
"Un policier est autorisé à garder l'arme sur lui dans le ressort de sa circonscription car il peut être requis à tout moment, même si en général cela ne se fait pas", a expliqué le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le fonctionnaire se trouvait vers minuit dans l'épicerie à l'arrivée d'un groupe de trois jeunes du quartier, dont l'un fumait un joint de cannabis. Une réflexion du policier au fumeur a provoqué une rixe, puis le fonctionnaire a fait usage de son arme.
Après avoir transporté la victime dans un hôpital de la ville, l'un de ses amis était revenu sur les lieux de l'incident et avait précipité sa berline de marque allemande dans la vitrine de l'épicerie.
Il a été mis en examen pour violence volontaire en réunion, dégradation de biens d'autrui et conduite sans permis.
Le parquet a requis un placement en détention de cet homme de 29 ans qui a déjà fait l'objet de huit condamnations pour des faits de vol aggravé, de violences et d'infraction à la législation sur les stupéfiants.
Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse
Yahoo! Actualités - 15/02/13
NdB: On peut tuer quelqu'un à coups de poing!
Commentaires
Evidemment, le policier qui a simplement fait son boulot consistant à assurer la sécurité d’autrui est déjà poursuivi par l'ajustice ! J’aurais voulu voir ce qu’aurait fait ce juge qui a le culot de poursuivre ce courageux policier si c’était lui que les voyous avaient agressé : il aurait été bien heureux de trouver ce policier près de lui ! Et, bien sûr les voyous agresseurs sont déjà libres et pourront recommencer !
PS: Gaëlle vous avez bien raison: on peut tuer à coups de poings: une certaine trintignant a eu l'occasion de s'en apercevoir!
Tout le monde sait çà, à savoir qu'un policier doit deviner si l'agresseur est armé ou non, un chien humain en somme.
Les allogènes sont des petits anges , c'est bien connu, honte donc à ce policier.
Sa vie a moins d'importance que la mort d'un voyou.
Ce monde ressemble à la culotte de Dagobert.
Nous voulons la remettre à l'endroit.
Cher abad: ce policier portait des marques de la rixe sur le visage: ils étaient à trois contre lui. Mais ce "détail" a sauté des articles: il faut que ce policier soit coupable!
Alors qu'il se trouvait de toute évidence en état de légitime défense.
La tante de la cpf tuée est passée en boucle sur les medias en hurlant "qui va nous protéger des flics dans ce pays ".
Et ben , la tatie du cpf, c'est le ministre des flics qui vient de téléphoner à la maman cpf, ce qu'il ne fait pas dans la situation inverse, pour lui "exprimer son soutien " et dire "personne ne sera protégé" et que la "vérité sera faite sur cet acte inqualifiable".
Les coupables , ce sont ceux qui font entrer ces populations mortifères qui pourrissent la vie de la France et la ruinent.
Quant à Valls , il prouve par ses déclarations que la justice n'est pas là pour établir la vérité , mais pour complaire aux populations qui sont destinées à liquider les populations européennes.
L'article, et toutes les précisions des commentaires, permettent une reconstitution globale, et de se faire une excellente idée de la culpabilité judiciaire.
L'ajustice .. très justement.
C'est le terrifiant "La France Orange Mécanique" de Laurent Oberton.
Livre appuyé par MLP et à conseiller partout.
amitié et soutien au policier ! gauthier michel 13009