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" Tu vas avorter aujourd'hui... Pourtant nous nous serions tant aimés maman"

"Je ne veux pas garder cet enfant, mais je me sens contente, je n’y peux rien"

Dans le cadre de la propagande sur le thème cher au Planning familial "il est aujourd'hui difficile d'avorter en France" (alors que plus de 200 000 enfants sont avortés chaque année), Rue 89 publie le témoignage d'une jeune femme qui cherche à éliminer l'enfant qu'elle porte en elle. Et l'on peut lire que la loi naturelle est bien inscrite au coeur de chaque personne :

A"Je fais le test de grossesse qui m’affiche deux barres roses aussitôt. Paf, le résultat est clair, immédiat, pas d’appel. Je sais que je ne veux pas le garder, cet enfant, et que je ne peux pas, mais je me sens contente, je n’y peux rien.

Je me rends compte que ça ne va pas être simple, il y a un enfant dans mon ventre et je l’aime déjà. Me voilà partie pour une semaine de pleurs…

J’en parle au coresponsable de la situation. Il est à l’écoute, il est présent. Rapidement, il me dit qu’il ne veut pas de cet enfant. Moi non plus, mais maintenant qu’il est là, j’ai du mal à comprendre pourquoi je ne le garderai pas."

Mais l'article reste un plaidoyer pour accroître encore l'avortement en France :

"Je commence à mieux comprendre les dénonciations récurrentes du manque de moyens pour avorter en France."

Et les coupables sont désignés :

"Tous les dysfonctionnements sont-ils le résultats des pressions des anti-IVG ? Sinon comment expliquer le manque d’informations accessibles et claires sur l’IVG ?"

C'est donner beaucoup d'importance au mouvement pro-vie français. De fait, les pressions anti-avortement ne viennent pas vraiment du mouvement pro-vie, mais simplement... de la loi naturelle. Loi naturelle que cette mère ressent au sein de sa conscience ("J’ai eu moi-même beaucoup de mal à accepter qu’au vu de ma situation personnelle, professionnelle et amoureuse, je devais avorter. J’étais trop fascinée par la magie de cette création et j’ai ressenti un amour immédiat pour l’enfant."). Et cela, tous les moyens financiers, toutes les lois n'y pourront rien.

Et il en va de même pour les personnes homosexuelles : leur frustration ne vient pas d'une pseudo homophobie ambiante ou d'un manque de reconnaissance légale de leurs relations. Elle vient de ce que le don de soi entre amoureux ne peut s'accomplir qu'entre personnes de sexe différents. La loi Taubira ne rendra pas les personnes homosexuelles plus heureuses. Et c'est pourquoi, comme pour le lobby de l'avortement, les révisionnistes du mariage demanderont toujours plus (PMA, GPA, droit de se marier à l'église...).

Michel Janva

Le Salon Beige  15/02/13

Commentaires

  • 220000 par an peuvent crier leur douleur.

  • Avorter, c'est tuer son enfant. Ni plus ni moins.

  • «comment expliquer le manque d’informations accessibles et claires sur l’IVG ? » : pour la simple raison que l’IVG n’existe pas : c’est un avortement et ils en ont honte!

  • @ abad: "interrompre volontairement une grossesse", c'est tuer un bébé! Quelle "délicatesse" pour dire un crime in utero!

  • Quand on pense aux couples sans enfants, qui ont tout essaye et depense des sommes folles, dans un faux espoir, on a aucune sympathie pour ces avorteuses...
    Mais elles le payent cher, elles trainent leur culpabilite toute leur vie, car ca laisse des traces indelebiles..

  • Peu d'actes sont aussi "contre nature", comme ce texte le démontre, que de vouloir TUER l'enfant qui est dans son ventre !
    Aucun animal ne commet ce type de crime. Ce dévoiement de l'un des plus puissants instincts humains est l'un des indices (parmi bien d'autres hélas) de la décadence profonde de nos sociétés. Tout se tient !

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