Alors qu'au lendemain de ses élections législatives, l'Italie se réveille fragilisée et dans une quasi-impossibilité de former un gouvernement, il est une voix qui s'élève, en France, pour se féliciter du résultat.
Celle de Marine Le Pen. La présidente du Front national se frotte les mains à l'issue d'un scrutin marqué, selon elle, par «un rejet de l'UE ».
En marge d'un déplacement à Rocamadour (Lot), l'ex-candidate à la présidentielle a en effet déclaré : «C'est assez enthousiasmant pour les futures élections européennes, qui à mon avis verront de fait un changement assez radical de majorité au Parlement européen.» C'est qu'aux yeux de celle qui a fondé en grande partie sa campagne de 2012 sur un rejet de l'Union européenne et une sortie de l'euro, «près de 50% des Italiens viennent d'effectuer un vote frappé par l'euroscepticisme et même par l'eurocritique».
Le Pen salue «l'émergence de cet euroscepticisme»
L'eurodéputée FN prend soin de préciser qu'elle ne se sent «une identité quelconque ni avec Grillo (Ndlr: le comique reconverti en politique populiste), ni avec Berlusconi (Ndlr: leader de la droite)». Mais celle qui n'hésite jamais avant de décocher ses flèches contre l'Union européenne salue «l'émergence de cet euroscepticisme». Car selon elle, le vote italien marque «clairement un rejet de l'UE et des politiques d'austérité imposées aux peuples». «J'espère que l'Union européenne enlèvera ses œillères et ses bouchons d'oreilles pour entendre qu'il faut réorienter maintenant assez sévèrement l'Europe pour répondre à ce rejet»
Si en Italie ce week-end, la gauche de Pier Luigi Bersani a remporté la Chambre des députés (mais sans majorité claire au Sénat), les élections de ce week-end ont surtout été marquées par la vague Grillo - le Mouvement cinq étoiles (M5S) a fait un score triomphal (25,55% des voix à la Chambre des députés et 23,79% au Sénat) - et par le retour de Silvio Berlusconi (29,18% à la Chambre des députés et 30,72% au Sénat).
Or, le premier a surfé sur le rejet de la classe politique et la colère contre l'austérité et le second a fait une campagne largement anti-européenne. Pas étonnant, dès lors, que leurs résultats donnent des ailes à Marine Le Pen.
L'impossible gouvernement
La gauche en tête mais sans majorité
Le triomphe du «populiste» Beppe Grillo 
Berlusconi revient troubler le jeu
VIDEOS. Beppe Grillo, le Coluche italien
VIDEOS. Deux jours de scrutin pour des législatives indécisesEn marge d'un déplacement à Rocamadour (Lot), l'ex-candidate à la présidentielle a en effet déclaré : «C'est assez enthousiasmant pour les futures élections européennes, qui à mon avis verront de fait un changement assez radical de majorité au Parlement européen.» C'est qu'aux yeux de celle qui a fondé en grande partie sa campagne de 2012 sur un rejet de l'Union européenne et une sortie de l'euro, «près de 50% des Italiens viennent d'effectuer un vote frappé par l'euroscepticisme et même par l'eurocritique».
Le Pen salue «l'émergence de cet euroscepticisme»
L'eurodéputée FN prend soin de préciser qu'elle ne se sent «une identité quelconque ni avec Grillo (Ndlr: le comique reconverti en politique populiste), ni avec Berlusconi (Ndlr: leader de la droite)». Mais celle qui n'hésite jamais avant de décocher ses flèches contre l'Union européenne salue «l'émergence de cet euroscepticisme». Car selon elle, le vote italien marque «clairement un rejet de l'UE et des politiques d'austérité imposées aux peuples». «J'espère que l'Union européenne enlèvera ses œillères et ses bouchons d'oreilles pour entendre qu'il faut réorienter maintenant assez sévèrement l'Europe pour répondre à ce rejet»
Si en Italie ce week-end, la gauche de Pier Luigi Bersani a remporté la Chambre des députés (mais sans majorité claire au Sénat), les élections de ce week-end ont surtout été marquées par la vague Grillo - le Mouvement cinq étoiles (M5S) a fait un score triomphal (25,55% des voix à la Chambre des députés et 23,79% au Sénat) - et par le retour de Silvio Berlusconi (29,18% à la Chambre des députés et 30,72% au Sénat).
Or, le premier a surfé sur le rejet de la classe politique et la colère contre l'austérité et le second a fait une campagne largement anti-européenne. Pas étonnant, dès lors, que leurs résultats donnent des ailes à Marine Le Pen.
LeParisien.fr - 26/02/13
Commentaires
L'explosion en janvier des chiffres du chômage en France, et son accroissement prévisible dans les mois à venir sonneront peut-être le réveil des Français. Et peut-être un "Printemps français" et européen ? "Ils" ont bien aimé les "printemps arabes"? Eh bien c'est au tour des Français ! Virons la racaille UMP, si possible sans attendre 2017 !
Oui, Marine a raison : le principal résultat des élections en Italie, c’est le rejet de l’UE et de l’euro ! Bravo, les Italiens : j’espère que ceci n’est qu’un commencement et que peu à peu toute l’Europe va basculer !
L'explosion de cette Europe mortifère, parfait !
Mais cela ne suffira pas. Car il faudrait connaître les motivations réelles de ce vote anti UE, car si c'est pour plus de dépenses, plus de gabegies, plus de démagogie, plus de socialisme...
En France, il faut changer les mentalités forgées par de décennies de bourrage de crâne socialiste, à la sauce UMPS.
Fillon, co-responsable de la faillite de la France, ose encore en appeler à la lutte contre le FN, pour préserver le "pacte républicain "
(c'est quoi ce pacte, à quelle occasion a t-il été proposé aux Français ? ).
"nous subirons une chute brutale du niveau de vie qui peut déboucher sur une conflagration civile qui peut mettre en péril notre pacte républicain", a affirmé Fillon.
Selon lui, "face à ce risque, face à un pouvoir impuissant, face à la montée du populisme et des extrémistes qui rêvent de rééditer le coup du 21 avril 2002 ".
L'ancien Premier ministre ....a notamment proposé se "sortir des 35 heures pour aller vers les 39 heures", de faire une "profonde refonte de l'Etat-providence" et de relever l'âge de départ à la retraite à 65 ans".
MAIS QUEL CULOT ! Fillon ose encore agiter le chiffon rouge !
La seule chose qui l'intéresse c'est que les partis "populistes " n'accèdent pas au pouvoir , alors que son parti est responsable et coupable, avec la gauche, de la destruction de la France !
Et il demande à ceux qui travaillent de travailler encore plus !
Mais rien sur les millions d'immigrés qui déferlent pour vivre en parasites ! SALE TYPE , marionnette méprisable !
@ anonyme: je ne suis pas tout "enthousiasmée" par ces élections italiennes: c'st le socialisme qui vient au pouvoir! Avec la marionnette Beppo Grillo!
D'acccord avec vous.
Le "pacte républicain", c'est entre eux, ce pacte leur interdit de faire arriver au pouvoir un membre du FN. JAMAIS il ne doit y arriver et tous les moyens sont bons pour lui barrer la route. Ce "pacte" fonctionne très bien jusqu'à présent... L'UMPS veille à ce qu'il soit respecté.
La voie électorale est donc une impasse pour le FN. Un leurre!