Elle avait traité de «salaud» Yanick Paternotte, le maire UMP de Sannois. Il avait porté plainte. Françoise Puyau-Puyalet, 68 ans, a été condamnée jeudi à 800 euros d’amende avec sursis, et un euro symbolique de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Pontoise pour «outrage».
Ce 4 décembre 2011, cette célibataire sans enfant vend ses tricots dans la galerie marchande du magasin Monoprix de Sannois pour arrondir ses maigres fins de mois.
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Condamné, Paternotte fait appel L’élu, dont elle assure ignorer la fonction, vient à sa rencontre, lui ordonnant de «dégager». Choquée, elle l’insulte alors.
Yanick Paternotte n’en est pas à ses premiers déboires avec une dame âgée. En décembre dernier, il avait été condamné à deux ans d’inéligibilité, 10 000 euros d’amende et quinze mois de prison avec sursis pour abus de faiblesse envers une dame de 91 ans. Un jugement dont il a fait appel.
LeParisien.fr - 14/03/13
Commentaires
Je confirme ce qu'a dit Françoise : ce maire Paternotte est un salaud !
Mais les gens l'ont elu ce salaud!
@ nelly: à une dame française de souche, qui ne fait aucun mal,
ce maire dit brutalement "Dégage!" mais à une autre, il aurait acordé des aides, il n'aurait pas pris "le risque" de la chasser...
Et il a été élu... Quelle honte, quel scandale, la France actuelle dans laquelle nous ne pouvons plus reconnaître notre pays!
@ Dirk: ce salaud l'a privée de son petit gagne-pain: de jolis tricots faits main, soigneusement... Ce fait-divers m'a mis les larmes aux yeux. Elle ne faisait aucun mal, Françoise!
évidemment cet élu ne prend guére de risque en agressant une pauvre femme qui n,a d,ailleurs pas trop de moyens pour survivre dans ce triste pays!!
salutations.
Gaëlle,
Je ne comprends pas qu'aucun homme témoin (s'il y en avait) n'ait pas remis ce rustre à sa place ! La galanterie n'est plus ce qu'elle était ! Elle s'applique également aux plus modestes de nos compatriotes...et bien évidemment, ce "courageux" aurait rasé les murs et regardé ailleurs s'il était tombé nez à nez avec une femme niqabée !
Plus on utilise le mot "mec", moins on en trouve !
Et si la peine de mort existait encore, il l’aurait bien envoyée à la guillotine !
Quelle ordure, ce petit maire.