Fidèle à elle-même, Marine Le Pen a tenu un discours particulièrement violent, ce mercredi 1er mai devant plusieurs milliers de personnes rassemblées à l'Opéra à Paris, dénoncant "un système prédateur qui asservit le peuple" défendu à la fois par la droite et la gauche.
Elle refuse le qualificatif de "populiste". Et pourtant. Une nouvelle fois, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a fustigé dans son discours du 1er mai le système, c'est à dire "les élites, les experts économiques, politiques, journalistes, les conscience morale et les bien-pensants", les rendant une fois encore responsables de tous les maux de la France.
D'après elle, les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies à la tête de l'Etat ne sont que de « serviles valets de la commission européennes » qui ont "honte de la France et qui préfèrent la mettre sous tutelle de Bruxelles". Ce mercredi, ces deux cibles principales ont été Nicolas Sarkozy et François Hollande, clouant au pilori le bilan du premier et le début de mandat du second. Comme durant la campagne présidentielle, elle a renvoyé dos à dos l'ancien chef de l'Etat, "ce vieux politicien couturé de cicatrices qui, depuis 30 ans, immergé dans le système, a cumulé les postes et les responsabilités" et son successeur.
Concernant François Hollande, elle n'a pas manqué de soulever les contradictions entre les promesses de campagnes du candidat socialiste et la politique menée depuis un an par le locataire de l'Elysée. "Cette pseudo gauche qui se voulait l'antithèse du sarkozysme, qui se voulait le défenseur des oubliés, des pauvres, des exclus qui rêvaient du grand soir, se réveille finalement dans la suite nuptiale d'un mariage homosexuel".
Ce "système prédateur asservit le peuple"
A ses yeux, la gauche et la droite sont les défenseurs d'un "système prédateur qui asservit le peuple et en particulier les catégories les plus défavorisés sous forme d'une néo-servage ou d'un néo-esclavage", qu'elle qualifie sans ambages de "nouveau totalitarisme mondial".
Si la présidente du FN a pris le temps de souligner les défauts du PS et de l'UMP, elle n'a en revanche pas jugé bon de dresser l'inventaire de ses mesures pour redresser le pays. Par contre, elle a postulé avoir "gagné la batailles des idées" affirmant que les propositions du FN étaient désormais partagés par une majorité de Français. Pourtant, la sortie de l'euro qui est la condition sine qua none d'après le FN pour relancer l'économie, resterait sondage après sondage rejetée par l'opinion.
A la fin de son discours, Marine Le Pen s'est félicitée de la dédiabolisation du FN proférant que son parti est "bien différent de la caricature que les Brejnev qui nous gouvernement donnent de nous".
TF1
Commentaires
Marine a bien fait de cibler soigneusement l'UMP comme l'ennemi à abattre en priorité ! Les traîtres, les lâches et les collabos sont toujours pires que les ennemis déclarés !
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