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Jeune couple tabassé sur le quai du RER D : des précisions sur cette agression d'une extrême violence

3075099_3f277aa0-0c42-11e3-9465-00151780182c_545x341.jpg Cesson gare RER  D 17 août.jpg

Les images, d’une extrême violence, parlent d’elles-mêmes. Les caméras de la gare de Cesson ont tout filmé de l’agression gratuite dont a été victime un couple de 23 ans, le 17 août, sur le quai de la station du RER D. Les deux auteurs ont été identifiés, arrêtés jeudi, déférés hier et présentés en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Melun.

Tout est parti d’une histoire de cigarette. Ce samedi-là, Joseph, 19 ans, un habitant de Savigny-le-Temple, et son ami Sébastien, un autre Savignien de 20 ans, demandent une cigarette à Léa et à David, 23 ans, un couple de Cesson, sur le quai du RER. Ils les avaient déjà croisés dans l’après-midi au centre commercial Boissénart et s’étaient fait remettre une cigarette. Cette fois, le couple refuse.

Les deux agresseurs sont partis en rigolant

Mais les deux amis de Savigny sont ivres et le ton grimpe vite. Une bagarre éclate. David reçoit des coups de poing, de pied, se fait plaquer au sol par Joseph qui l’étrangle avec ses jambes. Pendant ce temps, Léa est violemment giflée par Sébastien qui lui passe un bras autour du cou, la fait tomber au sol et s’assied sur elle en l’étranglant. « Oui, j’ai mis mon bras sur elle et l’ai étranglée », reconnaît le garçon.

Mais l’agression va tourner à l’acharnement. Alors que les quatre jeunes se sont séparés et que le couple reprend ses esprits à plusieurs mètres de leurs assaillants, Joseph reste hors de contrôle. Un voyageur tente de s’interposer. En vain. L’homme de 19 ans fonce sur David, le moleste puis lui assène un coup de poing au visage d’une violence extrême. David s’effondre au sol, sonné, la bouche en sang. Léa accourt, paniquée. Les deux agresseurs partent en rigolant.

Ce dernier coup de poing vient de fracturer les deux mâchoires de David, qui sera opéré en urgence, se faisant délivrer 45 jours d’incapacité totale de travail (ITT). Dès le dépôt de plainte, les policiers de Moissy-Cramayel récupèrent la vidéo et identifient les auteurs, déjà connus pour de nombreux vols aggravés. Joseph et Sébastien avouent les faits durant leur garde à vue. « Nous regrettons et présentons nos excuses aux victimes », lâchent-ils à l’audience. Mais ils réclament tout de même un délai au tribunal pour préparer leur défense. Le procureur demande de les placer en détention provisoire jusqu’à leur procès pour éviter « le renouvellement des faits » et « toute pression sur les victimes ». En attendant l’audience du 2 octobre, le tribunal décide d’envoyer Joseph en prison hier soir mais de placer Sébastien sous contrôle judiciaire avec obligation de soins — il souffre de troubles psychiatriques —, interdiction de contacter les victimes et de se rendre à Cesson.

Le Parisien - 24/08/13

Commentaires

  • Les chonces pour la Fronce ne sont jamais coupables mais de pauvres victimes souffrant de troubles psychiatriques.
    C'est la jurisprudence du NOM.
    Et c'est pour cela que on les importe par dizaines de millions en Europe.

  • vu la photo , on remarque que ce jeune couple n,a pas eu la chance qu,un homme de la trempe de feu Mr Blondel soit sur le quai !!
    les deux autres personnes assistent à la scéne comme au spectacle . .!!
    salutations.

  • Ayant parcouru l'article au complet du Parisien, je tiens à signaler que l'homme avec le Tshirt noir, est l'homme qui a voulu séparer le couple et les "voyous", ceux-ci portant tous les 2 les Tshirts blancs.
    La jeune femme de l'autre côté du poteau est effectivement "spectatrice". En même temps, qu'aurait-elle pu faire ? le signaler à la police, certes, mais le temps qu'elle se déplace tout aurait été fini. S'interposer ? si, c'est pour se prendre également un coup, est-ce bien logique ? On dit toujours : non assistance à personne en danger, mais faut-il risquer notre propre vie pour des inconnus sur un quai de gare ? Ma fille de 13 ans m'a posé la question et je n'ai pas su quoi lui répondre... à méditer...
    A côté de ça, celle-ci n'a pas voulu témoigner contre les fameux "voyous", là par contre, ce n'est pas normal...

  • @ personnel : "A côté de ça, celle-ci n'a pas voulu témoigner contre les fameux "voyous", là par contre, ce n'est pas normal..." Mais si c'est normal! Elle ne va pas aller témoigner contre des "frères".
    Je crois par ailleurs que vous "lisez" mal la photo. L'homme au Tshirt noir est en train d'étrangler la jeune femme en short:
    "Pendant ce temps, Léa est violemment giflée par Sébastien qui lui passe un bras autour du cou, la fait tomber au sol et s’assied sur elle en l’étranglant. « Oui, j’ai mis mon bras sur elle et l’ai étranglée », reconnaît le garçon". L'autre Noir debout qui s'avance doit être un autre spectateur ou un ami des deux autres ? Le Parisien ne dit rien à son sujet.

  • @ personnel : "A côté de ça, celle-ci n'a pas voulu témoigner contre les fameux "voyous", là par contre, ce n'est pas normal..." Mais si c'est normal! Elle ne va pas aller témoigner contre des "frères".
    Je crois par ailleurs que vous "lisez" mal la photo. L'homme au Tshirt noir est en train d'étrangler la jeune femme en short:
    "Pendant ce temps, Léa est violemment giflée par Sébastien qui lui passe un bras autour du cou, la fait tomber au sol et s’assied sur elle en l’étranglant. « Oui, j’ai mis mon bras sur elle et l’ai étranglée », reconnaît le garçon". L'autre Noir debout qui s'avance doit être un autre spectateur ou un ami des deux autres ? Le Parisien ne dit rien à son sujet.

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