- Par lefigaro.fr
- Mis à jour le 24/09/2013 à 22:46
- Publié le 24/09/2013 à 20:11
Cécile Bourgeon affirmait jusqu'alors s'être endormie dans un parc au moment où sa fillette de 5 ans était enlevée, le 12 mai denier. Le beau-père et un proche de ce dernier sont également entendus.
La mère de la petite Fiona, 5 ans, disparue en mai à Clermont-Ferrand, a été placée mardi soir en garde à vue à Perpignan, où elle vit actuellement. Le beau-père de la fillette, Berkane Maklouf, a également été placé en garde à vue. Selon le procureur de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès, la garde à vue a débuté «vers 18h15». L'avocat de la jeune femme, Me Gilles-Jean Portejoie, qui n'a pu parler à sa cliente, a déclaré ignorer «quels étaient les éléments nouveaux» justifiant ces gardes à vue. «Il faut gérer cela avec calme, sang froid et sérénité», a-t-il souligné. Selon le site du quotidien La Montagne, une perquisition était en cours dans l'appartement loué par le couple dans le centre de Perpignan.
Le site du Parisien affirme pour sa part qu'une troisième personne, un proche du beau-père, était également entendu mardi, dans les locaux de la police judiciaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Aucune piste concrète
Le 12 mai dernier, Fiona, avait disparu alors qu'elle se trouvait avec sa mère au parc Montjuzet de Clermont-Ferrand. Cécile Bourgeon, alors enceinte de six mois, s'était endormie une vingtaine de minutes sur un banc, laissant la petite Fiona et sa sœur de 2 ans jouer ensemble. Après plusieurs jours de recherches minutieuses, mais infructueuses, dans les 25 hectares de ce parc escarpé, la piste de l'accident avait laissé place à celle d'un enlèvement.
Aucune piste concrète n'avait jusqu'alors été découverte. Un numéro vert national avait pourtant été mis en place dès le lendemain et les enquêteurs avaient reçu plusieurs centaines d'appels, situant Fiona aux quatre coins du pays. «Là où je suis un peu déçue, c'est qu'il y a quand même eu beaucoup de témoignages qui n'ont abouti à rien», confiait au mois d'août la jeune mère de 25 ans.
Elle s'est constituée partie civile pour avoir accès au dossier, de même que le père de la fillette, Nicolas Chaloufais, dont elle dit être sans nouvelles depuis plus d'un an, ainsi que son nouveau compagnon, père de son troisième enfant dont elle a accouché cet été.
NdB: Cette gentille petite fille... On a envie de pleurer en la regardant sourire à la vie.
Commentaires
Ce drame relève du climat général d’insécurité qui règne en France et dont les politiciens au pouvoir nient la réalité depuis des années. Les responsables, ce sont eux !
Pourquoi appeler le concubin de la mère "le beau-père" de Fiona? Il n'est pas marié avec la mère. Il n'est rien pour Fiona. Un homme qui vit avec sa mère, c'est tout.
Retrouvera-t-on le corps de cette pauvre petite ? Ils savent mais ils ne parlent pas. Et la mère pleurniche... mais se tait.
J'admire les avocats qui défendent des gens pareils à qui je ne voudrais pas serrer la main.
Gaelle , il est possible que certains avocats n,en pensent pas moins , mais c,est leur gagne-pain de défendre toutes sortes d,individus . .!!
salutations.
@ parvus: un de mes amis, Me René Vigo, avocat à Troyes, aujourd'hui décédé, avait refusé de défendre Patrick Henry. Il m'avait dit qu'il avait choisi de ne défendre que les parties civiles, car il lui était impossible de plaider pour des assassins. Un avocat peut choisir, heureusement!