José Manuel Barroso a été hué mercredi par les habitants de l'île après la mort en mer de plus de 300 immigrés.
José Manuel Barroso ne s'attendait certainement pas à un accueil aussi mouvementé à Lampedusa. La visite du président de la Commission européenne, mercredi, se voulait un témoignage de solidarité de l'Europe envers les habitants de la petite île de Méditerranée située aux avant-postes des filières d'émigration en provenance du Proche-Orient et de l'Afrique. Elle a été perçue par les insulaires comme une manière pour Bruxelles de se dédouaner à bon compte de ses responsabilités. Aux cris de «honte à vous», et même «assassins», des insulaires l'ont invectivé tout au long de la visite.
Leur colère visait tout autant le président du Conseil italien, Enrico Letta, et le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, qui l'accompagnaient. Il a fallu toute l'insistance du maire de Lampedusa, Giusy Nicolini, pour les contraindre à faire une brève visite au centre d'accueil provisoire des immigrés. «Pour voir de près l'immense tragédie qui se vit sur l'île», leur a-t-elle lancé. Visiblement, ils auraient préféré échapper à cette épreuve: plus d'un millier de migrants de toutes nationalités s'entassent dans cet espace réduit ne pouvant accueillir plus de 250 personnes et qui n'a jamais été reconstruit après un incendie qui l'a largement dévasté il y a deux ans.
Excuses du gouvernement
Un violent orage survenu ce week-end a ajouté à la détresse. Des familles entières sont contraintes de dormir sur des chaises ou allongées sur des matelas trempés.
Les insulaires protestent tout autant contre «l'oubli» dont ils se sentent eux-mêmes victimes. Ils n'en peuvent plus d'entendre après chaque drame de la mer les mêmes discours de compassion, les mêmes promesses solennelles d'aide, l'engagement à patrouiller au large des côtes et le fait que toute barque chargée d'immigrés soit automatiquement dirigée vers Lampedusa, même si elle a été repérée en haute mer.
Manuel Barroso a affirmé que «l'Europe ne peut pas détourner la tête». Enrico Letta a présenté les excuses du gouvernement devant les «carences» des secours, tout en annonçant des funérailles nationales pour les victimes du naufrage. Il a annoncé l'adoption immédiate de mesures urgentes: «la première portera sur l'insertion d'une quarantaine de mineurs sans parents se trouvant au centre d'accueil», a-t-il dit. Il s'est également déclaré «indigné» que les 155 rescapés du naufrage aient été inculpés «d'entrée clandestine» en Italie par un magistrat d'Agrigente.
Les hommes-grenouilles continuent
Les hommes-grenouilles continuent d'explorer l'épave qui gît par 45 mètres de fond. 289 cadavres ont déjà été remontés à la surface et un grand nombre de corps gisent encore dans les soutes.
L'Italie voudrait que l'Europe s'engage davantage dans la prévention de ces drames. Mais c'est surtout sur l'accueil des immigrés pouvant bénéficier du droit d'asile politique ou humanitaire que porte la discorde. Rome demande un aménagement de l'accord de Dublin imposant aux pays d'arrivée de prendre en charge ces demandes. Or 24 des 28 pays de l'Europe restent opposés à toute modification. Enrico Letta a annoncé mercredi que l'Italie inscrirait le problème de l'émigration en tête de l'ordre du jour du Conseil européen qui se déroulera les 24 et 25 octobre 2013, sous sa présidence de l'Europe.
LE FIGARO - 09/10/13
Commentaires
Ces desperados libyens sont les boat-peoples des criminels Sarkozy et Cameron. Envoyer l'addition à régler à ces deux Shylock, au nom des "droits de l'homme", ne serait qu'une ridicule compensation au regard de la destruction de la Libye.
Ce n'est pas aux peuples de réparer les massacres perpétrés par cette association de malfaiteurs que sont les Mondialistes !
Ce Letta a une tronche et des manières de mondialiste, comme l'antipape Bergoglio adepte de la théologie de la libération.
La nationalité italienne pour les clandestins survivants, des funérailles nationales pour les décédés et l'interdiction aux juges de poursuivre les clandestins, on dirait un canular, et pourtant c'est la réalité. Les mondialistes instrumentalisent ce naufrage jusqu'à plus soif, leur volonté d'exterminer les peuples européens devient fanatique tant ils ont peur d'un réveil de ceux dont la fin est programmée.
Cette volonté d'extermination est d'ordre messianique, personne ne peut plus en douter, il n' y a pas d'autre explication plausible à cette volonté
@ anonyme: oui, c'est d'ordre messianique, et il y a longtemps que je n'en doute pas. Aucune autre explication ne tient. Les Européens de souche n'ont aucune envie de disparaître! - Les Australiens prennent les mesures nécessaires. Il faut prendre exemple sur eux, ils n'écoutent pas les sirènes messianiques de "Bruxelles" ni celle s du NOM!
Gaelle , les européens de souche n,ont guére envie de disparaitre ,mais ils en prennent le chemin pour certains (es), vu que leur vote est toujours en faveur des parti
Gaelle , les européens de souche n,ont guére envie de disparaitre ,mais ils en prennent le chemin pour certains (es), vu que leur vote est toujours en faveur des partis du Systéme . . !!
difficile de faire voir et entendre la vérité-réalité , à ceux qui veulent rester sourds (es) et aveugles . .!!
salutations.