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Cavaillon - Il frappe sa compagne qui refusait d'avorter

 

 
Cavaillon / Publié le Jeudi 28/11/2013 à 08H54
 

Après un mois de vie commune Hacene Benabda, 29 ans, n'a pas apprécié au mois de mai dernier que sa compagne lui annonce qu'elle était enceinte. Julie ne souhaitant pas avorter comme l'exigeait son compagnon, le couple s'est séparé. Le 13 août Hacene Benabda a fixé un rendez-vous à Julie près du collège. Une dispute a rapidement éclaté lorsque Julie a confirmé son désir de garder l'enfant. "Tu avorteras, tu as pas le choix", s'emporte alors l'ex-compagnon qui insulte la jeune femme et la frappe à coups de poing et de genoux notamment dans le ventre. Elle parviendra a se réfugier dans sa voiture et a se rendre à l'hôpital où il a été établi une ITT de huit jours.

Lors de son audition devant les policiers, Hacene Benabda se présente en "victime" et admet avoir" secoué comme un prunier cette tarée". "Elle me l'a fait à l'envers", se plaint le jeune homme qui se défend d'avoir frappé son ex-compagne au niveau du ventre. Partie civile dans ce dossier qui a été examiné par le tribunal correctionnel d'Avignon hier, Me Julie Francoz déplore l'absence du prévenu à la barre et dénonce des violences physiques et psychologiques particulièrement graves.

Le procureur Marchal requiert une peine d'un an de prison avec mandat d'arrêt, pour assurer la protection de la mère et de l'enfant à naître. Et le procureur d'ajouter que le prévenu qui "se dérobe à ses responsabilités apprendra par la presse que la justice a rétabli le fléau de la balance. Et il ne faudra pas bien longtemps dans la commune de Cavaillon pour le trouver et mettre votre jugement à exécution".

Après délibéré le tribunal va au-delà des réquisitions en condamnant le prévenu à 18 mois de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant 2 ans avec interdiction de contacter la victime. Il est prononcé un mandat d'arrêt pour la partie ferme d'un an de prison. Le tribunal alloue à la partie civile un euro de dommage et intérêt et 400 € pour ses frais de défense.

La Provence

Commentaires

  • il faut comprendre ce pauvre homme , la souchienne en refusant d,avorter , risquait de le traumatiser à vie . .!!
    il faut qu,elle relise le manuel du vivre-ensemble. .!!
    très important dans notre joyeuse société. .!!
    salutations.

  • Les joies des unions mixtes ...
    Ce que l on apprend pas par la sagesse s apprendra par les les larmes.

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