Le quotidien Le Monde est bien forcé de l’admettre, la persévérance de Bruno Gollnisch a payé ! Le rapport d’Edite Estrella, député socialiste portugaise qui entendait notamment banaliser la traumatise de l’avortement, a été rejeté en large partie grâce à l’opiniâtreté du député frontiste – voir notre blog. « Bruno Gollnisch (FN), très applaudi, avait guerroyé contre un texte qu’il qualifiait encore, mardi, d’abominable, se réjouissant qu’il ait été flingué » rapporte le quotidien de référence. Très remontée, Edite Estrela « qui préside la commission pour les droits de la femme et l’égalité des genres, a déclaré que l’hypocrisie et l’obscurantisme l’ont emporté ». « L’éthique de certains est “en solde” à six mois des élections », a renchéri « son collègue belge Marc Tarabella (PS), membre de la même commission ». Il s’agit d’« un signal grave, celui des dangers qui menacent les droits des citoyens », a assené sans rire le député socialiste Sylvie Guillaume (PS).Pas en reste, sa compatriote française, l’écolo gauchiste Nicole Kiil-Nielsen, a même été jusqu’à dire que « ce vote traduit une nette régression pour les droits de la femme ; le Parlement et l’Europe vivent de mauvaises heures » (sic).
En fait d’obscurantisme, de régression du droit des femmes, d’éthique bafouée, le rapport Estrela était aussi pétri des calamiteuses, fangeuses, dangereuses et grotesques assertions de la « théorie du genre ». Même l’élue UMP Elisabeth Morin-Chartier a été obligée d’en convenir et de voter, ainsi que la plupart de ses amis politiques, contre la mauvaise potion socialo-progressiste de sa collègue portugaise. Un texte qu’elle a du mal à avaler…et qu’elle ne se voyait pas faire ingurgiter aux électeurs français attachés aux valeurs traditionnelles ou plus simplement au bons sens, à quelques mois des élections européennes…
Le Monde rapporte que Mme Morin-Chartier a déploré « le dogmatisme et le manque de diplomatie » de Mme Estrela, « qu’elle accuse d’avoir elle-même favorisé l’explosion en ajoutant à son rapport des considérations sur la procréation assistée pour les lesbiennes ou les droits des transsexuels. »
Dans son combat contre ce texte, Bruno Gollnisch a bénéficié notamment du soutien implicite de « la conférence des évêques allemands (qui) avait appelé à un rejet ferme du rapport. Son président, Mgr Robert Zollitsch, avait dénoncé, à Bruxelles, la marginalisation de droits fondamentaux comme la dignité humaine, le droit à la vie et la liberté de conscience. Il reprochait également au texte de transgresser les droits des parents en matière d’éducation sexuelle. De quoi encourager une campagne massive des ultra-conservateurs qui ont mené un intense lobbying – 100 000 courriels ont été adressés aux eurodéputés – contre le lobby proavortement ».
Cette volonté de défendre les valeurs de notre civilisation helléno-chrétienne est bien évidemment une des grandes spécificités du Front National si on le compare à ses adversaires. Cela lui vaut les rituels procès en sorcellerie émanant d’une gauche qui, faute de logiciel performant pour affronter la crise, agite de ses petites mains débiles le spectre du fascisme renaissant.
C’est le pitoyable socialiste Gilles Pargneaux, «qui affrontera Marine Le Pen dans le Grand Ouest » rapportait hier le journal La Libre Belgique, qui le redit encore : « Ce sont des fascistes – le lissage du FN n’est qu’une façade – et nous les allons les combattre. »
Sur le site communautaire oumma.com, toujours cette semaine, à l’occasion de la mort de Mandela, c’est l’énarque et spécialiste du Moyen-Orient Bruno Guigue, qui feint de ne pas comprendre les propos de Bruno Gollnisch et le compare au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et à son « racisme d’Etat »
M. Guigue ne s’est apparemment toujours pas remis d’avoir été soutenu il y a cinq ans par le FN lors de ses démêlés avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, Michèle Alliot-Marie, lorsqu’il était sous-préfet de Saintes en Charente-Maritime (voir notre article en date du 27 mars 2008) …
Dans Paris-Match, le 5 décembre, un autre « papier » réjouissant expliquait que Bruno Gollnisch, « coutumier des dérapages »(sic), incarnait le sombre visage du FN. Un paria à qui Marion Maréchal-Le Pen refusait d’adresser la parole le soir de la victoire de notre ami Laurent Lopez dans le canton de Brignoles ! Un historique qui tiendrait des propos qui « gênent » Florian Philippot !
Alors, précisons-le tout de même à l’apprenti journaliste ( ?) auteur de cet article, Marion entretient bien évidemment de bons rapports avec Bruno. Quant à Florian, il a surtout eu l’occasion de préciser que les propos reprochés ici à Bruno – « Marseille doit rester une ville française… et pas seulement une ville africaine. C’est sympathique, les villes africaines, mais il y a le Club Med pour ça… »- étaient bien en deçà de ce que disent et pensent beaucoup de nos compatriotes.
Nous n’avons fini d’en lire et d’en entendre dans les prochains mois !
Commentaires
Bravo à Bruno Gollnisch ! Il lui a fallu un immense courage pour affronter ces hyènes qui ne se complaisent que dans la fange et la bassesse !