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" Un mariage en couleur n'est pas un mariage blanc"

 

 
Marseille / Publié le Dimanche 16/02/2014 à 05H35
 

Une association aide les couples binationaux à s'unir, malgré les obstacles

Actualités - Un mariage en couleur n'est pas un mariage blanc
Amélie et Ballo, qui attendent une petite fille pour bientôt, ont raconté leur galère pour vivre leur amour entre France et Mali et l'aide apportée par le collectif "Amoureux au ban public".

Photo Patrick Nosetto

Ces amoureux du "ban public" vivent des moments chaotiques et des galères pas sympathiques. Ce sont les couples binationaux où l'un des conjoints est français et l'autre étranger et qui vivent les pires difficultés pour que la situation de ce dernier soit régularisée. Ou pour se marier.

Hier, l'association qui les rassemble et les défend organisait une Saint-Valentin tardive mais festive à Marseille, bd Longchamp, pour "proclamer le droit et la liberté d'aimer" et affirmer qu'"un mariage en couleur n'est pas un mariage blanc". "Nous sommes amoureux, pas dangereux", sont venus témoigner plusieurs couples mixtes. En racontant comment "Amoureux au ban public" les a soutenus dans leur parcours.

"La loi et surtout l'interprétation de la loi sont de plus en plus restrictives pour ces dossiers qui mêlent le droit de la famille et celui des étrangers, explique Serge Navarro, membre du collectif. La Cimade, qui défendait déjà les étrangers, a créé en 2007 cette association spécifique pour aider ces couples." Les permanents racontent la suspicion continue à laquelle sont confrontés ces amoureux sans frontières mais pas sans souci.

"Les préfectures, les mairies rechignent à les informer, reprend Monia Bennegueouch, l'une des juristes du collectif. Nous avons de multiples exemples de procédures vexatoires où un couple doit reconstituer plusieurs fois son dossier sans raison et après avoir été mal renseigné. Malgré l'arrivée de la gauche au pouvoir et les promesses de François Hollande, nous constatons que la situation n'évolue guère."

"Amoureux au ban public" rappelle, à l'encontre des clichés, que s'unir avec un Français ou une Française ne donne pas le droit à un titre de séjour ou à la nationalité française. "Le conjoint va devoir attendre quatre ans généralement pour avoir la nationalité française", reprend une militante.

Le collectif rappelle les enquêtes de police à domicile, les interrogatoires intimes au commissariat pour vérifier la vie commune, l'intention de se marier. "On ne pose pas de question sur une grosse différence d'âge entre des conjoints alors qu'on bloque sur le fait qu'un des deux soit étranger, résume Serge. Or, la loi ne demande pas qu'une personne soit en situation régulière pour se marier."

Le collectif, par des actions publiques comme celles d'hier, mais aussi par un travail quotidien, aide les couples à vivre leur amour et à être ensemble malgré les obstacles et intervient en situation de crise. "L'année dernière, dans les Bouches-du-Rhône, nous avons pris en charge 350 couples, reprend Monia. Nous sommes là aussi lorsqu'il y a une menace d'expulsion du territoire français, qui peut arriver même après trois ans de vie commune." Et cela même si des enfants français de droit sont nés d'une union mixte.

Les Amoureux au ban public, 8 bis, rue Jean-Marc-Cathala (Marseille, 2e), 06 68 79 55 48, mail : amoureuxauban13@gmail.com, site : www.amoureuxauban.net


"Nous avons eu le coup de foudre au Mali"

Le sourire de Ballo Koromakan s'agrandit comme le ventre d'Amélie Désigaux s'arrondit. Dans trois semaines, cette institutrice provençale et son mari malien deviendront les parents d'une petite fille dont ils ont déjà le prénom, Safia. Mais leur chemin d'amour pour arriver à Marseille a été tortueux.

"Nous nous sommes rencontrés en 2010 au Mali où j'effectuais un stage dans le cadre de ma formation à l'IUFM, raconte Amélie. Nous avons eu un vrai coup de foudre. Mais malgré une invitation que j'ai fait parvenir aux autorités, Ballo n'a pu obtenir de visa." Alors, Amélie a effectué pas moins de huit voyages au Mali. "Comme ma venue en France était toujours bloquée, nous nous sommes mariés à Bamako le 27 décembre 2012, dans mon pays, raconte Ballo. Après des démarches sur notre capacité à nous unir, le mariage a ensuite été enregistré par l'ambassade de France." Le collectif "Amoureux au ban public" a été à leurs côtés pour les conseiller et pour toutes les démarches. Comme si un ange veillait sur cette belle histoire, Ballo a obtenu son visa pour la France le 3 mars 2013.

"Quelques jours avant que l'ambassade de France ne ferme alors que les troupes françaises étaient engagées avec les Maliens dans des combats contre les groupes djihadistes." Ballo, lui aussi enseignant, ne peut exercer, faute d'équivalence, en France. Il suit une formation de frigoriste-climatiseur.

La Provence

Commentaires

  • Couples qui pensent être révolutionnaires alors qu'ils valident intégralement le projet mondialiste.
    Bien entendu les enfants qui naîtront de cette union ne seront pas élevé dans la religion catholique, ni baptisés mais ont de forte chance de finir islamisés, anti-français et compagnie.
    Qu'on ne vienne pas me dire que je généralise (je suis moi même quarteron, de père français, de mère mélangée), mais des métis qui choisissent et reconnaissent la France, son Histoire (pas celle de l'"éducation" nationale), sa religion (et je ne parle pas de Vatican II) et la racine germano-latine de son peuple, ne courent pas les rues, dans 99,9% des cas un métis prend le parti de son "côté" non-européen.

  • une excellent occasion pour le sieur Ballo de venir en France , sinon pourquoi la (Gauloise ) n,a t,elle pas pris la décision de vivre au Mali , quand on aime on compte pas . . .!!
    et le prénom de leur futur gosse , pourquoi ne pas lui donner un Français , cela ne manque guère dans notre calendrier .
    sûrement encore une prof de gauche qui conchie le souchien . . !!
    salutations.

  • parvus: il y a aussi le joli prénom Sassufi !

  • Quand il n'aura plus besoin d'elle, elle va déguster, la pauvre c..ne.
    Et la brochette de gauchiasses dégénérés devant la banderole, quelle misère, résultante du bourrage de crâne intensif depuis le berceau.

  • Si leur petite fille pouvait naître avec un zizi !!!
    (Pendant qu'on y est, pourquoi pas ?)

  • Honni soit qui mâle y pense!

  • @ anonyme: ces assos de gauchos sont grassement subventionnées par nos impôts locaux. A Marseille, c'est une plaie! - Ces gens qu'on voit avec la banderole ne sont pas de bénévoles!

  • Gaelle ,
    bien vu !!un pseudo que je pourrais aussi adopter en certaines circonstances .!!
    Monsieur T , votre sincérité vous honore , personnellement j,ai dans mon entourage des personnes de confession et d,origine diverses , mais leur cœur est Français et en cas de conflit n,auraient pas d,état d,âme , mais je vous le concède , ce n,est pas une généralité . .!! mais le Mal . . vous le savez aussi bien que moi , d,où il vient et il est profond , comme une tumeur . .!!
    salutations.

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